mardi 11 août 2009

PREDICATION DU DIMANCHE 09 AOÛT 2009

MESSAGE 09 AOÛT 2009
Orateur : Évêque F. M. Mawit

Introduction et Exhortation :

La loi de la pesanteur, force qui attire tout corps vers le bas (au centre de la terre), est la loi dont l’action est la plus simple et la plus facile. Il est plus facile de renverser, de faire tomber, de faire chuter, que d’élever, de monter, de gravir.

L’effort qu’on met pour élever, pour monter ou pour gravir est de loin plus important que l’effort qu’on met pour faire tomber, pour faire chuter ou pour renverser.

Aucune élévation ne peut donc se faire sans effort.

Chaque effort dans la vie nécessite un prix, une action plurielle.

Le chrétien pense et croit que tout est simple et facile dans la vie et que son statut lui donne droit à l’inaction. Il croit que tout lui tombera lui tombera du ciel sans le moindre effort.

Nous voulons avoir des grandes choses qui viennent de Dieu sans effort, sans investissement.

Il faut comprendre que la taille de notre investissement détermine la dimension de notre rendement. Cette loi s’applique à tous les aspects de la vie. Plus vous investissez ou semez, plus vous avez la chance d’avoir un rendement élevé.

Donc si nous voulons avoir de grandes choses de la part de Dieu, nous devons nous investir dans les choses de Dieu c’est-à-dire s’impliquer, s’engager.

Genèse 2. 15

Dieu nous révèle que nous n’entretenons pas notre jardin.

Si un jardin n’est pas entretenu, il sera submerger de mauvaises herbes ce qui l'empêchera d’avoir une bonne récolte.

C’est exactement ce que beaucoup n’entre nous faisons dans nos actions quotidiennes; attendre une bonne récolte sans pour autant entretenir toutes les choses qui sont susceptibles de faciliter la récolte.

Si nous n’entretenons pas notre ministère, notre mariage, nos relations, etc., il nous sera difficile ou impossible de récolter le fruit lié à cet entretien.

Dieu dans ce passage de Genèse, recommande à Adam de labourer et de cultiver le jardin d’Éden pour récolter.

Combien de temps sommes engagés et impliqués dans les affaires de notre l’Église ?

La mise en valeur du jardin d’Éden ne dépendait pas de Dieu mais d’Adam.

Dieu nous donne des dons, des talents et des capacités mais c’est à nous de les valoriser.

Notre effort pendant cette saison sera la mesure de la vision que nous voulons faire de l’Église.

L’Église sera incapable de nous bénir si nous ne sommes pas prêts à nous y investir.

Un adage dit bien qu’on ne peut pas récolter ce qu’on n’a pas semer !

Aucune œuvre grandiose n’est spontanée.

Toutes les grandes œuvres que nous connaissons sont le fruit d'un travail, d'un effort.

Le changement et la restauration passeront par chacun d’entre nous et non pas par une seule personne.

Un minimum d’évangélisation, un minimum de prière peut changer la physionomie de l’Église.

Ce que nous donnons ou l’engagement que nous fournissons détermine l’image que nous voulons de l’Église.

Il est temps de se débarrasser de l’esprit de l’esclave. L’esclave fait les choses seulement sous l'ordre de son maître. L’esclave doit toujours être surveiller pour accomplir sa tâche, il est exempt de tout esprit d’initiative.


Message principal

Thème : "Il nous faut un champ nouveau"

Texte de base : Hébreux 11. 24 à 27

Dans le livre d’Osée 10. 12, Dieu interpelle le peuple d’Israël au changement.

Dieu est dynamique, il nous invite à changer notre position et à passer à une nouvelle dimension.

Le temps et l’action vont ensemble pour apporter le changement.

Moïse petit fils de pharaon avait pris conscience que son appartenance était au peuple de Dieu et non à celle de l’Égypte.

Le changement auquel nous aspirons est une question de volonté, de foi et de choix.

Moïse décide de son propre gré de quitter le luxueux palais de pharaon pour rejoindre à son peuple qui croupit dans l'esclavage.

Nous devons refuser d’accepter la position de statu quo dans la laquelle nous sommes établis et aspirer au changement.

Voici quelques éléments qui peuvent provoquer ou entraîner le changement :

  1. La soif et la détermination : Moïse avait compris qu’il n’était pas l'héritier de pharaon et était déterminer à conduire le peuple de Dieu (Verset 24).

Nous devons refuser d’être appelé ce que nous ne sommes pas, refuser la situation dans laquelle nous sommes établis.

  1. Le courage :

Le changement comme la foi est une question de courage.

Moïse connaissant l’autorité et la puissance de pharaon à tout de même décider de partir du palais pour rejoindre son peuple.

Malgré la facilité que Moïse avait dans la maison de pharaon, il était conscient que dans cette position, il ne pouvait pas conduire le peuple de Dieu à la liberté. Il pouvait attendre hériter du titre de pharaon et ça aurait était pus facile pour lui de libérer le peuple juif. Mais cette voie n’était pas dans le plan de Dieu.

La décision de Moïse avait impacté tout le peuple d’Israël

  1. L’effort, l’action.
  2. Le sacrifice : Moïse a sacrifié sa position de facilité, de confort dans la maison de pharaon pour consacrer à son peuple.
  3. La révélation de Dieu.
  4. La maturité, la responsabilité : beaucoup de nos combats et nos problèmes sont une conséquence de notre manque de maturité.

L’enfant n’est pas différent de l’esclave parce qu’il attend tout de ses parents.

Le fils connaît ses droits et son héritage.

Le fils dans l’Église connait ses responsabilité et s’engage dans la bonne marche de celle-ci.

il est temps de quitter la position d’enfant et de passer à celle de fils.

Contrairement à l'enfant, le fils jouit de la grâce et des bienfaits de Dieu (Galates 4. 1 et 6-7).

  1. La réflexion : Moïse devenu adulte savait qu’il était temps pour lui d’abandonner ses privilèges de petit fils de pharaon.
  2. Un objectif à atteindre : Moïse était conscient qu’il avait une rémunération dans sa décision de changer de statut (Verset 26)

Il est temps de faire les choses autrement en développant un esprit de changement positif à l’Église et dans la vie quotidienne.

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