vendredi 18 juin 2010

La promesse du retour du Seigneur


La promesse du retour du Seigneur

1 Espérance de l’Église : être avec Christ dans le ciel

Nous avons vu que la Parole se sert principalement de deux images pour exprimer l’union étroite et indissoluble existant entre Christ et l’Église

1° un corps, dont Christ est la tête ;

2° l’épouse et l’époux.

Ces deux images impliquent le fait que notre place, en tant que rachetés de Christ, est d’être là où il se trouve lui-même, c’est-à-dire dans le ciel. Il est descendu ici-bas, jadis, dans un corps semblable au nôtre, et a pris notre place sous le jugement de Dieu contre le péché (lisez És. 53:4, 5). Il nous a rachetés par son sang (1 Cor. 6:20 ; 1 Pierre 1:18-20) ; c’est pourquoi il désire nous avoir auprès de lui, dans sa gloire. Ce désir de son coeur, il l’a exprimé à ses disciples, comme nous l’avons vu, en leur promettant qu’il reviendrait et les prendrait auprès de lui (Jean 14:2-5). Il le réitère dans sa prière de Jean 17:24 : «Père, je veux, quant à ceux que tu m’as donnés, que là où moi je suis, ils y soient aussi avec moi, afin qu’ils voient ma gloire, que tu m’as donnée ; car tu m’as aimé avant la fondation du monde».

Cette prière ne concerne pas seulement les disciples qui l’entendaient, mais tous les rachetés, ainsi que le Seigneur le déclare lui-même : «Or je ne fais pas seulement des demandes pour ceux-ci, mais aussi pour ceux qui croient en moi par leur parole» (v. 20). Ce voeu du Seigneur d’avoir les siens dans sa gloire s’applique donc à nous aussi. Pourrait-il y avoir quelque chose de plus grand que cela ? Le Seigneur veut que nous soyons auprès de lui et que nous partagions sa gloire ! Tel est le dernier souhait qu’il a exprimé avant de quitter les siens, et nous pouvons être certains que Dieu l’accomplira. Si nous demeurons par la foi dans une étroite communion avec lui, nous jouissons dès ici-bas de cette glorieuse perspective, ainsi que l’écrivait l’apôtre Paul aux Éphésiens : Dieu «nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes dans le Christ Jésus» (Éph. 2:6). Bientôt, cependant, nous n’y serons plus seulement en lui, mais avec lui. Glorieuse espérance !

2 Christ est allé préparer une place aux croyants

Afin que la promesse puisse s’accomplir, il fallait qu’il aille nous «préparer une place». Non que la place dût être préparée comme telle, mais il devait nous ouvrir le chemin du ciel par sa mort expiatoire à la croix, sa résurrection et son assomption. En effet, l’homme naturel ne pouvait aucunement pénétrer au ciel. Or, Christ y est entré après sa résurrection dans son corps d’homme, et non point seulement en esprit — comme il était avant de venir sur la terre. Et c’est dans son corps d’homme qu’il est assis maintenant à la droite du Père, et c’est grâce à ce fait que l’accès du ciel est ouvert à tous ceux qui croient en lui. C’est ainsi qu’il nous a préparé une place dans la maison de son Père.

C’est comme homme que les disciples l’ont vu jadis monter au ciel, et c’est comme homme qu’il est assis dès lors à la droite du Père. Jean le voit apparaître dans son humanité (Apoc. 1:13 ; 19:11). Le Seigneur aurait-il pu dire alors, s’il n’était qu’un esprit : «J’ai été mort ; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles» ? (1:18). Pourrait-il, s’il n’était encore un homme, porter les marques des blessures qu’il reçut sur la terre ? (Apoc. 1:7 ; Zach. 12:10). Certes non !

De même que les disciples l’ont vu monter au ciel dans son corps d’homme, ainsi il reviendra, comme les deux anges le déclarèrent, confirmant sa promesse : «Ce Jésus, qui a été élevé d’avec vous dans le ciel, viendra de la même manière que vous l’avez vu s’en allant au ciel» (Actes 1:11). Sans doute sera-t-il revêtu de la gloire du ciel lorsqu’il reviendra. Heureuse assurance : Jésus, le même que celui qui a été ici-bas, reviendra pour nous prendre auprès de lui, dans la maison de son Père !

3 La venue du Seigneur est la grande et glorieuse promesse

Nous retrouvons cette grande et glorieuse promesse dans de nombreux passages de l’Écriture. Il vaut la peine d’en citer quelques-uns, qui fortifieront notre foi et réjouiront notre coeur :

«Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés pour une espérance vivante... pour un héritage incorruptible, sans souillure, immarcescible, conservé dans les cieux pour vous, qui êtes gardés par la puissance de Dieu par la foi, pour un salut qui est prêt à être révélé au dernier temps ; en quoi vous vous réjouissez, tout en étant affligés maintenant pour un peu de temps par diverses tentations (ou épreuves), si cela est nécessaire, afin que l’épreuve de votre foi, bien plus précieuse que celle de l’or... soit trouvée tourner à louange, et à gloire, et à honneur, dans la révélation de Jésus Christ, lequel, quoique vous ne l’ayez pas vu, vous aimez ; et, croyant en lui, quoique maintenant vous ne le voyiez pas, vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, recevant la fin de votre foi, le salut des âmes... Espérez parfaitement dans la grâce qui vous sera apportée à la révélation de Jésus Christ» (1 Pierre 1:3-9 et 13).

«Dieu a voulu donner à connaître quelles sont les richesses de la gloire de ce mystère parmi les nations, c’est-à-dire Christ en vous l’espérance de la gloire» (Col. 1:27).

«La foi... et la connaissance de la vérité... dans l’espérance de la vie éternelle que Dieu, qui ne peut mentir, a promise avant les temps des siècles» (Tite 1:1, 2).

«La grâce de Dieu qui apporte le salut est apparue à tous les hommes, nous enseignant que... nous vivions dans le présent siècle sobrement, et justement, et pieusement, attendant la bienheureuse espérance et l’apparition de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus Christ» (Tite 2:11-13).

«Il nous sauva... selon sa propre miséricorde... afin que, ayant été justifiés par sa grâce, nous devinssions héritiers selon l’espérance de la vie éternelle» (Tite 3:5-7).

«Notre bourgeoisie est dans les cieux, d’où aussi nous attendons le Seigneur Jésus Christ comme Sauveur, qui transformera le corps de notre abaissement en la conformité du corps de sa gloire, selon l’opération de ce pouvoir qu’il a de s’assujettir même toutes choses» (Phil. 3:20, 21).

«Or notre Seigneur Jésus Christ lui-même, et notre Dieu et Père... nous a aimés et nous a donné une consolation éternelle et une bonne espérance par grâce» (2 Thess. 2:16).

«Vous avez été appelés pour une seule espérance de votre appel» (Éph. 4:4).

.4 Veiller et tenir ferme

Telle est la part des rachetés. Veillons donc à ce que cette glorieuse espérance ne soit pas amoindrie et, pour finir, complètement détruite par l’attrait des choses de la terre. Ce n’est point sans raison que la Parole nous exhorte à demeurer dans la foi, fondés et fermes, et à ne pas nous laisser détourner de l’espérance de l’évangile (Col. 1:23). Nous trouvons des avertissements semblables dans l’épître aux Hébreux : «Nous sommes sa maison, si du moins nous retenons ferme jusqu’au bout la confiance et la gloire de l’espérance» (3:6). «Mais nous désirons que chacun de vous montre la même diligence pour la pleine assurance de l’espérance jusqu’au bout ; afin que vous ne deveniez pas paresseux, mais imitateurs de ceux qui, par la foi et par la patience, héritent ce qui avait été promis» (6:11, 12).

Toute la part du chrétien est constituée par cette espérance ; il ne possède rien d’autre dans le monde. Et cependant, quelle richesse ! Car cette espérance, c’est Christ lui-même, selon le mot de l’apôtre Paul écrivant à Timothée (1 Tim. 1:1). Dieu lui aussi est appelé le «Dieu d’espérance» : «Or que le Dieu d’espérance vous remplisse de toute joie et paix en croyant, pour que vous abondiez en espérance par la puissance de l’Esprit Saint» (Rom. 15:13). Abonder en espérance, c’est être si rempli de la certitude du prochain retour de Christ que notre vie quotidienne en devienne la vivante et rayonnante expression. Puisse le souhait que l’apôtre adressait à ses bien-aimés de Rome se réaliser pleinement pour chacun de nous, à la gloire du Nom de Jésus !

Anonyme

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire