Par L'Evêque F. M. Mawit
"LES MYSTERES DE LA PROVISION DIVINE"
En plein désert, Israël a expérimenté la puissance du Dieu pourvoyeur. Les passages du Psaumes 105 : 39-41 témoignent que l’Eternel fit venir des cailles et qu’il rassasia son peuple du pain du ciel; il ouvrit le rocher et les eaux coulèrent, elles se rependirent comme un fleuve dans les lieux rides. Le pain du ciel est ce qui est appelé communément manne, ce fut une grande et merveilleuse expérience que les enfants d’Israël connurent. (Exode 16 : 14-35).
1. La provision était liée à La rosée
Exode 16 : 14-18 : “Quand cette rosée fut dissipée, il y avait à la surface du désert quelque chose de menu comme des grains, quelque chose de menu comme la gelée blanche sur la terre. Les enfants d'Israël regardèrent et ils se dirent l'un à l'autre: Qu'est-ce que cela? Car ils ne savaient pas ce que c'était. Moïse leur dit: C'est le pain que L'Éternel vous donne pour nourriture. Voici ce que l'Éternel a ordonné: Que chacun de vous en ramasse ce qu'il faut pour sa nourriture, un omer par tête, suivant le nombre de vos personnes; chacun en prendra pour ceux qui sont dans sa tente. Les Israélites firent ainsi; et ils en ramassèrent les uns plus, les autres moins. On mesurait ensuite avec l'omer; celui qui avait ramassé plus n'avait rien de trop, et celui qui avait ramassé moins n'en manquait pas. Chacun ramassait ce qu'il fallait pour sa nourriture.”
Les versets 14 et 15 nous montrent que la provision ou la manne venait après que la rosée qui couvrait la surface du désert soit dissipée. La rosée qui couvrait le sol n’est rien d’autre que la manifestation de la présence divine. C’est aussi l’image de la présence du Saint-Esprit qui agit en nous. Notez que la manne ne venait jamais avant la rosée, mais elle suivait toujours la rosée.
C’est la présence de Dieu qui nous amène la provision. Le comble est que les gens courent après la provision au lieu de rechercher la présence de l’Esprit de Dieu en eux.
2. C’est l’Eternel qui détermine dans sa souveraineté la taille de notre provision
Aux versets 17 et 18 nous voyons quelque chose d’extraordinaire. La Bible nous dit que celui qui ramassait beaucoup n’avait rien de plus, et celui qui ramassait peu n’avait rien de moins. Dieu permettait aux uns de ramasser plus et aux autres de ramasser peu, mais tous avaient juste ce qu’il fallait pour satisfaire à leurs besoins. Ceci nous montre que la bénédiction divine est toujours proportionnelle à nos besoins et aux charges que nous assumons.
Souvent Dieu pourvoit en fonction de la mission et de la charge que nous sommes appelés à remplir. Plus la mission est grande plus la provision sera grande et si la mission est petite la provision sera autant petite. Si Dieu nous donne beaucoup, c’est que notre mission est grande et nous rendrons aussi beaucoup compte à Dieu. Ainsi il est écrit qu’on exigera davantage à celui à qui l’on a beaucoup confié... (Luc 12 : 48). C’est notre droit de demander plus de provision, plus de grâce et plus de soutien si nous sommes conscients de la grandeur de la mission qui nous a été confiée. Une grande mission avec peu de provision aura du mal à évoluer et à accomplir ses objectifs.
3. La Grâce divine est la source de notre Provision
Dieu dit aux enfants d’Israël de sortir pour ramasser la manne pendant six jours et de ramasser une portion double le sixième jour, car ils ne devraient pas sortir le septième jour qui était le jour du repos. Mais quelques uns étant sortis le septième jour ne trouvèrent rien. Ceux qui désobéirent à l’ordre de Dieu pour sortir le septième jour oublièrent que le simple fait de sortir ne suffisait pas, il y avait aussi l’effet de la grâce de Dieu. Ils ne ramassaient pas la manne parce qu’ils sortaient, mais parce que Die la répandait sur terre pour eux. La preuve est que quand ils sortirent d’eux-mêmes le septième jour, ils ne trouvèrent rien.
Dieu veut que vous soyez conscients de l’effet de sa main et de sa grâce derrière tout ce que vous pouvez avoir, devenir et faire.
Nous devons comprendre que nous réussissons dans la vie, non seulement parce que nous nous sommes beaucoup battus, mais parce que Dieu a béni nos efforts. Car il y a des gens qui se sont battus autant et même plus que nous et qui ne sont rien dans cette vie. Nous avons ce que nous possédons, nous sommes devenus grands et nous avons réalisé plein de choses, non à cause de notre intelligence, de nos relations ou de notre force, mais par la grâce de Dieu.
C’est pourquoi confions-nous dans la grâce et la puissance de Dieu qui sont au-dessus des temps et des circonstances.
4. Que notre confiance soit placée dans le pourvoyeur et non dans la provision
Exode 16 : 19-20 “ Moïse leur dit: Que personne n'en laisse jusqu'au matin. Ils n'écoutèrent pas Moïse, et il y eut des gens qui en laissèrent jusqu'au matin; mais il s'y mit des vers, et cela devint infect. Moïse fut irrité contre ces gens.”
L’une des recommandations de l’Eternel sur la manne concernait la conservation. Dieu dit aux enfants d’Israël de ne rien garder jusqu’au matin (au lendemain). Ils devraient tout manger le même jour; et le seul jour où il leur était permis de conserver leur repas jusqu’au matin était le sixième jour, car ils ne sortaient pas le septième jour (Exode 16 : 19-20). Là encore, il y eut des gens qui en laissèrent jusqu’au matin; il s’y mit des vers et cela devint infect.
En donnant cette recommandation, l’Eternel voulait que son peuple apprenne à placer sa confiance, non dans ses réserves mais, en celui qui pourvoit. Dieu n’est ni contre les réserves ni contre les économies, c’est bien d’économiser; mais il veut que notre confiance soit placée, non dans nos économies, mais dans sa puissance.
Lorsqu’il y a des réserves sans Dieu, la fin des réserves sonnera aussi la fin de toutes choses. Mais lorsque nous nous confions en Dieu, même quand il n’y aura plus des réserves Dieu ouvrira des portes pour d’autres bénédictions. Voilà pourquoi Jésus dit qu’à chaque jour suffit sa peine et il nous demande de ne pas nous inquiéter du lendemain, car le lendemain aura soin de lui-même (Matthieu 6 : 34)
5. Dieu peut pourvoir
“La maison d'Israël donna à cette nourriture le nom de manne. Elle ressemblait à de la graine de coriandre; elle était blanche, et avait le goût d'un gâteau au miel.” (Exode 16 : 31)
Nous donne une idée claire sur ce qu’était réellement la manne, elle ressemblait à une graine de coriandre. La coriandre est une plante méditerranéenne croissant en Israël et en Egypte, dont les graines petites et épicées sont grises. Notez bien que le peuple d’Israël n’était ni en Israël ni en Egypte, mais en plein désert, et le désert a des plantes qui lui sont propres. Mais Dieu donna à Israël une nourriture de type méditerranéen en plein désert. Cela pour leur montrer qu’il pourvoit au-delà des pensées, des attentes, des voies et des considérations humaines. Car ses voies ne sont pas nos voies et ses pensées ne sont pas nos pensées.
Il est un Dieu de surprise et il est au-dessus des temps, des circonstances et ses climats.
Anne avait demandé un enfant à Dieu, mais lui en donna six.
Salomon avait demandé la sagesse à Dieu; il lui la donna et il lui ajouta la richesse, la gloire et bien d’autres bénédictions. Il sauve ceux pour qui nous prions et en plus du salut, il les appelle à son service.
“ Or, à celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au delà de tout ce que nous demandons ou pensons,” (Ephésiens 3 : 20)
"LES MYSTERES DE LA PROVISION DIVINE"
En plein désert, Israël a expérimenté la puissance du Dieu pourvoyeur. Les passages du Psaumes 105 : 39-41 témoignent que l’Eternel fit venir des cailles et qu’il rassasia son peuple du pain du ciel; il ouvrit le rocher et les eaux coulèrent, elles se rependirent comme un fleuve dans les lieux rides. Le pain du ciel est ce qui est appelé communément manne, ce fut une grande et merveilleuse expérience que les enfants d’Israël connurent. (Exode 16 : 14-35).
1. La provision était liée à La rosée
Exode 16 : 14-18 : “Quand cette rosée fut dissipée, il y avait à la surface du désert quelque chose de menu comme des grains, quelque chose de menu comme la gelée blanche sur la terre. Les enfants d'Israël regardèrent et ils se dirent l'un à l'autre: Qu'est-ce que cela? Car ils ne savaient pas ce que c'était. Moïse leur dit: C'est le pain que L'Éternel vous donne pour nourriture. Voici ce que l'Éternel a ordonné: Que chacun de vous en ramasse ce qu'il faut pour sa nourriture, un omer par tête, suivant le nombre de vos personnes; chacun en prendra pour ceux qui sont dans sa tente. Les Israélites firent ainsi; et ils en ramassèrent les uns plus, les autres moins. On mesurait ensuite avec l'omer; celui qui avait ramassé plus n'avait rien de trop, et celui qui avait ramassé moins n'en manquait pas. Chacun ramassait ce qu'il fallait pour sa nourriture.”
Les versets 14 et 15 nous montrent que la provision ou la manne venait après que la rosée qui couvrait la surface du désert soit dissipée. La rosée qui couvrait le sol n’est rien d’autre que la manifestation de la présence divine. C’est aussi l’image de la présence du Saint-Esprit qui agit en nous. Notez que la manne ne venait jamais avant la rosée, mais elle suivait toujours la rosée.
C’est la présence de Dieu qui nous amène la provision. Le comble est que les gens courent après la provision au lieu de rechercher la présence de l’Esprit de Dieu en eux.
2. C’est l’Eternel qui détermine dans sa souveraineté la taille de notre provision
Aux versets 17 et 18 nous voyons quelque chose d’extraordinaire. La Bible nous dit que celui qui ramassait beaucoup n’avait rien de plus, et celui qui ramassait peu n’avait rien de moins. Dieu permettait aux uns de ramasser plus et aux autres de ramasser peu, mais tous avaient juste ce qu’il fallait pour satisfaire à leurs besoins. Ceci nous montre que la bénédiction divine est toujours proportionnelle à nos besoins et aux charges que nous assumons.
Souvent Dieu pourvoit en fonction de la mission et de la charge que nous sommes appelés à remplir. Plus la mission est grande plus la provision sera grande et si la mission est petite la provision sera autant petite. Si Dieu nous donne beaucoup, c’est que notre mission est grande et nous rendrons aussi beaucoup compte à Dieu. Ainsi il est écrit qu’on exigera davantage à celui à qui l’on a beaucoup confié... (Luc 12 : 48). C’est notre droit de demander plus de provision, plus de grâce et plus de soutien si nous sommes conscients de la grandeur de la mission qui nous a été confiée. Une grande mission avec peu de provision aura du mal à évoluer et à accomplir ses objectifs.
3. La Grâce divine est la source de notre Provision
Dieu dit aux enfants d’Israël de sortir pour ramasser la manne pendant six jours et de ramasser une portion double le sixième jour, car ils ne devraient pas sortir le septième jour qui était le jour du repos. Mais quelques uns étant sortis le septième jour ne trouvèrent rien. Ceux qui désobéirent à l’ordre de Dieu pour sortir le septième jour oublièrent que le simple fait de sortir ne suffisait pas, il y avait aussi l’effet de la grâce de Dieu. Ils ne ramassaient pas la manne parce qu’ils sortaient, mais parce que Die la répandait sur terre pour eux. La preuve est que quand ils sortirent d’eux-mêmes le septième jour, ils ne trouvèrent rien.
Dieu veut que vous soyez conscients de l’effet de sa main et de sa grâce derrière tout ce que vous pouvez avoir, devenir et faire.
Nous devons comprendre que nous réussissons dans la vie, non seulement parce que nous nous sommes beaucoup battus, mais parce que Dieu a béni nos efforts. Car il y a des gens qui se sont battus autant et même plus que nous et qui ne sont rien dans cette vie. Nous avons ce que nous possédons, nous sommes devenus grands et nous avons réalisé plein de choses, non à cause de notre intelligence, de nos relations ou de notre force, mais par la grâce de Dieu.
C’est pourquoi confions-nous dans la grâce et la puissance de Dieu qui sont au-dessus des temps et des circonstances.
4. Que notre confiance soit placée dans le pourvoyeur et non dans la provision
Exode 16 : 19-20 “ Moïse leur dit: Que personne n'en laisse jusqu'au matin. Ils n'écoutèrent pas Moïse, et il y eut des gens qui en laissèrent jusqu'au matin; mais il s'y mit des vers, et cela devint infect. Moïse fut irrité contre ces gens.”
L’une des recommandations de l’Eternel sur la manne concernait la conservation. Dieu dit aux enfants d’Israël de ne rien garder jusqu’au matin (au lendemain). Ils devraient tout manger le même jour; et le seul jour où il leur était permis de conserver leur repas jusqu’au matin était le sixième jour, car ils ne sortaient pas le septième jour (Exode 16 : 19-20). Là encore, il y eut des gens qui en laissèrent jusqu’au matin; il s’y mit des vers et cela devint infect.
En donnant cette recommandation, l’Eternel voulait que son peuple apprenne à placer sa confiance, non dans ses réserves mais, en celui qui pourvoit. Dieu n’est ni contre les réserves ni contre les économies, c’est bien d’économiser; mais il veut que notre confiance soit placée, non dans nos économies, mais dans sa puissance.
Lorsqu’il y a des réserves sans Dieu, la fin des réserves sonnera aussi la fin de toutes choses. Mais lorsque nous nous confions en Dieu, même quand il n’y aura plus des réserves Dieu ouvrira des portes pour d’autres bénédictions. Voilà pourquoi Jésus dit qu’à chaque jour suffit sa peine et il nous demande de ne pas nous inquiéter du lendemain, car le lendemain aura soin de lui-même (Matthieu 6 : 34)
5. Dieu peut pourvoir
“La maison d'Israël donna à cette nourriture le nom de manne. Elle ressemblait à de la graine de coriandre; elle était blanche, et avait le goût d'un gâteau au miel.” (Exode 16 : 31)
Nous donne une idée claire sur ce qu’était réellement la manne, elle ressemblait à une graine de coriandre. La coriandre est une plante méditerranéenne croissant en Israël et en Egypte, dont les graines petites et épicées sont grises. Notez bien que le peuple d’Israël n’était ni en Israël ni en Egypte, mais en plein désert, et le désert a des plantes qui lui sont propres. Mais Dieu donna à Israël une nourriture de type méditerranéen en plein désert. Cela pour leur montrer qu’il pourvoit au-delà des pensées, des attentes, des voies et des considérations humaines. Car ses voies ne sont pas nos voies et ses pensées ne sont pas nos pensées.
Il est un Dieu de surprise et il est au-dessus des temps, des circonstances et ses climats.
Anne avait demandé un enfant à Dieu, mais lui en donna six.
Salomon avait demandé la sagesse à Dieu; il lui la donna et il lui ajouta la richesse, la gloire et bien d’autres bénédictions. Il sauve ceux pour qui nous prions et en plus du salut, il les appelle à son service.
“ Or, à celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au delà de tout ce que nous demandons ou pensons,” (Ephésiens 3 : 20)
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