vendredi 18 juin 2010

De nouvelles forces pour ceux qui faiblissent

De nouvelles forces pour ceux qui faiblissent

Ésaïe 40 :27 à 31

Israël, peuple de Jacob, pourquoi affirmes-tu :

Le Seigneur ne s'aperçoit pas de ce qui m'arrive.

Mon bon droit échappe

à mon Dieu?

Ne le sais-tu pas?

Ne l'as -tu pas entendu dire?

Le Seigneur est Dieu de siècle en siècle;

Il a créé la terre d'une extrémité à l'autre . Jamais il ne faiblit, jamais il ne se lasse.

Son savoir-faire est sans limite.

Il redonne des forces à celui qui faiblit, il remplit de vigueur celui qui n'en peut plus.

Les jeunes eux-mêmes connaissent la défaillance; même les champions trébuchent parfois .

Mais ceux qui comptent sur le Seigneur reçoivent des forces nouvelles;

comme des aigles ils s'élancent .

Ils courent , mais sans se lasser, ils avancent , mais sans faiblir.

Amen

SOURCE:RAYMONDE

La promesse du retour du Seigneur


La promesse du retour du Seigneur

1 Espérance de l’Église : être avec Christ dans le ciel

Nous avons vu que la Parole se sert principalement de deux images pour exprimer l’union étroite et indissoluble existant entre Christ et l’Église

1° un corps, dont Christ est la tête ;

2° l’épouse et l’époux.

Ces deux images impliquent le fait que notre place, en tant que rachetés de Christ, est d’être là où il se trouve lui-même, c’est-à-dire dans le ciel. Il est descendu ici-bas, jadis, dans un corps semblable au nôtre, et a pris notre place sous le jugement de Dieu contre le péché (lisez És. 53:4, 5). Il nous a rachetés par son sang (1 Cor. 6:20 ; 1 Pierre 1:18-20) ; c’est pourquoi il désire nous avoir auprès de lui, dans sa gloire. Ce désir de son coeur, il l’a exprimé à ses disciples, comme nous l’avons vu, en leur promettant qu’il reviendrait et les prendrait auprès de lui (Jean 14:2-5). Il le réitère dans sa prière de Jean 17:24 : «Père, je veux, quant à ceux que tu m’as donnés, que là où moi je suis, ils y soient aussi avec moi, afin qu’ils voient ma gloire, que tu m’as donnée ; car tu m’as aimé avant la fondation du monde».

Cette prière ne concerne pas seulement les disciples qui l’entendaient, mais tous les rachetés, ainsi que le Seigneur le déclare lui-même : «Or je ne fais pas seulement des demandes pour ceux-ci, mais aussi pour ceux qui croient en moi par leur parole» (v. 20). Ce voeu du Seigneur d’avoir les siens dans sa gloire s’applique donc à nous aussi. Pourrait-il y avoir quelque chose de plus grand que cela ? Le Seigneur veut que nous soyons auprès de lui et que nous partagions sa gloire ! Tel est le dernier souhait qu’il a exprimé avant de quitter les siens, et nous pouvons être certains que Dieu l’accomplira. Si nous demeurons par la foi dans une étroite communion avec lui, nous jouissons dès ici-bas de cette glorieuse perspective, ainsi que l’écrivait l’apôtre Paul aux Éphésiens : Dieu «nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes dans le Christ Jésus» (Éph. 2:6). Bientôt, cependant, nous n’y serons plus seulement en lui, mais avec lui. Glorieuse espérance !

2 Christ est allé préparer une place aux croyants

Afin que la promesse puisse s’accomplir, il fallait qu’il aille nous «préparer une place». Non que la place dût être préparée comme telle, mais il devait nous ouvrir le chemin du ciel par sa mort expiatoire à la croix, sa résurrection et son assomption. En effet, l’homme naturel ne pouvait aucunement pénétrer au ciel. Or, Christ y est entré après sa résurrection dans son corps d’homme, et non point seulement en esprit — comme il était avant de venir sur la terre. Et c’est dans son corps d’homme qu’il est assis maintenant à la droite du Père, et c’est grâce à ce fait que l’accès du ciel est ouvert à tous ceux qui croient en lui. C’est ainsi qu’il nous a préparé une place dans la maison de son Père.

C’est comme homme que les disciples l’ont vu jadis monter au ciel, et c’est comme homme qu’il est assis dès lors à la droite du Père. Jean le voit apparaître dans son humanité (Apoc. 1:13 ; 19:11). Le Seigneur aurait-il pu dire alors, s’il n’était qu’un esprit : «J’ai été mort ; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles» ? (1:18). Pourrait-il, s’il n’était encore un homme, porter les marques des blessures qu’il reçut sur la terre ? (Apoc. 1:7 ; Zach. 12:10). Certes non !

De même que les disciples l’ont vu monter au ciel dans son corps d’homme, ainsi il reviendra, comme les deux anges le déclarèrent, confirmant sa promesse : «Ce Jésus, qui a été élevé d’avec vous dans le ciel, viendra de la même manière que vous l’avez vu s’en allant au ciel» (Actes 1:11). Sans doute sera-t-il revêtu de la gloire du ciel lorsqu’il reviendra. Heureuse assurance : Jésus, le même que celui qui a été ici-bas, reviendra pour nous prendre auprès de lui, dans la maison de son Père !

3 La venue du Seigneur est la grande et glorieuse promesse

Nous retrouvons cette grande et glorieuse promesse dans de nombreux passages de l’Écriture. Il vaut la peine d’en citer quelques-uns, qui fortifieront notre foi et réjouiront notre coeur :

«Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés pour une espérance vivante... pour un héritage incorruptible, sans souillure, immarcescible, conservé dans les cieux pour vous, qui êtes gardés par la puissance de Dieu par la foi, pour un salut qui est prêt à être révélé au dernier temps ; en quoi vous vous réjouissez, tout en étant affligés maintenant pour un peu de temps par diverses tentations (ou épreuves), si cela est nécessaire, afin que l’épreuve de votre foi, bien plus précieuse que celle de l’or... soit trouvée tourner à louange, et à gloire, et à honneur, dans la révélation de Jésus Christ, lequel, quoique vous ne l’ayez pas vu, vous aimez ; et, croyant en lui, quoique maintenant vous ne le voyiez pas, vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, recevant la fin de votre foi, le salut des âmes... Espérez parfaitement dans la grâce qui vous sera apportée à la révélation de Jésus Christ» (1 Pierre 1:3-9 et 13).

«Dieu a voulu donner à connaître quelles sont les richesses de la gloire de ce mystère parmi les nations, c’est-à-dire Christ en vous l’espérance de la gloire» (Col. 1:27).

«La foi... et la connaissance de la vérité... dans l’espérance de la vie éternelle que Dieu, qui ne peut mentir, a promise avant les temps des siècles» (Tite 1:1, 2).

«La grâce de Dieu qui apporte le salut est apparue à tous les hommes, nous enseignant que... nous vivions dans le présent siècle sobrement, et justement, et pieusement, attendant la bienheureuse espérance et l’apparition de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus Christ» (Tite 2:11-13).

«Il nous sauva... selon sa propre miséricorde... afin que, ayant été justifiés par sa grâce, nous devinssions héritiers selon l’espérance de la vie éternelle» (Tite 3:5-7).

«Notre bourgeoisie est dans les cieux, d’où aussi nous attendons le Seigneur Jésus Christ comme Sauveur, qui transformera le corps de notre abaissement en la conformité du corps de sa gloire, selon l’opération de ce pouvoir qu’il a de s’assujettir même toutes choses» (Phil. 3:20, 21).

«Or notre Seigneur Jésus Christ lui-même, et notre Dieu et Père... nous a aimés et nous a donné une consolation éternelle et une bonne espérance par grâce» (2 Thess. 2:16).

«Vous avez été appelés pour une seule espérance de votre appel» (Éph. 4:4).

.4 Veiller et tenir ferme

Telle est la part des rachetés. Veillons donc à ce que cette glorieuse espérance ne soit pas amoindrie et, pour finir, complètement détruite par l’attrait des choses de la terre. Ce n’est point sans raison que la Parole nous exhorte à demeurer dans la foi, fondés et fermes, et à ne pas nous laisser détourner de l’espérance de l’évangile (Col. 1:23). Nous trouvons des avertissements semblables dans l’épître aux Hébreux : «Nous sommes sa maison, si du moins nous retenons ferme jusqu’au bout la confiance et la gloire de l’espérance» (3:6). «Mais nous désirons que chacun de vous montre la même diligence pour la pleine assurance de l’espérance jusqu’au bout ; afin que vous ne deveniez pas paresseux, mais imitateurs de ceux qui, par la foi et par la patience, héritent ce qui avait été promis» (6:11, 12).

Toute la part du chrétien est constituée par cette espérance ; il ne possède rien d’autre dans le monde. Et cependant, quelle richesse ! Car cette espérance, c’est Christ lui-même, selon le mot de l’apôtre Paul écrivant à Timothée (1 Tim. 1:1). Dieu lui aussi est appelé le «Dieu d’espérance» : «Or que le Dieu d’espérance vous remplisse de toute joie et paix en croyant, pour que vous abondiez en espérance par la puissance de l’Esprit Saint» (Rom. 15:13). Abonder en espérance, c’est être si rempli de la certitude du prochain retour de Christ que notre vie quotidienne en devienne la vivante et rayonnante expression. Puisse le souhait que l’apôtre adressait à ses bien-aimés de Rome se réaliser pleinement pour chacun de nous, à la gloire du Nom de Jésus !

Anonyme

Quand le Seigneur reviendra-t-il ?


Quand le Seigneur reviendra-t-il ?

1 Aucune date révélée

Cette question est bien légitime : lorsqu’on attend le retour d’un être cher, on aime en connaître par avance la date. Les disciples du Seigneur lui posèrent par deux fois la question : la première fois, avant sa mort ; la seconde, après sa résurrection. Assis autour de lui, sur la montagne des Oliviers, ils lui demandent en particulier : «Dis-nous quand ces choses auront lieu, et quel sera le signe de ta venue et de la consommation du siècle» (Matt. 24:3). La seconde fois, les apôtres l’interrogent à ce sujet, après qu’il leur eut annoncé qu’ils seraient baptisés du Saint Esprit dans peu de jours : «Seigneur, disent-ils, est-ce en ce temps-ci que tu rétablis le royaume pour Israël ?» (Actes 1:6).

Par la suite, combien nombreux sont les rachetés qui, au travers de multiples épreuves, se sont écriés :

Seigneur ! quand sera-ce

Que ces temps heureux,

Où luira ta face,

Combleront nos voeux ?

À ces questions des disciples, le Seigneur répond : «Quant à ce jour-là et à l’heure, personne n’en a connaissance, pas même les anges des cieux, si ce n’est mon Père seul» (Matt. 24:36) et «Ce n’est pas à vous de connaître les temps ou les saisons que le Père a réservés à sa propre autorité» (Actes 1:7).

Ainsi, non seulement aucune date n’a été révélée, mais il ressort même des déclarations du Seigneur que nous ne devons aucunement chercher à en déterminer une, qu’il s’agisse de l’enlèvement des croyants ou de la venue de Christ en gloire. Lorsque les deux anges apparurent aux disciples après l’ascension du Seigneur, ils leur annoncèrent qu’il reviendrait de la même manière, mais ne leur dirent rien quant à la date de son retour.

2 Le Seigneur vient bientôt

Cependant, la Parole ne laisse pas sans réponse cette question si importante. Le Seigneur déclare à l’assemblée de Philadelphie : «Je viens bientôt» (Apoc. 3:11). Cette promesse est répétée trois fois, dans le dernier chapitre de la Bible, et c’est même elle qui clôt le saint Livre. Bientôt ? Et voilà dix-neuf siècles que ces paroles ont été prononcées. Qu’est-ce à dire ? Certes, cela peut nous sembler paradoxal, à nous qui nous lassons bien vite d’attendre et qui mesurons le temps à l’aune de notre vie si brève. Or, la Parole nous dit : «Mais n’ignorez pas cette chose, bien-aimés, c’est qu’un jour est devant le Seigneur comme mille ans, et mille ans comme un jour. Le Seigneur ne tarde pas pour ce qui concerne la promesse, comme quelques-uns estiment qu’il y a du retardement ; mais il est patient envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance» (2 Pierre 3:8, 9). De son côté, il n’y a donc que grâce et patience envers les pécheurs. Du nôtre, il doit y avoir vigilance et persévérance dans l’attente de son retour.

C’est précisément parce que le Seigneur sait combien facilement nous nous relâchons sur ce point qu’il tient secret le jour de sa venue. S’il avait annoncé à ses disciples qu’il devait s’écouler au moins dix-neuf siècles avant cet événement, l’Église se serait certainement endormie encore plus vite qu’elle n’a fait. En effet, comment cette attente aurait-elle pu rester vivante et exercer une influence bénie sur les rachetés si ceux-ci avaient su, génération après génération, qu’il ne reviendrait pas de leur vivant ? Or, il désire que nous soyons toujours prêts. Le serions-nous si nous savions qu’il ne vient pas encore ? N’est-ce point un fait connu que nous ne pouvons nous maintenir en état d’attente permanente que si nous sommes certains de l’imminence du retour de la personne attendue ? Ainsi que quelqu’un l’a écrit, «nous avons une telle tendance à la paresse et à l’inertie que nous avons toujours besoin d’être tenus en haleine».

Hélas ; tel est bien le cas, et malgré les exhortations de la Parole à «être comme des esclaves qui attendent leur maître», les chrétiens perdirent bien vite de vue cette glorieuse espérance et s’endormirent, peu de temps après le départ des apôtres. En effet, les écrits de leurs successeurs immédiats montrent que les regards des rachetés s’étaient détournés de Christ lui-même pour s’attacher à des hommes, oubliant en même temps la vérité du retour du Seigneur. Ainsi la porte s’ouvrit à toutes sortes d’erreurs au sein de l’Église.

3 Une attente vivante

C’est pourquoi, cher lecteur, il importe que nous attendions le Seigneur de façon réelle et vivante. Il n’y a point de meilleure protection contre l’influence du mal et le sommeil spirituel que cette attente constante et résolue de son retour, renforcée par la conviction que nous allons être introduits dans sa sainte et glorieuse présence. «Et quiconque a cette espérance en Lui se purifie, comme Lui est pur» (1 Jean 3:3).

Tous les calculs visant à déterminer la date de la venue du Seigneur sont parfaitement vains et faux, puisque la Parole ne contient aucune indication sur laquelle ces calculs pourraient s’appuyer. Les données bibliques concernant l’époque ou la durée de certains faits prophétiques se rapportent toutes exclusivement à Israël et non point à l’Église. Les calculs que l’on peut fonder sur elles permettent, non sans difficulté d’ailleurs, de fixer approximativement la chronologie des événements allant jusqu’à la naissance de Christ. Dès lors, toutes indications de temps font défaut et ce n’est qu’en rapport avec les temps de la fin, durant lesquels Israël sera de nouveau appelé à rendre témoignage pour Dieu, que des chiffres nous sont donnés.

En revanche, comme nous l’avons déjà vu, l’économie de la grâce qui est celle de l’Église ici-bas, constitue une parenthèse dont la Parole n’indique pas la durée. Cette période est dominée par un événement : le retour de Christ et c’est cet événement, ou mieux cette Personne que nous avons à attendre chaque jour, sans nous livrer à de stériles calculs. Soyons prêts chaque jour, sachant que s’il ne vient pas aujourd’hui, demain sera pour nous un nouvel aujourd’hui.

Cette attitude de vigilance et de soumission est de la plus grande importance pour le racheté, à l’époque actuelle de la grâce. Pierre déclare, nous l’avons vu, que le Seigneur est patient, parce qu’il ne veut pas qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance (2 Pierre 3:9). Sa grâce souveraine prend patience et sauve tous ceux qui veulent bien accepter le salut gratuit qu’elle leur offre. Voudrions-nous en limiter la durée et fixer d’avance un terme précis à l’exercice de cette grâce, alors que le Seigneur lui-même use de patience afin que tous viennent à la repentance ? Le croyant, éclairé par la Parole et le Saint Esprit, s’abstient donc de tomber dans ce regrettable travers, ne voulant aucunement tenter de connaître ce que le Seigneur ne lui a point révélé, ni surtout fixer des limites à la grâce rédemptrice de Dieu.

4 La fin du temps de la grâce

Un passage de l’épître aux Romains confirme que le Seigneur ne peut revenir avant que le dernier des élus ait été sauvé. «Un endurcissement partiel est arrivé à Israël jusqu’à ce que la plénitude (ou la totalité) des nations soit entrée (c’est-à-dire sauvée)» (Rom. 11:25). Tant que ce chiffre total n’est pas atteint, le temps de la grâce ne peut prendre fin et, par conséquent, le Seigneur use de patience. Mais sitôt que le dernier élu aura été sauvé, il ne retardera pas son retour d’un seul instant.

Cependant cette plénitude ou, si l’on préfère, ce total, ne nous est pas connu. Seul Dieu l’a établi (cf. Marc 13:32). Et même si nous le connaissions, nous ne pourrions le calculer, car nous serions bien incapables de déterminer le nombre des âmes sauvées au cours des siècles passés, sans parler des vivants. Parmi eux, nous en compterions peut-être qui n’ont pas la vie de Dieu, malgré une apparence de piété, telles les vierges folles qui possédaient bien des lampes, mais point d’huile dans leurs vaisseaux. Ou bien refuserions-nous d’inclure dans notre statistique des rachetés que le Seigneur connaît comme étant à lui, mais dans le coeur desquels nous ne pouvons lire. Songeons, par exemple, au résidu fidèle de Thyatire, auquel le Seigneur déclare : «Je ne vous impose pas d’autre charge ; mais seulement, ce que vous avez, tenez-le ferme jusqu’à ce que je vienne» (Apoc. 2:24).

Pourtant, nous savons avec une entière certitude que le temps de la grâce touche à sa fin. En effet, nous assistons, depuis quelques années, à des événements qui sont autant de signes précurseurs de la venue prochaine de notre bien-aimé Seigneur et Sauveur. Certes, et il convient d’y insister, la Parole ne nous annonce aucun fait devant précéder ce jour bienheureux. Toutefois, les signes auxquels nous faisons allusion sont reliés si manifestement à des événements prophétiques qui se produiront après l’enlèvement des saints, que ceux-ci ne sauraient les ignorer. Il s’agit notamment du retour des Juifs en Palestine, du développement de l’esprit de l’Antichrist dans le monde et des efforts visant à unir les États en groupes préparant ceux qui se constitueront à la fin des temps. Mais, encore une fois, ces faits, si solennels soient-ils, ne nous permettent pas de fixer la date du retour de Christ.

Qu’il nous suffise donc de savoir que Dieu a fixé cette date avec précision et que si l’attente nous parait longue, le délai en est fort bref. C’est pourquoi la Parole insiste à plusieurs reprises sur l’imminence de la venue de Christ et nous exhorte à l’attendre à chaque instant. «Le Seigneur est proche ; ne vous inquiétez de rien» (Phil. 4:6). «Encore très peu de temps, et celui qui vient viendra, et il ne tardera pas» (Héb. 10:37). «Vous aussi, usez de patience ; affermissez vos coeurs, car la venue du Seigneur est proche» (Jacques 5:8). «Mais la fin de toutes choses s’est approchée» (1 Pierre 4:7). «Petits enfants, c’est la dernière heure» (1 Jean 2:18). «Bienheureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie et qui gardent les choses qui y sont écrites, car le temps est proche !» (Apoc. 1:3). «Voici, je viens bientôt... Ne scelle point les paroles de la prophétie de ce livre ; le temps est proche... Celui qui rend témoignage de ces choses dit : Oui, je viens bientôt» (Apoc. 22:7, 10, 20).

Sommes-nous disposés à nous écrier avec sincérité : «Amen ; viens, Seigneur Jésus !» ? Attendons-nous réellement ce jour et le hâtons-nous par notre dévouement au service du Seigneur ? (2 Pierre 3:12). Puisse la perspective de le voir bientôt nous consoler dans nos épreuves et stimuler notre foi et notre zèle pour lui, de manière que nous soyons prêts à l’accueillir quand il viendra !

ANONYME

mercredi 16 juin 2010

Join Us for Camp Meeting 2010!! June 28th – July 2nd.

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mardi 15 juin 2010

Le mariage, parcours d’obstacle pour la jeunesse des ghettos

Le mariage, parcours d’obstacle pour la jeunesse des ghettos

Qu’un Noir kiffe une Blanche ou qu’un Asiatique s’amourache d’une Berbère, ils trouveront, trop souvent encore, des parents pour leur faire la misère.

A Montreuil, les jours de mariage, le quartier de la mairie est souvent bouché. Y déferlent une nuée de lascars, tous sur leur trente-et-un. Costard, cravate, les cheveux impeccablement peignés, rasés ou décolorés pour certains de nos concitoyens de couleur ! Même les plus teigneux se font mignons pour l’occasion. Sans oublier les voitures de luxe, louées : limousine, Porsche, Audi… Les cartes bleues son soumises à rude épreuve et chacun contribue plus ou moins aux dépenses pour aider le cousin, la sœur ou l’ami qui se marie.

Après la mairie viendra l’anarchique cortège où le code de la route n’est plus qu’un lointain souvenir (l’occasion de narguer les policiers assistant impuissants au spectacle). Direction une salle de réception où la fête se poursuivra jusque tard, très tard, dans la nuit.

Un mariage, qu’il soit religieux ou civil, est, comme chacun sait, la célébration d’une union entre deux personnes. Mais c’est aussi, lorsque l’on vit dans un contexte économique et social modeste, une marque de réussite. C’est une forme d’accomplissement personnel qui permet d’effacer la difficulté de la vie et les échecs rencontrés dans sa vie professionnelle. « On remet les compteurs à zéro et on démarre une autre vie », explique Imen, une jeune fille d’Aulnay-sous-Bois (93) s’apprêtant à se marier avec un jeune homme qu’elle a rencontré il y a deux ans.

Pour ceux qui ont réussi professionnellement, le mariage est alors le couronnement final d’un parcours souvent difficile fait de sacrifices. Autre cas de figure : celui des garçons dits « instables », à qui on conseillera : « Marie-toi, fais des mômes… Change ! » Dans ce cas précis c’est « quitte ou double ». Il y a des gens que la rue a trop imprégnés de son soul pour qu’un changement s’opère du jour au lendemain. A l’image d’Alioun, 30 ans. Il a commencé jeune à « traîner », peu à peu Marie Jeanne et le Clan Campbell sont devenus ses meilleurs amis.

Aujourd’hui, Alioun est marié, père et alcoolique, il n’est pas rare de le voir tard le soir titubant dans les rues de Montreuil alors que sa femme, que son père lui a trouvé, espérant ainsi qu’il change, passe ses nuits seule avec son enfant. Les bienfaits du mariage, c’est pas pou tout le monde...

Il demeure que dans certains quartiers populaires (du moins là où l’on a pu promener nos yeux, du 93 au 95, en passant par le 77), le mariage occupe encore une place importante, voire centrale. Il est généralement la consécration d’un amour mutuel et non d’un choix imposé, à l’instar du couple formé par Imen et son futur mari. Néanmoins, des tentsions se font jour parfois entre la « nouvelle » et l’« ancienne » génération : « Ma famille n’est pas du tout d’accord à propos de mon mariage, ce qui provoque des embrouilles, raconte Imen. Ils me jugent encore trop jeune, j’ai 20 ans. Et le fait que je n’ai pas de travail stable n’arrange rien. »

Mais le principal obstacle aux yeux de sa famille est ailleurs. « Elle n’apprécie pas la couleur de peau de l’homme avec qui je souhaite construire ma vie. Nous sommes tous les deux marocains, mais lui est noir », poursuit-elle. Même origine maghrébine, mais elle est blanche et lui, noir. Cette discordance des couleurs continue de gêner fortement dans certaines familles. Tantôt c’est le manque de mélanine qui fait défaut, tantôt l’excès.

On a tendance à croire que ce sont les « Blancs » qui rejettent les « Noirs » par sentiment de supériorité, mais ceux qu’on imagine victimes peuvent devenir bourreau (des cœurs). Laurent a les yeux bridés et les cheveux raides comme un bambou, il aime Djénéba, une fille à la peau couleur café et aux cheveux crépus. Ils s’aiment mais les parents de la belle refusent la « bête jaune ».

Cet attachement à des critères raciaux vient sans doute de ce que les parents ont pour beaucoup vécu « entre eux », entre gens de même origine, de même village, et l’arrivée d’un « autre » bouleverse alors les visions et habitudes de chacun. S’ajoutent à cela les idées reçues et les peurs que la société véhicule. Mais ces visions tendent à disparaître, que ce soit chez les parents ou les enfants.

Avant de se confronter à l’obstacle potentiel des parents, un autre problème, non des moindres, est de trouver l’âme sœur, le mec ou la meuf mortel. Aussi, beaucoup de jeunes gens organisent des rencontres avec des filles afin de tester la compatibilité de ce qui deviendra peut-être un couple. « Lorsqu’une fille m’intéresse, je rentre en contact avec elle en lui faisant comprendre que je suis intéressé par elle pour une vie à deux. Cela fait souvent peur aux filles, car elles ne veulent pas forcément s’engager. Ainsi, j’ai galéré pendant trois ans avant de trouver ma femme », raconte Olivier, fiancé depuis un mois.

Mehdi, un employé de bureau de 25 ans, a, lui, « rencontré plusieurs filles » avec qui « c’est pas passé ». « Quand tu vois toutes les tentations qu’il y a dans la rue aujourd’hui, t’as intérêt à trouver LA fille qui te plaise. Le physique, de nos jours, faut pas blaguer avec ça. Moi, faut qu’elle me plaise à fond sinon c’est pas la peine, je tiendrai pas. » Les réseaux sociaux de type « Fesseback » et les nombreux sites de rencontre du genre « Meetho » n’ont au final rien changé, il demeure encore et toujours des cœurs solitaires à prendre…

Néanmoins, en interrogeant notre jeunesse des ghettos sur la question du mariage, on remarque que le romantisme s’épanouit encore dans les poitrines, à l’image d’une fleur s’extirpant du sol au milieu du bitume. On se marie pour s’engager « concrètement » avec « quelqu’un d’intime », sur qui « on peut compter », mais aussi et surtout, pour « être aimé et aimer ». La chanteuse Wallen a raison : l’amour n’est pas mort...

Aladine Zaiane

Le secours au moment opportun (Héb. 4:16)

Le secours au moment opportun (Héb. 4:16)
Le secours au moment opportun (Héb. 4:16) — Lazare et les sœurs de Béthanie (Jean 11)


« Or il y avait un certain homme malade, Lazare, de Béthanie, du village de Marie et de Marthe, sa sœur (et c’était la Marie qui oignit le Seigneur d’un parfum et qui lui essuya les pieds avec ses cheveux, de laquelle Lazare, le malade, était le frère). Les sœurs donc envoyèrent vers lui, disant : Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade. Jésus, l’ayant entendu, dit : Cette maladie n’est pas à la mort, mais pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle » (Jean 11:1-4).

Au temps de leur épreuve, ces deux sœurs se tournèrent vers la vraie Source — leur divin Ami : Jésus était pour elles un vrai Refuge, ainsi qu’Il l’est pour tous les siens dans l’épreuve, où, et quels qu’ils soient. « Invoque-moi au jour de la détresse, et je te délivrerai, et tu me glorifieras ». Nous sommes le plus souvent déçus lorsque, dans le besoin ou la difficulté nous nous tournons vers la créature pour obtenir aide ou sympathie. Les sources de la créature sont souvent taries. Les soutiens de la créature cèdent. Notre Dieu nous fera éprouver la vanité et la folie de notre confiance dans la créature ; la folie aussi de toutes les espérances humaines et terrestres. Et d’autre part, Il nous prouvera, de la manière la plus touchante et la plus évidente, la vérité de sa parole : « Ceux qui s’attendent à moi ne seront pas confus ».

Non, jamais, que son nom soit béni, Il ne manque à un cœur qui se confie en Lui. Il ne peut se renier Lui-même. Il aime à prendre occasion de nos besoins, de nos maux et de nos faiblesses, pour illustrer ses tendres soins et sa sollicitude à l’égard des siens. Il nous enseignera en même temps la stérilité des ressources humaines. « Ainsi dit l’Éternel : Maudit l’homme qui se confie en l’homme, et qui fait de la chair son bras, et dont le cœur se retire de l’Éternel ! Et il sera comme un dénué dans le désert, et il ne verra pas quand le bien arrivera, mais il demeurera dans des lieux secs au désert, dans un pays de sel et inhabité » (Jér. 17:5-6).

Il en sera toujours ainsi. Déception, stérilité, désolation, voilà les résultats certains de la confiance dans l’homme. Mais d’autre part — et le contraste est à remarquer — « Béni l’homme qui se confie en l’Éternel, et de qui l’Éternel est la confiance ! Il sera comme un arbre planté près des eaux ; et il étendra ses racines vers le courant ; et il ne s’apercevra pas quand la chaleur viendra, et sa feuille sera toujours verte ; et dans l’année de la sécheresse il ne craindra pas, et il ne cessera pas de porter du fruit » (Jér. 17:7-8).

Tel est le constant enseignement de l’Écriture quant aux deux côtés de cette grande question pratique. C’est une erreur fatale de regarder à l’homme, fût-il même le meilleur des hommes ; c’est toujours s’attacher, directement ou indirectement, à des citernes crevassées, qui ne retiennent pas l’eau. Mais le vrai secret de la bénédiction, de la force et de la consolation, c’est de regarder à Jésus, de recourir avec une foi simple, au Dieu vivant, qui prend son plaisir en ceux qui le craignent, et qui s’attendent à sa bonté ? Il secourt celui qui est dans le besoin.

Les sœurs de Béthanie firent donc ce qui est juste en adressant à Jésus ce message touchant : « Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade ». Et cependant Jésus, après qu’Il eût entendu que Lazare était malade demeura encore deux jours au lieu où Il était. « Or Jésus aimait Marthe, et sa sœur, et Lazare ». Quand l’homme finit, Dieu commence ; il fallait non guérir un malade, mais ressusciter un mort, et un mort qui sentait déjà, pour que la gloire de Dieu fût manifestée. Il considéra et mesura tout cela parfaitement. Il était de cœur avec elles dans leur détresse. Aucun manque de sympathie n’était en Lui, ainsi que nous le verrons dans la suite. Malgré tout cela, Il ne vint pas ; Il pouvait leur sembler que le Maître les avait oubliées. Peut-être leur Seigneur et ami bien-aimé avait-il changé de sentiment à leur égard ? Quelque chose devait être arrivé pour élever un nuage entre elles et Lui. Nous savons bien comment notre pauvre cœur raisonne et se torture dans de pareils cas. Mais il y a un divin remède pour tous les raisonnements du cœur, et une réponse triomphante à toutes les sombres et horribles suggestions de l’ennemi. Quel est ce remède ? Une confiance inébranlable dans l’éternelle stabilité de l’amour de Christ.

Lecteur chrétien, ici gît le vrai secret de toute la force chrétienne. Ne permettez pas que rien n’ébranle votre confiance dans l’amour inaltérable de votre Seigneur. Quoiqu’il arrive : que la fournaise soit chauffée sept fois, les eaux très profondes, les ténèbres épaisses, le sentier raboteux ou la détresse sans nom, retenez toujours votre confiance dans l’amour parfait et la sympathie divine de Celui qui a prouvé son amour en descendant dans la poussière de la mort, en traversant les vagues effroyables de la colère de Dieu, afin de vous sauver de la mort éternelle. Ne craignez pas de vous fier à Lui pleinement, de vous abandonner à Lui sans réserve. Ne mesurez pas son amour à vos circonstances. Si vous le faites, i1 n’en résultera qu’une fausse conclusion. Ne jugez pas selon les apparences extérieures. Ne raisonnez pas d’après votre entourage. Allez au cœur de Christ et alors vous n’interpréterez plus son amour d’après vos circonstances, mais toujours vos circonstances d’après son amour. Laissez les rayons de sa faveur éternelle illuminer votre sentier. C’est alors que vous serez capables de répondre à toute pensée incrédule, d’où qu’elle vienne.

C’est une grande chose que d’être toujours capable de revendiquer ce qui est dû à Dieu ; même si nous étions capables de ne rien faire de plus, il est bon de se tenir comme un monument de son infaillible fidélité envers tous ceux qui mettent leur confiance en Lui. Qu’importe si l’horizon autour de nous est sombre et déprimant — si les nuages épais s’accumulent et si l’orage sévit. « Dieu est fidèle, qui ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de ce que vous pouvez supporter, mais avec la tentation, il fera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter ».

En outre, nous ne devons pas mesurer l’amour divin par la manière dont il se manifeste. Nous sommes tous enclins à le faire, mais cela est une grande erreur. L’amour de Dieu se revêt de formes variées, et assez souvent la forme nous paraît, d’après notre vue superficielle et limitée, mystérieuse et incompréhensible ; mais si nous attendons avec patience et simple confiance, la lumière divine brillera sur ce que dispense la divine Providence, et nos cœurs seront remplis d’étonnement, de reconnaissance et d’adoration. Les pensées de Dieu ne sont pas nos pensées ; ni ses voies semblables à nos voies ; ni son amour semblable à notre amour. Si nous entendons parler d’un ami dans la détresse ou la difficulté, notre première impulsion est de courir à son aide et de l’aider dans son malheur, autant que cela nous est possible. Mais en ceci nous pouvons inconsciemment commettre une grande erreur. En lui venant en aide dans ce qui nous semble naturel au point de vue humain, nous pourrions agir en opposition au propos de Dieu, qui avait sans doute permis l’exercice pour son bien présent et éternel. L’amour de Dieu est un amour sage et fidèle. Il abonde à notre égard en toute sagesse et prudence. Nous, au contraire, nous commettons de graves erreurs, même quand nous croyons sincèrement faire ce qui est juste et bon. Nous ne sommes pas compétents pour comprendre toute la portée des choses, pour sonder les sinuosités et les opérations de la Providence, ni encore pour peser le résultat final de ce que Dieu nous dispense. À cause de cela il y a un besoin urgent de s’attendre à Dieu ; et surtout de garder fermement la confiance dans son amour immuable, inaltérable, et qui ne se trompe pas. Il manifestera tout. Il fera sortir la lumière du sein des ténèbres, la vie de la mort, la victoire d’une apparente défaite. Il fera résulter, d’une noire et profonde détresse, une riche moisson de bénédictions. Il fera coopérer toutes choses pour le bien. Mais Il n’agit jamais à la hâte. Il a ses desseins en vue, et Il les atteindra en son temps et à sa manière ; bien plus, de ce qui nous semble être un sombre et inextricable labyrinthe, Il fera sortir la clarté, et remplira nos âmes de louange et d’adoration.

Les pensées ci-dessus exprimées nous aideront à comprendre et à apprécier la conduite de notre Seigneur à l’égard des sœurs de Béthanie. C’était la gloire de Dieu qui était en jeu dans cette circonstance. Il dit : « Cette maladie n’est pas à la mort, mais pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle ». C’était une occasion pour le Seigneur de manifester la gloire de Dieu, et cela à l’égard de celles qu’il aimait d’une affection réelle et profonde, car nous disons, « Jésus aimait Marthe, et sa sœur, et Lazare ».

Mais selon le jugement de notre Seigneur adorable, la gloire, de Dieu prenait le pas sur toute autre considération. Ni l’affection personnelle, ni la crainte de ceux qui voulaient le tuer n’avaient aucune influence sur ses mouvements. En toutes choses son mobile était la gloire de Dieu. De la crèche à la croix, dans toutes ses paroles et dans toutes ses œuvres, dans la vie et dans la mort il n’y eut devant Lui que la gloire de son Dieu et Père. C’est pourquoi, quoique ce pût être une bonne chose de soulager un ami en détresse, il en était une plus grande et beaucoup plus excellente : celle de glorifier Dieu ; et nous pouvons être assurés, que la chère famille de Béthanie ne souffrit aucune perte par un retard qui rendit plus éclatante encore la manifestation de la gloire de Dieu.

Souvenons-nous de ce fait dans nos jours d’épreuve et d’angoisse ! Si nous avons vraiment compris la pensée du Seigneur, même lorsqu’il semble être sourd à nos requêtes, ce sera pour nous une source de bénédictions au sein de la tribulation, quelque forme qu’elle puisse revêtir : que ce soit la maladie, les privations, la mort, le dépouillement, la pauvreté. « Cette maladie n’est pas à la mort, mais pour la gloire de Dieu ». Voilà le privilège de la foi. Et c’est non seulement près du lit d’un malade, mais même devant un tombeau, que le vrai croyant peut voir briller la lumière de la gloire divine.

Sans doute, le sceptique peut-être sourira à ces paroles : « Cette maladie n’est pas à la mort ». Il objectera que Lazare mourutquand même. Mais ces faits, pour la foi, n’étaient que des apparences ; elle y introduit Dieu et sa puissance, et trouve par ce moyen divin une solution à toutes les difficultés. Telle est l’élévation morale — la réalité d’une vie de foi. Elle voit Dieu au-dessus et au delà des circonstances. Elle raisonne, mais son raisonnement prend Dieu comme point de départ pour descendre aux circonstances humaines, au lieu de se baser sur les circonstances pour regarder à Dieu. La maladie et la mort ne sont plus rien en présence de la puissance de Dieu. La foi ne se laisse pas arrêter sur son chemin par ces difficultés. Celles-ci sont, ainsi que le disait Caleb à ses frères incrédules, simplement « le pain » pour le vrai croyant.

Mais ce n’est pas tout. La foi sait attendre le moment de Dieu, sachant que ce moment est le seul convenable. Elle se repose, en attendant, sur son amour immuable et sur son infaillible sagesse. Cela remplit le cœur de la plus douce confiance, et même, s’il y a du retard, — si le secours n’est pas envoyé de suite, — tout est pour le mieux, « en tant que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu », et tout doit par la suite concourir à la gloire de Dieu. La foi permet, à celui qui la possède, de revendiquer Dieu au milieu de la plus grande détresse, et de savoir confesser que l’amour de Dieu agit toujours pour le bien de ceux qui se confient en Lui.

C.H. Mackintosh

Qui sont les riches?



Pour financer les retraites, François Fillon envisage de taxer les riches. Si les modalités de cette taxe restent à définir, il en est de même pour la catégorie des «riches». S'il existe un seuil de pauvreté en France, on ne dispose en revanche d'aucun «seuil de richesse». A partir de quand est-on riche? Lire la suite l'article

Plus de 4.500 euros nets?

François Hollande, en 2006, estimait qu'un riche, c'était quelqu'un qui gagnait autour de 4.000 euros. Dernièrement, Laurent Wauquiez n'était pas loin de lui donner raison. Selon le secrétaire d'Etat à l'Emploi, dans une interview aux Echos, les classes moyennes gagnent entre 1.500 et 4.500 euros nets par mois. D'où la déduction: au-dessus de 4.500 euros, on appartiendrait aux «riches».

«Ceux qui gagnent plus que moi»?

Mais les riches, ce sont aussi «tous ceux qui gagnent plus que moi», s'amuse Janine Mossuz-Lavau, chercheur au Cevipof. «C'est ce que chacun a tendance à répondre dans un premier temps», explique-t-elle, relativisant le terme.

Dans une enquête parue en avril dernier, l'Insee estime quant à elle qu'on entre dans la catégorie des 10% les plus riches avec 35.000 euros par an de revenu net avant impôt, soit à partir de 3.000 euros par mois. «Quand on voit que des millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté (908 euros), j'aurais tendance à considérer que le seuil est plus bas», relativise Janine Mossuz-Lavau.

Tout dépend également du nombre de personnes vivant avec cette somme. Un couple sans enfant n'aura évidemment pas les mêmes besoins qu'une famille nombreuse.

Ceux qui ont du patrimoine?

Enfin, la richesse dépend du patrimoine dont on dispose et pas seulement des moyens. On peut ainsi se baser sur l'ISF, l'impôt de solidarité sur la fortune, payé par tous les foyers fiscaux français dont le patrimoine taxable dépasse, au 1er janvier 2010, 790.000 euros.

Ceux qui gagnent 100.000 euros par an?

Fin mai, le ministre du Budget, François Baroin, a pour sa part indiqué que la taxe de financement des retra ... lire la suite de l'article sur 20minutes.fr

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