mardi 29 septembre 2009

Exhortation et Prière (Bureau de l'Evêque) du mardi 29 septembre 2009


Pensée : Les réalités du ministère
Actes 28. 1 à 2 et 2 Timothée 4. 7 à 18

Nous avons tendance à parler plus des épitres de l'apôtre Paul que de son ministère, de sa vie de serviteur de Dieu, des différents combats liés à son appel.

Ces passages nous relatent effectivement l'un des moments difficiles dans le ministère de l'apôtre Paul. Ils montrent que le ministère est un mélange de joies et de pleurs ; une succession de saisons pluvieuses et sèches ; un ensemble d'échec et de succès.

Même sur le plan naturel, une saison faite continuellement de pluie, détruira les plantes et le sol et il sera difficile, voir impossible de faire des récoltes. C'est la même chose sur le plan spirituel, en tant que serviteur de Dieu, il est fondamental de comprendre que le ministère est une succession de haut et de bas. Nous devons être prêts à affronter cette évidence dans notre marche avec Dieu.

Verset 3 :
Nous devons rappelés ici que l'Apôtre Paul était en route dans le froid pour être incarcéré. Malgré la situation dans laquelle il se trouvait, il ne s'est pas laissé abattre par l'oisiveté ou par le replis sur soi. Il trouvait toujours une occasion pour se rendre utile même aux sentinelles chargées de sa surveillance. L'apôtre a eu à ramasser un tas de broussaille pour activer le feu pour que tous restent au chaud.

La question qu'on doit se poser est la suivante : suis-je prêt à être utile à l'Église, à mon prochain même dans les moments difficiles?

Dans le ministère, il ne faut pas toujours attendre qu'on vous demande un service, il faut être prompt à rendre service à autrui, à l'Église.

Aucune tâche, aucun travail qu'on fait pour Dieu n'est secondaire ou même ridicule. Dieu récompense toujours ses ouvriers quels qu'ils soient et quoi qu'ils fassent.

En tant ministres du Seigneur, nous devons prendre conscience que, plus on est utile pour Dieu, pour l'Église, pour son prochain, plus on est exposé à toutes formes d'attaques et de critiques.

Il n'existe aucun ministère qui produit le feu sans se brûler. Tout ministère qui porte des fruits sera exposé à toutes formes d'attaques et de critiques de la part du diable et des hommes.

Le moment favorable que le diable utilise pour attaquer l'homme c'est dans les temps de faiblesses, quand ses capacités physiques, spirituelles, morales, émotionnelles ou financières sont diminuées.

2 Timothée 4. 7
Le ministère n'est fait ni pour les faibles, ni pour les peureux mais pour les courageux, pour les personnes prêtes à prendre le risque avec Dieu. Le ministère est un bon champ semé de nombreux embuches.

1- Le ministère est un combat :
Dans le ministère, on sera toujours confronté au monde, aux puissances des ténèbres. Le ministère nous met en face des forces qui voudront nous empêcher de terminer notre course.

2- Le ministère est une course :
Dans une course il faut au préalable un temps de préparation, une mise en forme. La préparation dans la prière, le jeûne, la lecture de la Parole de Dieu.

3- Le ministère c'est être capable de garder la foi :
Le Seigneur connaissant lui-même les difficultés de l'homme à garder la foi, raison pour laquelle il se posait la question de savoir si à son retour, il trouvera encore la foi sur la terre?
(Luc 18. 8).

La prière quotidienne qu'on doit adresser au Seigneur c'est de nous aider à garder la foi, à continuer à croire en lui, en sa parole.

L'apôtre Paul avait une certaine attitude, un type de comportement vis-à-vis des moments difficiles auxquels il était confronté dans son ministère.

Verset 9 à 10 et 14 à 15 :
L'apôtre Paul était préparé à l'abandon, au rejet, à l'accusation, à l'humiliation, à l'échec, etc. Son onction et son statut ne l'avaient pas exempté de la souffrance et des difficultés du ministère.

Verset 16 :
Malgré l'humiliation, l'apôtre Paul a préservé son cœur contre les murmures, la rancune. Il a pardonné à toutes les personnes qui lui ont fait du mal.

La défaite dans le ministère arrive également quand on commence à ressasser les choses qu'on aurait du faire ou oublier de faire.

Verset 17 à 18 :
L'apôtre Paul n'avait compter que sur le Seigneur pour tenir ferme face à tous les périls subis dans son ministère. Il savait pertinemment que la confiance aux hommes ne pouvait le conduire qu'à l'échec.

Verset 28. 4 :
L'apôtre Paul n'a pas été influencé par l'approbation et l'attitude des hommes mais par celle de Dieu.

Dans le ministère, on sera toujours tenté de rechercher l'approbation des hommes; mais gardons nous de nous y fier car elle peut contribuer à notre chute. Il est essentiel de toujours chercher l'approbation de Dieu et non celle des hommes.

Dieu ne permettra jamais au diable de nous arrêter dans notre course tant qu'on restera attaché à lui et à lui seul.

Cette exhortation et ces versets de quelques épitres de l'apôtre Paul nous montre comment le Seigneur nous interpelle, nous demande, à être prêt au combat et à garder la foi pour se maintenir dans la course afin d'arriver au but qu'il a fixé pour notre ministère.

Évêque Dr F. M. Mawit

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