mardi 3 août 2010

LE BAPTÊME DU SAINT-ESPRIT




LE BAPTÊME DU SAINT-ESPRIT

Maintenant, pourquoi recevrait-t-on un baptême du Saint-Esprit sans la manifestation de puissance du parler en langues ? Pourquoi dirait-t-on : "Moi, je veux être baptisé du Saint-Esprit mais pas des langues, parce que c'est dangereux, je me méfie, on m'a dit qu'il y avait des langues démoniaques, alors je suis prudent…" Non, pas du tout ! Il ne faut pas rejeter les choses de Dieu parce que Satan fait des contre-façons ! Il faut accepter tout ce qui vient de Dieu en demandant le discernement au Seigneur, et en disant : "Seigneur, tu m'as promis des bonnes choses. Le Saint-Esprit, c'est la meilleure des bonnes choses. Seigneur, si avec ton Saint-Esprit il y a ce signe initial du parler en langues, qui va m'édifier dans le Seigneur, et qui va m'édifier dans l'Esprit, Seigneur, je veux le recevoir, avec le reste, je veux le paquet complet, je ne veux pas faire le tri de ce que tu veux me donner, j'accepte tout"... Et ils l'ont accepté, et nous voyons le changement radical de ces juifs qui étaient timides, qui étaient craintifs, qui avaient peur d'être persécutés, qui avaient peur de la mort, qui se cachaient, et qui d'un coup, deviennent des disciples remplis de puissance et vont dans la rue sans crainte. Et nous voyons par la suite, quand Pierre est traduit devant le Sanhédrin, et qu'ils lui disent : "Mais enfin, vous avez rempli Jérusalem de ce nom, on vous l'interdit !", et il ose dire, sachant qu'il risque sa vie : "Il vaut mieux obéir à Dieu qu'aux hommes"... Nous sommes dans la fin des temps, le Seigneur revient bientôt, et Il veut faire lever un peuple qui soit rempli à nouveau de Son Esprit, pour encore une fois annoncer la repentance et le pardon des péchés en Jésus, pour guérir des malades, pour ressusciter des morts, chasser les démons en Son Nom, et pour témoigner de la miséricorde et de la puissance de Dieu. Il faut encore un peuple comme ça, un peuple de témoins, d'ouvriers qui soient remplis de Son Esprit...

Des miracles extraordinaires se faisaient par les mains de Pierre, par les mains d'Etienne, par les mains de Philippe, des miracles extraordinaires qui attiraient des foules ! Ils n'avaient pas de photocopieuse, ils n'avaient pas d'imprimante laser, ils n'avaient pas d'imprimerie, ils n'avaient pas de radio, ils n'avaient pas de télé, ils n'avaient rien de tout ça, ils ne pouvaient pas imprimer dix mille tracts quand il y avait une campagne d'évangélisation, ils n'avaient rien, mais ils avaient … la puissance du Saint-Esprit ! .. Ah ! Il suffisait d'un miracle, un boiteux guéri à la porte du temple, par Pierre et Jean qui montaient à la prière, et c'est la foule qui s'assemble. Et c'est les gens qui viennent en disant : "Mais nous, on en veut aussi un peu… ! et moi, et moi ?" Les malades, les éclopés, les aveugles qui étaient là, ils venaient parce qu'ils voyaient Dieu à l'œuvre… Ils n'avaient pas besoin de feuilles d'invitation ! Aujourd'hui, c'est la même chose. Laissons de côté les papiers, les feuilles d'invitation, même la radio, la télé, toutes ces choses. Laissons de côté même je dirais, les cassettes, les livres, et pourtant on en distribue, mais ce n'est pas la chose principale. Ce sont des instruments dont Dieu se sert, qu'il veut donner pour sa gloire, mais n'essayons pas de remplacer la vraie présence et la puissance du Saint-Esprit par des objets, des outils de travail... Quand il y a la puissance du Saint-Esprit, on peut utiliser des cassettes et des choses qui permettent de voir la puissance à l'œuvre, mais c'est encore mieux quand dans nos vies nous sommes remplis de cette puissance, et là nous manifestons les œuvres du Seigneur. Alors, la publicité se fait toute seule. Les foules vont accourir. Chaque fois qu'il y a un réveil, les foules accourent. Parce que Dieu est présent et Dieu se manifeste, et c'est ce qui s'est passé dès le début...

.. Le cas de SAUL :.. Alors ça a excité la colère des gens religieux : le sanhédrin, toutes ces vieilles barbes-là, ces vieux pontes, qui avaient ranci dans la loi, et qui étaient là, tous bardés de leur doctrine et de leurs diplômes, qui voyaient la puissance de Dieu à l'œuvre, mais en dehors d'eux. Ils étaient jaloux et ils ont voulu étouffer toute manifestation. Mais on ne peut pas étouffer Dieu. On ne peut pas étouffer Dieu : ça débordait de tous les côtés…ils essayaient de retenir…ça fuyait de tous les côtés ! Et ils essayaient mais ne pouvaient pas. Le Saint-Esprit se répandait partout, il n'y avait rien à faire, on ne pouvait pas empêcher ces gens-là de parler. Jérusalem tout entière était remplie du nom de Jésus... Parmi ces pharisiens, il y en avait un qui était le plus terrible, c'était Saul de Tarse…et on va voir ce qu'il a fait, et ce qu'il disait. Dans Actes, à la fin du chapitre 7, ils sont en train de tuer le premier martyr, Etienne, qui voit le ciel s'ouvrir et Jésus à la droite du Père. Quelle belle mort il a eue ! Juste avant de mourir, il a vu le ciel s'ouvrir, Jésus à la droite qui l'accueillait, qui se lève pour l'accueillir, comme devant un grand de ce monde. Jésus se lève à la droite du Père pour l'accueillir.. Tous les intégristes, qu'ils soient catholiques, musulmans, juifs, ou autres, croient servir le vrai Dieu. Ils sont remplis du même esprit de meurtre et de menace pour ceux qui, comme Etienne, sont remplis de l'Esprit du Seigneur...

Saül avant son Appel .. Le Seigneur, tout de suite se révèle à Saul, et lui dit : "Il te serait dur de regimber contre les aiguillons. Tu vas devenir un instrument entre mes mains. Tu vas devenir quelqu'un que je vais utiliser. Je vais te faire passer par la nouvelle naissance, et tu vas comprendre ce qu'est la vie en moi".. A ce moment-là, Saul était encore un meurtrier. Il n'était pas encore sauvé, il n'était pas encore baptisé du Saint-Esprit. Il est tout simplement touché par Jésus, qui se révèle, et qui lui dit : "Je suis Jésus"... En un instant, Saul a compris que c'était Jésus qu'il était en train de persécuter. Saul a vu Jésus, et en un instant, Jésus lui a révélé qu'il se trompait à fond. Il ne pouvait pas se tromper plus. Il croyait servir Dieu, il servait le diable. Il réalise en un instant que toute sa vie s'écroule. Ça a dû faire un film rapide dans sa tête, cette vie de pharisien, de légaliste religieux, tout, et finalement…"Je suis complètement à côté de la plaque". En un instant, il réalise tout, qu'il est complètement à côté du plan de Dieu. Il n'a pas eu l'orgueil de rejeter la révélation, il a ouvert son cœur, et a dit : "Seigneur, que veux-tu que je fasse ?"...

Henri VIAUD-MURAT

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