Les premiers indices d’une célébration chrétienne et annuelle de Pâques (célébration du vendredi saint et du dimanche de Pâques) remonteraient au milieu du 2e siècle. Dans l’Eglise primitive, les catéchumènes étaient baptisés le jour de Pâques. La Passion du Christ et son mémorial, la Sainte-Cène (ou Eucharistie), ne continuent pas la Pâque de l’Ancien Testament. Ils ont une Pâque nouvelle. L’agneau pascal désigne Jésus, la véritable victime offerte pour le salut du monde.
Deux aspects sont à dégager - c’est Dieu qui sauve, c’est une initiative divine - le passage est avant tout intérieur, les rites sont secondaires. Pour les Eglises primitives, Jésus assume l’Ancien Testament et l’accomplit. La liturgie a toujours célébré Pâques comme le mystère de la mort et de la résurrection. C’est une fête joyeuse célébrant la victoire sur la mort. Du latin Pascua, Pâques est pluriel depuis le XVIe siècle, époque à laquelle le singulier a désigné la fête juive et le pluriel la fête chrétienne. La fête de Pâques est la plus importante des fêtes chrétiennes. “Christ, notre Pâque, a été immolé”, voilà comment les chrétiens (catholiques, orthodoxes, protestants, anglicans, baptistes...) ont interpreté cette fête (1 Cor 5.7).
Source:Journal Chretien
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