samedi 29 août 2009

Enseignement et Intercession du vendredi 28 août 2009

Par l’Evêque Dr Floribert M. Mawit




"Les nuits sombres de mon âme, le mystère de l’absence d e Dieu, le silence de Dieu ou l’hiver du cœur"

Avant Propos :

2 Corinthiens 11. 27 à 33
Dieu a toujours un moyen de sortie pour notre situation. N’a t’il pas dit qu’il nous abandonnera pas ?

Esaïe 8. 12 à 13
Il n’est pas normal d’être plus ébranlé par la tempête, les problèmes que par Dieu.

Verset 17 : il faut faire plus confiance en Dieu qu’en nos capacités.


Le manque de confiance en Dieu ne peut malheureusement pas nous permettre de tenir ferme devant la tribulation.


Dieu ne nous bénit pas parce que nous avons beaucoup prié mais parce que nous lui faisons confiance.

Marc 15. 34
Ce passage de la Bible donne l’impression que Dieu avait abandonné son fils Jésus à la croix ; hélas non. Il est impossible d’être abandonné par Dieu quand on est dans sa volonté.




Notre statut d’enfant ou de serviteur de Dieu ne nous exclut de passer dans la période que nous avons appelée : les nuits sombres de l’âme, le mystère de l’absence de Dieu, le silence de Dieu ou l’hiver du cœur.


Il existe des périodes dans notre vie, dans notre marche avec Dieu où on a l’impression que Dieu n’est plus avec nous. C’est une période où les choses semblent de plus en plus difficiles et compliquées. C’est un temps où l’homme se remet en cause, où le serviteur de Dieu doute de son appel.


On peut citer quelques cas dans la Bible : Abraham a mis plus de quatorze ans à attendre l’accomplissement de la promesse que Dieu luis avait faite ; pendant tout le temps de l’épreuve de Job, Dieu ne lui était plus apparu.


Le mystère du silence de Dieu est une forme de l’école de la foi. Dieu nous éprouve pour voir jusqu’à niveau nous sommes capables de lui faire totalement confiance.


Le silence de Dieu n’est pas synonyme de son absence ou du fait qu’il n’est pas conscient de notre état.


Jean 11. 1 à 6
Nous ne devons pas prendre la prière comme un acte de commandement ou d'ordre à Dieu. La réponse à la prière dépend de Dieu seul. Ni nos gestures, ni nos phrases sont incapables de contrainte une action de Dieu qui n’a pas la même perception des choses comme nous. La prière nous met simplement dans une attitude favorable pour recevoir de Dieu.


Jésus n’a pas été bousculé et empressé dans la demande formulée au sujet de la mort de Lazare (Verset 6).


Prier ne signifie donc pas qu’on donne un timing à Dieu qui reste le maître des temps et des circonstances (Daniel 2. 21).



Deutéronome 31. 8
Quelques bonnes attitudes à avoir quand Dieu semble absent :



1. L’adoration :
L’adoration est l’expression de notre amour à Dieu. L’adoration est une attitude, un état d’esprit vis-à-vis de Dieu :
° Etre capable de louer Dieu malgré la douleur (Job 19. 13 à 27 et 23. 8 à 12).
° Remercier Dieu dans l’épreuve.
L’épreuve révèle notre véritable caractère
° Accepter de nous soumettre à la seigneurie de Dieu malgré la souffrance.
° Continuer à faire confiance au Seigneur quand bien même il n’y a pas de solution en vue.


2. Avoir les yeux fixés sur le Seigneur et non sur les circonstances. Parce que les circonstances sont changeantes. Dieu est immuable, ce qu’il dit, il l’accomplit toujours (Psaumes 138. 2).


3. Rester accroché aux promesses de Dieu (Hébreux 13. 5).


4. Se souvenir de ce que Dieu a fait pour nous dans le passé (1 Samuel 17. 36).

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