lundi 30 août 2010

Solennel Avertissement aux Ministres de l’Evangile

Si nous voulons que le réveil se poursuive et s’intensifie

(1 Pier. 5/1-6) « Voici les exhortations que j'adresse aux anciens qui sont parmi vous, moi ancien comme eux, témoin des souffrances de Christ, et participant de la gloire qui doit être manifestée: 2 Paissez le troupeau de Dieu qui est sous votre garde, non par contrainte, mais volontairement, selon Dieu; non pour un gain sordide, mais avec dévouement; 3 non comme dominant sur ceux qui vous sont échus en partage, mais en étant les modèles du troupeau. 4 Et lorsque le souverain pasteur paraîtra, vous obtiendrez la couronne incorruptible de la gloire. 5 De mêmes, vous qui êtes jeunes, soyez soumis aux anciens. Et tous, dans vos rapports mutuels, revêtez-vous d'humilité; car Dieu résiste aux orgueilleux, Mais il fait grâce aux humbles. 6 Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu'il vous élève au temps convenable; »

AVANT TOUT UNE VIE MORALE EXEMPLAIRE.

Il est à mon sens absolument nécessaire que les ouvriers du Seigneur soient préparés dûment, d'une manière conséquente et sérieuse pour le ministère; et cela non pas seulement dans domaine de la connaissance des doctrines.

Je crois que ce qui est fondamental et essentiel dans la formation des ouvriers du Seigneur, c'est la formation morale.

Je suis persuadé que quelqu’un peu avoir reçu du Seigneur un ministère et cependant ne jamais répondre d'une manière parfaite à l'appel qu'il a reçu, parce que, dans cet individu, il y a une faille morale, une carence, à l'égard de l'action que la Parole de Dieu doit accomplir dans sa vie.

Les Actes des Apôtres et l'histoire rapportent que, depuis le commencement de l'Eglise, les réveils se sont éteints les uns après les autres et ont disparus. Il ne faut pas que nous pensions que, parce que nous vivons au XX0 siècle, nous sommes supérieurs à nos prédécesseurs.

Nous sommes des hommes comme eux, nous avons les mêmes faiblesses qu'ils ont eues, les mêmes dangers qui les ont menacés nous menacent, les mêmes erreurs qu'ils ont commises, nous pouvons les commettre et nous pouvons, voir aussi la même extinction du réveil.

C'est pourquoi .je pense que ce qu'il y a d'essentiel à la base de la vie des serviteurs de Dieu, non seulement de leur formation, mais de leur maintien dans le ministère, c'est une solidité morale provoquée par l'action de la Parole de Dieu d'une manière quotidienne dans la vie de chacun. L'Apôtre Pierre s’adresse aux anciens ? Ces anciens ne sont pas des gens âgés, mais des gens de tous âges, c’est-à-dire tous ceux qui participent au ministère. Quand il dit: « Voici les exhortations que j’adresse aux anciens », il ne parle pas seulement aux barbes blanches, mais il parle à tous ceux qui ont part au ministère, que ce soit un ministère apostolique ou presbytéral.

L'ensemble des ministères forme le conseil des anciens, et c'est à tous ces gens que Pierre s'adresse. Ainsi, mon exhortation s’adresse à tous, quel que soit l‘âge que nous ayons, quelque soit le nombre d'années que nous avons passées dans le ministère.

La première des choses qui doit dominer la vie morale d'un serviteur de Dieu, c'est 1'humilité.

C'est cela qui lui permettra de répondre aux exigences des rapports qu'il doit avoir avec l'église et avec ses collègues dans le ministère.

Il faut reconnaître que les difficultés les plus graves et les plus nombreuses qui surviennent entre les serviteurs de Dieu et les églises, proviennent de l'attitude vaniteuse du serviteur de Dieu qui veut se comporter et se conduire à la tête du troupeau comme si le troupeau était sa propriété et comme s'il avait sur ce troupeau une autorité suprême incontestable et incontesté Or, je pense qu'il y a là une erreur monumentale. Nous ne sommes dans l'église qu'un membre à part entière de l'église avec, dans ce corps, une fonction particulière qui nous a été accordée par la grâce du Seigneur; fonction que nous sommes appelés à exercer le plus simplement du monde, de tout notre cœur, de toute notre âme, avec joie, volontairement, mais aussi avec la conscience que, dans l'exercice de notre fonction, nous avons besoin de l'appui et de toute l'assistance de tout le troupeau sur lequel nous exerçons notre ministère.

Je crois que c'est cette vision qui peut nous permettre de rester continuellement dans la norme convenable de notre position de ministre de l'Evangile. C'est, à mon sens, La situation qui permettra continuellement au serviteur de Dieu d'avoir auprès de ceux à l'égard desquels il doit exercer son ministère une réception constante.

Car vous savez aussi bien que moi, frères qui prêchez l'Evangile, qu'il n'y a rien de plus terrible pour un serviteur de Dieu que de prêcher à des gens qui sont fermés comme mur et qui le sont volontairement parce qu'il y a entre eux et celui qui prêche un abîme qui s'est creusé.

Et cet abîme s'est creusé le plus souvent par l'attitude orgueilleuse, dominatrice, intempestive quelquefois, du serviteur de Dieu. Il me semble qu'il y a là d'abord, dans les rapports entre le serviteur de Dieu et le troupeau, quelque chose d'extrêmement important.

Pierre dit: « Paissez le troupeau de Dieu ». Il est infiniment nécessaire et indispensable que nous: prenions, conscience que, quand bien même nous aurions créé une église de toutes pièces là où il n'y avait rien, et que nous aurions géré cette église pendant « 10 ans, 15 ans, 20 ans ou 30 ans, » elle n'est pas pour autant « nôtre », elle est le troupeau de Dieu.

Rien ne nous appartient, nous sommes des serviteurs qui sommes là autant de temps que le Seigneur désire que nous y restions, mais qui sommes à Sa disposition pour déménager quand Il nous en donne l'ordre: nous n'avons aucune autorité à exercer intempestivement sur le troupeau de Dieu et nous y comporter comme s'il nous appartenait.

Pierre dit que nous devons « paître » ce troupeau.

Pour paître le troupeau de Dieu il nous faut la conception humble de la place que nous avons et connaître les limites qui nous sont assignées comme Paul le dit en (Romains 11) Nous devons être capables de posséder assez de jugeote pour savoir quelle est la limitation du ministère que nous avons reçu de la part de Dieu et savoir nous y réduire, nous y circonscrire, et ne pas sortir de ses limites.

Je m'explique! Si quelqu'un n'a reçu de la part de Dieu qu'un ministère presbytéral pour gérer gentiment un troupeau, non pas « sous » 1'autorité mais « avec l'aide » des ministères apostoliques qui viendront rapporter à l'église le complément dont elle peut avoir besoin et qui manque au ministère de celui qui gère le troupeau.

Si celui-là, emballé par une publication quelconque qui annonce des miracles et des prodiges extraordinaires accomplis par un évangéliste en renom désire devenir cet évangéliste et s'imagine qu'en se plaçant dans certaines conditions il peut arriver à faire le même travail, c'est une folie et l'on peut détruire totalement et complètement le ministère très convenable que l'on peut avoi

quand on outrepasse les limites de ce que Dieu nous a donné.

Et c'est, je pense, dans le cadre de l'humilité de savoir discerner là où commence et là où s'arrêtent nos possibilités. Cela est, à mon sens, quelque chose d'extrêmement important.

Pierre dit: « Paissez le troupeau de-Dieu ». Nous avons à nourrir les vies, à nourrir le troupeau de Dieu, à lui apporter ce qui lui est nécessaire. Si nous ne le faisons pas, que se produira-t-il? Eh bien, il se produira que l'Eglise, ne recevant pas ce qui lui est nécessaire comme nourriture, ne participera pas au développement normal auquel elle devrait participer et il s'en suivra des maladies exactement comme dans le corps humain lorsque nous ne donnons pas à notre corps les éléments nécessaires à sa santé, alors il se produit des carences, des défaillances, des maladies, des désordres.

Il est nécessaire que nous prenions conscience des nécessités du troupeau de Dieu de recevoir l'enseignement dont il a besoin. C'est aux pieds du Seigneur qu'on reçoit sans cesse l'enseignement du Saint-Esprit qui nous est nécessaire.

Hier le frère Vivier disait quelque chose sur lequel je suis tout à fait d'accord: c'est que nos églises ont été beaucoup exhortées mais peu enseignées; et parce qu'elles sont peu enseignées, il suffit qu'il arrive une doctrine un peu farfelue de quelque part pour que cela crée de la perturbation, des éclatements, des déchirements; et cela non seulement dans les églises, mais, ce qui est plus déplorable encore, dans le corps pastoral.

C'est catastrophique quand les serviteurs de Dieu ne sont pas suffisamment instruits, établis dans les fondements de la doctrine pour être emportés par un moindre couvrent d'air à tout vent de doctrine!

Il y a de notre part un acte d'humilité à considérer que, lors même nous aurions 25 ans de ministère, nous avons encore besoin d'apprendre, nous avons toujours besoin d'apprendre, et nous avons toujours besoin d'apprendre là où se trouve la meilleure des écoles bibliques: dans la présence mémé du Seigneur Jésus.

L'Ecriture dit : dans la première épître de Jean, que c'est « l'onction sainte qui enseigne toutes choses » et le Seigneur Jésus a dit que « c'est l'esprit de Vérité qui conduit dans toute la vérité ».

Il y a donc pour nous, serviteurs de Dieu une nécessité constante de rechercher auprès du maître l’enseignement dont nous avons besoin, l'instruction qui nous est nécessaire, afin que nous puissions nous affermir nous-mêmes, nous développer d'une manière constante et faire participer le troupeau de Dieu à ce développement dont il a besoin.

Quand nous considérons le pourquoi des anéantissements

tellement complets des réveils qui nous ont précédés - quand, on lit, par exemple, l'histoire des réveils de Wesley, 1a vie de Bramwell, on est emballé par ces gens-là; on se dit: « mais ces gens ont fait une expérience glorieuse, ils vivaient dans une époque magnifique et ils ont vu des choses extraordinaires » et je pense: « Que reste-t-il de ces réveils? » Plus rien. Tout a été rasé, saccagé, liquidé. Comment cela a-t-il bien pu se produire?

Comment se fait-il que ce premier réveil glorieux de la première Pentecôte du livre des actes a si misérablement sombré dans le Catholicisme romain? Est-ce que c'est Dieu qui a dit dans le ciel: « Je ne m'occupe plus de ces gens ! Je les laisse faire!». Est-ce que c'est Dieu qui s'est retiré? Est-ce que Dieu a perdu de Sa puissance? Est-ce que la Parole de Dieu a perdu de son acuité, de sa force? Certainement pas.

Je suis convaincu que le mal a commencé par la tête, parce que les ministres de l'Evangile ont périclité, qu'ils ont perdu le véritable contact, la véritable vie de l'Esprit, qu'au fur et à mesure des générations ils ont perdu la connaissance foncière de la Parole de Dieu, et qu'ils ne l'ont plus laissée agir en eux.

Alors il est arrivé que la nature humaine, la chair, a pris le dessus. Et l'on a commencé à assister aux disputes, aux bagarres, aux morcellements, aux tiraillements, aux éclatements, et en même temps, à la baisse de la moralité parmi les serviteurs de Dieu - et il est superflu de vous dire, mes frères , qu'elle s'est propagée dans 1'église comme une épidémie violente .

Nous n'avons pas besoin d'aller, très loin dans la méditation de l'Ecriture, mais, simplement nous reporter aux chapitres 4 et 5 de l'épître aux Ephésiens, pour savoir qu'une certaine carence morale chez les chrétiens attriste le Saint-Esprit.

Quand le Saint-Esprit est attristé, croyez-vous qu’il puisse continuer d'agir avec la pleine liberté pour accomplir l'œuvre de Dieu et rendre la Parole de Dieu efficace? Je suis persuadé, que non.

C’est une chose absolument certaine que, lorsque le Saint-Esprit est attristé, il perd de sa force, il perd de son acuité et il ne peut plus donner à la Parole, de Dieu sa vigueur d'action dans les cœurs comme cela se devrait.

Or, qu'est-ce qui se passe à l'heure actuelle chez nous? Est-ce que le Saint-Esprit, en 1969, dans nos églises, a le même pouvoir d'action qu'il y a 10, 15 ou 30 ans? Est-ce que nous sommes encore, en 1969, dans le plein "boum" du réveil, d'il y a 25 ans ou 30 ans? Nous sommes plus nombreux, c'est vrai.

Nous avons beaucoup plus d'assemblées qu'à cette époque-là, mais l'Esprit de Dieu agit-t-il encore au milieu de nous avec la même autorité? Les conversions actuelles sont-elles des conversions profondes aussi solides qu'elles l’étaient dans le passé ? Est-ce que les gens qui se convertissent sont aussi facilement baptisés dans le Saint-Esprit qu'ils l'étaient autrefois? Est-ce que la consécration des chrétiens est aussi parfaite qu'elle l'était dans le passé? Ou bien est-ce que nous sentons monter dans nos églises une escalade de mondanité de plus en plus effervescente? Combien de frère qui se plaignent d'avoir le dimanche matin une salle pleine pour le Culte et un auditoire fluide au possible l'après-midi à 1'évangélisation!

Combien d'entre nous, nous plaignons-nous d'avoir une salle archibondée quand on fait passer un film sur la mission, sur Israël, ou sur n'importe quoi! - ça peut-être le jour et à l'heure où, ordinairement nous avons la réunion de prières, mais quand c'est la réunion de prières alors il y a moins de monde ... Est-ce que vous ne pensez pas qu'il y a là un signe qui doit nous arrêter sur le chemin et nous faire nous demander si nous ne courons pas à une grande vitesse vers ce danger terrible qui a menacé nos prédécesseurs: le danger d'éteindre, de détruire et de voir disparaître dans la prochaine génération le réveil dans lequel nous sommes?

LE VIN DU MONDE ET SES VAINS PLAISIRS REMPLACERONT-ILS LA JOIE DU SAINT-ESPRIT POUR LE PEUPLE DE DIEU?

C'est la question que je me pose depuis pas mal de temps, et je crois, mes frères et sœurs, que, si nous ne réagissons pas pour mettre de l'ordre dans ces choses, si nous ne prenons pas à cœur de demander pardon au Saint-Esprit pour toutes les occasions ou nous l'avons attristé personnellement dans notre propre vie, dans nos rapports avec l'église, dans nos rapports avec nos frères - si nous ne prenons pas à cœur de nous humilier sous la puissante main de Dieu afin que Dieu puisse nous relever au temps convenable

si nous ne prenons pas à cœur de triompher de certaines choses, de certaines défections qui sont au milieu de nous, eh bien, mes frères, je crois qu’au lieu d'en arriver à ce que nous dit le chapitre 5 de l'épître aux Ephésiens « Soyez remplis du Saint-Esprit », nous serons au contraire de plus en plus enivrés de vin et nous en arriverons à aimer le plaisir plus que Dieu.

Je suis persuadé que nous courons un danger grave et si, chacun de nous, nous n'y mettons pas de l'ordre, si nous ne prenons pas à cœur de revenir au Seigneur de tout notre cœur et de toute notre âme, si nous ne prenons pas à cœur de déchirer nos cœurs devant Dieu, de nous humilier profondément sous Sa puissante main et de mettre un terme à tout ce qui, dans notre vie et dans nos rapports avec l'église et entre, nous, attriste le Saint-Esprit, alors, mes frères, le réveil de la Pentecôte sera terminé et le Seigneur nous dira un jour qu'il passe le flambeau à un autre.

Quand nous lisons les lettres du livre de l'Apocalypse, je ne sais pas si vous avez remarqué que ce n'est pas à l'Eglise que le Seigneur adresse des reproches, c'est au Pasteur, c'est à l'Ange de l'Eglise; pourquoi? Parce que Pierre nous dit que nous devons être les modèles du troupeau.

Je crois qu'il nous faut faire un rond, nous y installer à l'intérieur et dire;

« Seigneur, il faut que le réveil commence en moi, personnellement, il faut que tout ce qui T'attriste et qui attriste Ton Esprit disparaisse; il faut que Tu prennes en moi une pleine victoire; il faut, Seigneur, que Ton Esprit ait son action totale, que ta Parole ait en moi son action victorieuse ».

Il ne faut pas que nous puissions penser que la parole que nous prêchons aux fidèles qui nous sont confiés fera son effet si cette parole n'a pas d'abord fait son effet chez nous.

Quand l'Ecriture dit, dans l'Epître aux Ephésiens: « Ne mentez pas les uns aux autres » et que nous le prêchons aux chrétiens et que, nous, serviteurs de Dieu, nous n'avons pas de franchise, pensez-vous que le Saint-Esprit puisse appliquer cette parole à ceux auxquels nous la prêchons? Moi, je crois que c'est impossible!

Enfin je ne sais pas si je n'ai rien compris aux affaires de Dieu, au ministère, et à la prédication .... mais je suis pleinement convaincu que si je prêche une vérité à ceux qui m'écoutent, si cette vérité je ne l'ai pas laissé faire son œuvre en moi, elle ne la fera pas chez les autres. En tout cas, personnellement, je crois que c'est comme ça. Et je crois qu'il nous faut prendre cela au sérieux.

Dans ces chapitres 4 et 5 des Ephésiens, je ne sais pas si vous vous y arrêtez quelques fois mais, personnellement, j'ai peur de ces deux chapitres parce que toutes les fois que je me confronte avec eux, ils me condamnent. Mon cœur est bouleversé parce que je me rends comp

combien de fois nous avons failli par toutes sortes de manquements à ces paroles.

Il est dit: « Renoncez au mensonge et que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain »

Vous savez frères et sœurs, que c'est souvent bien difficile de parler selon la vérité à son prochain. Il ne faut pas penser que se taire c'est résoudre la question. Je suis persuadé que quand on se tait alors qu'il faudrait parler, on n'est pas dans la vérité.

Il faut avoir le courage de dire les choses; je crois que cela doit être notre part à nous, serviteurs de Dieu. Certes il est vrai que nous devons dire la vérité dans la charité (et c'est surtout cela qui me condamne; quand on a un tempérament violent, ce n'est pas toujours facile d'être calme. J'espère que vous prierez pour moi afin que le Seigneur m'aide à le devenir et qu'avant que je meure, je fasse des progrès).

La Parole de Dieu nous dit que nous devons être compatissants, les uns à l’égard des autres, nous pardonnant réciproquement et si nous ne le faisons pas entre nous serviteurs de Dieu, pouvons-nous penser que les membres de nos églises qui sont quelquefois à couteau tiré les uns à l'égard des autres, arriveront a se raccommoder et à se mettre d'accord? Ce n'est pas possible! Nous pourrons leur prêcher cela à longueur de dimanche, mais ils ne le feront jamais. Pourquoi? Parce que nous avons nous-mêmes attristé le Saint-Esprit et nous Lui avons enlevé sa capacité d'action au travers de la Parole de Dieu.

Il nous est dit que 1'impudicité, qu'aucune espèce d'impureté, que la cupidité ne soit pas même nommée parmi nous; si ces choses ne soit pas seulement nommées mais si elles entrent dans le domaine de notre vie, pensez-vous que le Saint-Esprit pourra reprocher ces choses aux fidèles auxquels nous prêchons?

Ça passera au-dessus de leur tête et nous pourrons prêcher ce texte là tous les dimanches pendant trois mois et au bout de trois mois nous ne serons pas arrivés à un résultat meilleur, cela n'aura rien fait du tout parce que nous-mêmes nous n'aurons pas donné accès à la Parole de Dieu, parce que nous aurons attristé le Saint-Esprit, nous lui aurons résisté, nous aurons manifesté une fin de non recevoir à l'enseignement qu'il nous donne.

Il est dit: « Qu'on n'entende ni parole déshonnête ni-propos insensés, ni plaisanteries, choses qui sont contraires à la bienséance ».

Sans tomber dans un puritanisme excessif, dans une pruderie extraordinaire, j'ai été très souvent attristé dans mon cœur de voir et d'entendre certains serviteurs de Dieu se laisser aller à des gaudrioles qui n'avaient pas de place au milieu d'un corps saint comme celui des Pasteurs. Je crois que le Saint-Esprit est attristé dans ces conditions et nous le paralysons. Il faut que nous arrivions à comprendre ces choses, à les concevoir et que nous nous attachions à y mettre de l'ordre.

Je me souviens, il y a bien des années de cela, nous nous sommes trouvés à quatre serviteurs de Dieu pour faire une mission dans une ville du sud-ouest. Nous avions loué une grande salle et, à la réunion de cette mission, il est venu, l'après-midi, une seule personne ... et nous étions quatre prédicateurs.

Le soir, il n'y avait personne, sauf quelques chrétiens. Après la réunion, nous sommes rentrés à la maison et il y avait un plat de cerises. Nous nous sommes assis autour du plat de cerises et nous nous sommes mis à parler, la conversation a dégénéré et on a raconté des histoires de démons chassés, histoires de ceci, histoires de cela.

Oh! ce n'étaient que des histoires qui s'étaient passées dans le ministère, mais c'étaient des choses risibles et racontées d'une manière risible au point que nous avons passé là une bonne heure à manger des cerises et à nous distraire d'une façon tout-à-fait enfantine.

Mais, frères et sœurs, lorsque je suis allé me coucher, j'ai senti en moi une tristesse, un déchirement extraordinaire, et le Saint-Esprit m'a dit: « Comment! vous avez déployé toute cette envergure pour avoir une seule personne à qui prêcher l'évangile cet après-midi, ce soir vous n'aviez personne, et c'est tout l'effet que ça vous fait, c'est tout le bouleversement que ça produit dans votre cœur ?

Vous êtes capables en arrivant de vous mettre autour d'un panier de cerises! Alors est-ce que vous avez compris 1'amour du Calvaire, est-ce que vous avez compris le prix de la Croix? ». Alors, mes frères, dans le fond de mon cœur j'ai pleuré devant le Seigneur.

Une autre fois, nous étions dans une semaine de prières et de jeûne, rassemblés à quelques serviteurs de Dieu avec quelques épouses, et, le deux ou troisième jour, après un temps de prière assez long, nous nous sommes arrêtés un moment pour souffler, pour boire et nous désaltérer et nous avions là, au milieu de nous, un pince-sans-rire qui : a commencé à nous pincer pour rire. Et nous avons ri un moment, oh.! bien gentiment.

Ce n'était pas quelque chose de bien extraordinaire, peut-être 20 minutes, une demi-heure, et après cela nous nous sommes remis à genoux pour prier, mais aucun de nous n'a pu ouvrir 1a bouche jusqu'à ce que nous ayons demandé pardon au Seigneur.

Nous avions attristé le Saint-Esprit et nous n'avons pas pu continuer de demeurer dans la prière, de pénétrer dans le sanctuaire de Dieu jusqu'à ce que nous ayons nettoyé cela. Les uns après les autres nous avons dû demander pardon au Seigneur de nous être laisses aller à ce moment d’effervescence.

Je crois, mes frères et sœurs, que le Saint-Esprit est exigeant.

Le Saint-Esprit, c'est l'Esprit du Dieu Saint c'est le Saint-Esprit. Nous devons comprendre ces choses et nous attacher à les conserver précieusement dans nos cœurs, devant nous d'une manière constante, afin de vivre de telle sorte que, jamais, nous n'attristions, le Saint-Esprit.

Et si quelquefois cela nous arrive, puissions-nous nous en humilier profondément jusqu'à ce que nous ayons l'assurance que le Sang précieux du Seigneur Jésus nous a purifié, que nous avons rétabli l'accord avec Son Esprit et qu'alors nous pouvons nous attendre à ce que l'Esprit de Dieu nous remplisse et agisse au travers de nous comme il doit le f aire.

Nous sommes le peuple de la Pentecôte, nous sommes le peuple de l'Esprit de Dieu; si nous voulons le demeurer, il faut qu'il soit le maître et qu'il règne. Amen.

Pasteur Marcel ROUX

Transmis par le Pasteur Edouard Kowaalski

“Venez à moi... et recevez Mes instructions.


“Venez à moi... et recevez Mes instructions.

“Venez à moi... et recevez Mes instructions.” (Matthieu 11.28-29).. Imaginez que vous êtes un enfant en train d’étudier l’astronomie. Vous venez de lire un texte à propos de la première mission sur la lune et vous brûlez de poser toutes sortes de questions à votre professeur, concernant la conquête spatiale. Des questions comme “La surface de la lune ressemble à quoi ?” ou encore “Quelle impression ça fait de marcher sur la lune ?” Et votre professeur répond : “Eh bien, je suppose que...” ou “Je pense, j’imagine que...” En fait, il n’y a jamais été, aussi doit-il improviser ! Mais le lendemain, surprise ! Voilà Neil Amstrong en personne qui entre dans votre salle de classe ! “Maintenant vous pouvez poser toutes les questions que vous voulez” s’exclame votre professeur, et Amstrong se fait un plaisir de vous répondre. Il n’hésite pas, il connaît la lune, il y a marché ! Pas de supposition ni d’hésitation : il parle avec conviction et assurance... De même pour Jésus : “Il les enseignait comme quelqu'un qui a de l'autorité...” (Matthieu 7-29). Jésus connaît parfaitement les dimensions du paradis céleste, Il sait chaque parole des hymnes chantés par le choeur des anges. Sa connaissance de la personnalité de Dieu n’est surpassée par personne, et Il souhaite partager cette connaissance avec chacun d’entre nous ! “Personne ne connaît le Père si ce n'est le Fils et ceux à qui le Fils veut le révéler” (Matthieu 7-27). Mais remarquez ce que Jésus dit ensuite : “Venez à Moi vous tous qui êtes fatigués... laissez-Moi vous instruire... et vous trouverez le repos pour vous-mêmes” (Matthieu 7.27-29). Soulignez les mots : “Laissez-Moi vous instruire”. Il vous dit en substance: “Laissez-Moi vous enseigner comment gérer votre argent, votre mariage... et vos sautes d’humeur ! Laissez-moi vous enseigner comment vivre votre vie ici-bas, et comment aller au Ciel, quand vous quitterez ce monde.” N’avons-nous pas beaucoup de choses à apprendre sur ce sujet ?.. Le siècle de l’information est devenu le siècle de la confusion ! Nous savons beaucoup trop de choses, mais nous ne savons pas comment gérer tout cela ! Nous avons besoin de réponses, de réponses que Jésus est le seul à pouvoir apporter. “Mais puis-je Lui faire confiance ?” Un seul moyen d’en être sûr : essayez !...

-Bob Gass-

Les temps sont mauvais, prenez garde

Afrique, terre de Cobaye pour les industries pharmaceutiques

FAIRE LARGE DIFFUSION S'IL VOUS PLAIT AUTOUR DE VOUS C'EST VRAIMENT HALLUCINANT COMME BÊTISE HUMAINE ! ! ! !
MIEUX VAUT LE SAVOIR ET FAIRE ATTENTION QUE DE L'IGNORER

Il est presque minuit, et nous venons de visualiser un reportage hallucinant sur la deuxième chaîne de télévision française. Depuis le mois de Septembre 2004 un laboratoire américain du nom de GEDEAD s'est implanté auCAMEROUNà Doualapour (officiellement) tester un médicament 'préventif' du nom de VIREAD sur des jeunes camerounaises saines c.a.d. SERONEGATIVES! !

A raison de 4 Euro par mois + des examens médicaux gratuits et une promesse de prise en charge en cas de contamination, les filles sont encouragées à n'avoir que des rapports sexuels non protégées avec des partenaires multiples. On leur ment que ce fameux VIREAD les protège, que c'est un vaccin et qu'elles ne pourront plus jamais être contaminées. En plus, elles auront contribué au progrès de la science!!!!

Le but (toujours officiel) de cet essai est justement de voir si le fameux viread protège. Donc après avoir absorbé cette pillule sans du tout savoir ce qu'elle contient, les filles sont livrées à la nature et reçoivent 4 Euros par mois lorsqu'elles viennent se faire tester mensuellement pour le SIDA et pas pour les autres MST tout aussi graves comme les hépatites et autres maladies virales...

(Officiellement) , 400 filles volontaires qui ne sont pas informées du tout ont ainsi été recrutées par un camerounais ayant reçu une somme de 800 000$ de ce labo américain. Beaucoup de ces filles ayant déjà été contaminées, ont été purement et simplement abandonnées dans la nature (témoignage à l'appui).


A mon avis la mission secrète ciblée est simplement de continuer à propager le sida, déjà terriblement élevé chez nous. Ne pouvons-nous pas dire qu'il s'agit ici d'un crime contre l'humanité ? Inoculer un virus de sida à Douala à des prostituées ne manque pas de stratégie. Douala est la plaque tournante du Cameroun . Ce n'est qu'une histoire de temps avant que ce virus ne se répande dans tout le pays.

Un responsable du ministère de la santé déclare sans aucune crainte de choquer que son poste a été crée après l'implantation de ce laboratoire. Donc il n'a pas pu empêcher cela et il ne peut interdire ce test. VOILA.


De tels tests se passent actuellement dans plusieurs pays pauvres tels que Haiti, Jamaique, République Dominicaine, Cambodge et d'autres pays africains,
> nous avons vu la République centrafricaine par exemple... On a parlé de 10 pays sans les citer tous explicitement. ..

Nous crions de douleur face au sentiment d'impuissance qui nous envahit devant notre petit écran d'ordinateur.

La seule réaction que nous puissions avoir est d'envoyer ce mail à tous ceux dont nous connaissons l'adresse électronique. Si vous ressentez la même chose que nous, nous vous prions d'envoyer ce mail à tous ceux qui vous sont chers.. Peut-être arriverons-nous à informer un grand nombre de personnes...

Faites attention à vous et sensibilisez vos familles!

Dr Judith Kareine Dubois, M.D
Dr Abbé Amoumbba, M.D
Professeur Marc-Antoine De Pigani, Virologue.
Daphney Saint-Pierre, Phamacologue.

Toujours sous le contrôle du Seigneur


Toujours sous le contrôle du Seigneur

Tout va bien par ici ? Toujours sous le contrôle du Seigneur ? Qu'Il te fortifie en toutes choses et toutes circonstances ; nous n'avons pas un petit Dieu ; Il nous donne Sa force et Sa puissance quand on les lui demande. Bon debut de semaine

Floribert

Le chemin des hommes droits


Le chemin des hommes droits

« Le chemin des hommes droits, c'est d'éviter le mal; Celui qui garde son âme veille sur sa voie. » .. (Proverbes 16-17).

La Bible nous dit en 2 Corinthiens 5:17 « Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. ».. Mais ce que nous constatons dans la vie de plusieurs personnes étant en Jésus, c’est qu’elles ont du mal à se débarrasser de certains péchés qui demeurent dans leur vie même après qu’elles ont expérimenté la nouvelle naissance... Elles pensent généralement qu’elles ne sont pas encore nées de nouveau. Cela peut être le cas pour certains, mais pas pour tous... Si nous réfléchissons bien, généralement, tout péché est provoqué par une source ou une cause. Et cette source est spécifique pour chaque type de péché... Par exemple si nous prenons L’IMPUDICITE, elle est généralement provoquée par plusieurs sources. Notamment : la télévision (films x), les revues x, des fois même nos fréquentations etc…C’est vrai que la bible dit que, pour résister à la tentation nous devons veiller et prier afin de tenir ferme (Marc 14-38), mais imaginons quelqu’un qui veille et prie et va ensuite regarder un film x. Ce film qu’il regardera lui donnera toutes les dispositions requises pour tomber dans le péché de l’impudicité malgré le nombre d’heures qu’il aura fait dans la prière... Alors, nous devons fuir les sources de nos péchés qui sont encore dans nos vies afin de nous débarrasser du péché qui n’honore pas notre Seigneur Jésus... Nous devons aussi savoir que la prière et la méditation de la parole de Dieu sont des moyens très importants pour lutter contre le péché, ... Nous ne pouvons combattre tous les péchés.. Cherchons à déterminer les sources de nos péchés et combattons les ou fuyons-les.. (Hébreux 12-14) ..

Donald SORO-

"NOS COMPLEXES : L’INFÉRIORITÉ"


"NOS COMPLEXES : L’INFÉRIORITÉ"

Juges 6 :

"NOS COMPLEXES : L’INFÉRIORITÉ" … Le personnage de ce chapitre est Gédéon. Il souffre d’un complexe d’infériorité en raison de sa situation sociale et familiale : « Ma famille est la plus pauvre [...] et je suis le plus petit »... Complexe fréquent, pour des raisons semblables ou différentes... Voyons tout de suite comment Dieu opère pour le guérir... Il l’apostrophe d’abord avec un vibrant « vaillant héros ». Il use ensuite d’un stratagème qu’il pouvait seul imaginer. Au lieu de vingt-trois mille soldats levés par Gédéon, il ne lui en laisse que trois cents. Ainsi notre général ne devra-t-il compter que sur Dieu pour vaincre.. Et il accompagne cette décision de deux encouragements : « Je suis avec toi [...]. Va avec la force que tu as »... Lequel d’entre nous, à l’image de Gédéon, serait sans aucune capacité ? Il y a en chacun d’entre nous une vitalité peut-être non révélée, non exploitée, mais existante. Il s’agit de la faire éclore et de la développer... Ami qui vous croyez inférieur à ceux qui vous entourent, découvrez-vous tel que Dieu qui vous a créé vous voit. Dites comme David : « Je te loue, Seigneur, de ce que je suis une créature merveilleuse. » Ajoutez comme lui : « Je suis pauvre et indigent, mais l’Éternel pense à moi ». Croyez en Dieu, et avec sa grâce, croyez en vous... Ce double cheminement sera la base de votre guérison..

. - Paul MOREAU -

vendredi 27 août 2010

Serving the Nations - Intercessors letter nr. 16



Almere, August 27h 2010

Dear Intercessor Friends,

May we walk with you through our agenda to oversee an exciting year.

New York; intercession for the UN

Our previous letter was mailed early in September 2009, when I was about to follow Helene to New York, where, for the 2nd time several hundreds of intercessors from around the globe gathered to pray for the UN. In 2007 Helene had surprised the audience, and in a few cases irritated them, as she distanced herself in the prayer points from the UN and its strategies. Some were of the opinion that the UN was a good organisation that through prayer even might become a Christian organisation. Over the years Helene visited eight UN and G8 conferences, mostly as an intercessor with a press pass, and she discovered quite the opposite.

Nevertheless, this time the International Prayer Council invited her again to contribute prayer points (in short): 1) The UN is, after the League of Nations, the second effort to make a One World government, under Lucifer; the UN implicitly promotes a New Age World religion. 2) Since the early 90ties the member states are led to shift authority more and more from democratically elected representatives to activist NGO’s who only represent their own viewpoints; the UN calls the growing co-operation with them “global governance’’ but it is a “hijack of democracy”. 3) The concept of “sustainable development” has become the highest value in UN-treaties, and in the Millennium Development Goals, but the shady definitions clearly show that the worship and survival of Mother Earth is the leading principle. This is nothing less than an emerging global idolatry.

Helene’s contribution was highly appreciated. The Group of about 400 intercessors from all continents prayed for over 50 UN-ambassadors who came for that occasion.

New York: Dutch liquor policy to Native Americans

We moved on to Albany and then back to New York, to meet with Native American leaders and to repent of the Dutch liquor policy to Native Americans from the very first time the Dutch landed in those regions. The Dutch used alcohol to make the Native Americans drunk in order to cheaply buy their goods (hides) and their lands.

At the Hudson quay, where the liquor was unloaded by the ton, we confessed – that we had not recognised them as the God-appointed custodians of the land; – that we sold alcohol instead of sharing the gospel; – that we used alcohol to incapacitate (and humiliate) the First Nations in order to impoverish them; – that we sold alcohol to addicted Natives who pawned their clothing and their tools; – that we sold alcohol notwithstanding the chiefs begging to not sell alcohol to their young men, even after it was forbidden; – that we robbed the dignity of the Native Americans, because the Dutch were not ashamed to be drunk, but they, with their sense of dignity, were, and very deeply so. The Lord gave us tears to weep and gave the Native American leaders the grace to forgive.

In the centre of Manhattan, at the corner of Pearl street and Coenties Alley, a rectangle in the pavement shows the place of the first ever pub, later the first ever town hall. This also shows that there is a connection between alcohol and government. In that yellow rectangle a Native couple, Mohawks, both former addicts, heard our confessions. How we wept! Then something beautiful happened. The name Manhattan, Manahatta, is a Native expression for “For ever drunk”. Suddenly the Mohawk pastor proclaimed, heard himself proclaim, out loud: “This place shall no longer be called “For ever drunk” but “Place of sound mind”. Turning around to the surrounding skyscrapers he pointed his finger, prophetically: “Place of sound mind, place of sound mind, place of sound mind”. That was monumental. All of us joined in.

The last day we went to the UN headquarters. The Native leaders confessed that their worship of “the Creator” had corrupted into worship of the land, which was an opening for the occult. The Dutch confessed that the selling of liquor became an opening for the occult as well. We realised that, in the course of 400 years, both dynamics had grown to international proportions: the worship of Mother Earth by the UN and the worship of money in Manhattan. Evidently the place had and has a God-given potential to grow to international importance, but the gospel was the missing ingredient to reach her destiny: “Place of a sound mind’’! Five days earlier Helene could inspire prayer inside the UN-building; now we walked around the building, proclaiming God’s victory, over the Native Americans and over the world.

New York: the effect

We had prayed on the very spot of the first ever church building in New York. Three months later, the Collegiate Church, the congregation with the longest history in New York, realised that with all the festivities around New York 400 years, no mention was made of the atrocities of the white (Dutch) people against the native Americans. And they made a public apology. It was broadcasted internationally.

Our prayer is that at last the topic of reconciliation will reach the agenda of the white churches and the white governments. Confessing corporate historic sins is presented in Leviticus 26:40-41, is modelled in Daniel 9, Ezra 9 and Nehemiah 1, and is an ingredient of preparing a nation for the return of Christ and the judgment of the nations.

Prayer for ten nations

Last October Pieter taught in the YWAM School of Intercessory Prayer, Scotland. He does this once or twice a year somewhere in the world and loves it, this time in Scotland in combination with the School of Frontier Missions. One thing stood out this time. Wednesday evening was scheduled “prayer related to the teaching” (which erupts anyway during the teaching sessions, but this evening was planned for it). Among staff and students ten nations were represented, five from Norway and Sweden. A tough thing in Scandinavia is the “Jante law”, the lie that leadership is wrong, dangerous, proud, not to be trusted, not to be pursued… In other words: the “Jante law” is a stronghold, exactly according to the definition of Paul in 1Cor 10:4-6: a pile of disconnected lies that manages to dominate a person or people to the point that change is believed impossible. What to do against a stronghold? Just as Paul instructs: 1. To call these lies lies, 2. to confess living the lie, 3. to speak the biblical truths, 4. to pray those truths, and then, only then, 5. to live those truths. So what we did was this. The Scandinavians standing in the midst of the other eight nations, went through each of these five steps, groping for words and praying for revelation. The difficult part came in phase 3: proclaiming the biblical truths concerning leadership. All physical, mental and spiritual strength was needed, even against manifest evil spirits who resisted these truths, before the breakthrough came and the five Scandinavians were gloriously set free from the stronghold. Nations can be healed; it was taught and now also experienced.

European Prayer Forum, Timisoara, Rumania

We had a wonderful time, joining Ioan Peia and his team in Timisoara. For four days there was 24/7 prayer, there was 24/7 reading through the whole Bible and there was 24/7 worship (with only brief testimonies and introductions to prayer), really very simple and very holy. Holy is the word indeed, for the peace of the Lord was always there, sometimes overwhelming all of us. The closing off of the 24/7 Bible reading was special: When in the prayer room on the seventh floor Revelation 21 was finished, the whole 400 audience, every one in his own tongue, read out loud the last chapter of the Bible. In the meantime little notes had been distributed, indicating 3-4 chapters of the Bible, together covering the whole Bible. We then spread through the space of the church, directed our voices in all different directions and in one quarter of an hour, each reading in his own tongue the 3-4 chapters on his note, proclaimed the whole Bible over the continent of Europe. This whole 24/7 Bible reading and worship was coined “the minimum protocol to welcome the King”.

Helene was asked to introduce the prayer for the EU. When we prayed for the Islam she shared also, gleaning from a Messianic prophet: Islam states that god has no son, which is in fact a bitter fruit of Jewish influence; however, when Israel will admit that God does have a Son, that will break the power of Islam. The night after we prayed accordingly, Mecca experienced an unprecedented rainfall!

Global warming or climate change or what?

In December in Copenhagen the UN-Climate Summit convened. Over the years Helene attended eight UN and G8 conferences, and summarises the following.

In 1992, at the Rio de Janeiro UN “Earth Summit”, a treaty was initiated, based on the assumption of global warming. In 1997-’98 these “Kyoto protocols”, trying to regulate CO2 emissions, were presented and heavily debated. At that time some 9000 scientist s , most of them not or even dis-invited to Kyoto, publicly and together disagreed with the assumptions, the procedures and the conclusions. Between Kyoto ‘98 and Copenhagen ’09 there was enough scientific debate, causing the issue to change from global warming to climate change (not insignificant!), but not enough to prevent the issue being politicised: to question the issue became politically incorrect. In the meantime the number of 9000 opponents found itself growing to 32000. The fact that some of the research data and research procedures were not so scientific increased the global warming/climate change scepticism. This is the scientific issue.

Parallel to this debate runs the issue of “blaming” the rich nations into paying the “necessary” industrial change for the poor nations. This concerns billions and billions of dollars for industrial restructuring. Behind all this, as a third issue, looms the concept of “protection/survival of Mother Earth” .

Altogether in the Copenhagen Climate Summit a scientific, an economic and a philosophic issue cause an increasingly hot political debate, blurring the truth and heightening the tension around all three topics.

A oneworldgovernment?

The Draft Copenhagen Treaty presents a “Conference of Parties” (COP), that is supposed to organize the legislation and the financing of this enormous project. The COP is not democratically elected. Critics label this setup a runup to a oneworldgovernment, socialist in nature because of the element of global redistribution of wealth. The UN is said to be an unmanageable, money wasting and corrupt institution; can the COP, appointing her own executives, with this enormous responsibility, be expected to be different?

The push towards a oneworldgovernment has a long history. The Copenhagen Treaty can hardly be understood as not another try in the same direction. The emphasis in the 180 page document on the new ethics, sustainability, responsibility for the environment and for poorer nations speak a loud message.

Sign of the end time?

Jesus warns us to be watchful and alert. Since the building of the tower of Babel the concept of oneworldgovernment is hot in world politics, and alive in Islam, freemasonry, Buddhism and now in the UN (even with a one world religion around Mother Earth). But the concept of oneworldgovernment originated by its creator, the coming King of kings and presidents. Only He can, and will, rule in justice and righteousness; only He can guarantee peace and justice.

Three evenings on ‘Jesus comes’

In January and February we taught on how to be prepared for the coming of Jesus. We touched on

- The core. The message of reaching and blessing the nations runs all through the Bible. Israel and the Church are called for no other reason than to show God to all nations, to disciple all nations.

- The way there. What is often coined “end time” is in fact transition time, transition time from history without Jesus as visible Ruler, to the Realm of Peace with Jesus as visible Ruler. Prophets in the OT, Jesus, Paul and John give a clear picture: God turns history into that direction. The emphasis in their teaching is not on the precise sequence of things, but on the importance of being ready for whatever happens. The Church in our time is either overexcited or avoiding this topic, and that is not right.

- The Realm of Peace. The Bible presents a clear picture: at Jesus’ return life does not stop, but continues (a good “1000 years”) “under an open heaven” and under a holy King. This clear picture makes us long for it and makes us pray for it: ”Come Lord Jesus, your kingdom come”. (The realm of peace precedes the final judgment and the “new heaven and new earth”).

90 day fast in Sierra Leone, and then a covenant?

Last year in New York, during the IPC-conference, Helene met a prayer leader from Sierra Leone who told her that their president had dedicated his nation to God. To make a long story short, an e-mail exchange between this lady and me resulted in her request: “Please, write a letter to the president in which you explain the spiritual significance of dedicating a nation to God, the possible follow-up through covenanting, and the conditional role of the church in all this”.

Only after I arrived, early March, it dawned on me what really was happening: – the Christian president again, like in 2009, calls for a national 90-day fast, from 20/4 -19/7/2010. – He sends a team, including myself, through the nation to sensitise the nation to this fast; – in Sierra Leone the spiritual is allowed, even expected, to play a role in the public and political life; also Islamic politicians support this, wanted the team to pray for them; –the nation has a healthy family life and little hiv; – the nation is very poor, but wants to get out of the poverty mentality by giving $ 100,000 to Haiti; – the unity among spiritual leaders is growing and their openness to accept my teaching on the responsibility of the church was heart-warming; – recently also the capital city Freetown has been dedicated to God; – the option of covenanting the nation to God was embraced and at the last strategy meeting it was prayed that Sierra Leone might become God’s next “pilot project” in Africa!

We travelled 1400 km through the whole country, mainly along jungle roads. I talked to the president, to several ministers, to mayors and tribal chiefs in eight cities and to many, many spiritual leaders. To them I emphasised that the authority of the Church – and her resistance against wrong tolerance - is in 1. her unity, 2, her holiness and 3, her divine vision for her nation. I heard some awesome testimonies on the result of the fast last year, and high expectancy for this year.

It was an awesome experience; a nation still recovering from the atrocities of civil war, 1991-2001, now gearing up to be a nation under God. (I have not yet heard of the out come of the 2010 fast.)

Pastors in Kono: “We knew it, but did not practice it. Let us now drop our church programs and start a city program”.

City council, with Islamic mayor, testifying of four answers to prayer at city level through the 2009 fast.

Tribal chief (middle) testifying how he turned from Islam to faith in Jesus; all chiefs, also the Moslems, applauded.

Ffald-y-Brenin, Wales; the presence of God

Early May we visited this retreat centre and house of prayer, expecting the presence of God because of the testimonies, and indeed, his presence was evident. In an area of outstanding natural beauty, in spring colours, with a tradition of prayer of seven centuries, we joined the rhythm of daily prayer, and were greatly blessed (one morning we spoke at the regional prayer day, but that is not what we came for). The chapel, the prayer room, the cross overseeing the valley… we were surprised how physical places can be holy sites.

Brussels, Congo celebration.

In June, 50 years of de-colonisation of Congo was celebrated. Belgian Christians had worked hard to recognise the complete history, but hit many walls. As many and convincing as the positive responses had been towards our reconciliation efforts in African nations, at government level, so hesitant and reluctant and suspicious were the responses in Brussels towards any effort to organize a celebration with emphasis on reconciliation, even on the part of Africans. Many Africans living in Europe respond very differently from Africans in Africa towards the past. But whatever they think, the Europeans must think and respond for themselves, and it is in Belgium no different from the Netherlands: Christians are very reluctant to admit their role, and politicians even more.

Thüringen, on the slopes of the Thüringer Wald

Just this month we were offered a week of holiday in a Christian retreat centre in Thüringen, in former East Germany, with the request to do some research on that region, because there is so much depression. Indeed, twenty years of capitalism have led to major unemployment and young people leaving the region. But we discovered something (certainly discerned by others before, but in this context?): a significant part of German history, even of European history, has got Thüringen as background. The cities Gotha, Erfurt, Weimar and Jena are in Thüringen; names like Von der Vogelweide, Luther, J.S. Bach, Goethe, Schiller, Hegel, Fichte, Marx, Klee, Kandinsky, Gropius, van Doesburg, the phenomena like battle of Jena, Bauhaus, Weimar Republic, Hitlerjugend, Buchenwald, these are all of European stature and… all connected to Thüringen! What can it mean that depression rules that region?

We were offered a week of holiday. At the end of the week we concluded that it was an adventurous week indeed, with divine appointments and revelation. We are working on a prayer strategy for this region.

These are the highlights. Of course we have some involvement in our own country. And trips to India and Burundi are in pencil. And we have plans/prayers to move house. This year both of us turn 70, and in several ways we are celebrating this. How faithful and caring is our God and Father.

Blessings to you all.

Pieter and Helene Bos

Pieter Bos
Serving the Nations
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