mercredi 16 juin 2010

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mardi 15 juin 2010

Le mariage, parcours d’obstacle pour la jeunesse des ghettos

Le mariage, parcours d’obstacle pour la jeunesse des ghettos

Qu’un Noir kiffe une Blanche ou qu’un Asiatique s’amourache d’une Berbère, ils trouveront, trop souvent encore, des parents pour leur faire la misère.

A Montreuil, les jours de mariage, le quartier de la mairie est souvent bouché. Y déferlent une nuée de lascars, tous sur leur trente-et-un. Costard, cravate, les cheveux impeccablement peignés, rasés ou décolorés pour certains de nos concitoyens de couleur ! Même les plus teigneux se font mignons pour l’occasion. Sans oublier les voitures de luxe, louées : limousine, Porsche, Audi… Les cartes bleues son soumises à rude épreuve et chacun contribue plus ou moins aux dépenses pour aider le cousin, la sœur ou l’ami qui se marie.

Après la mairie viendra l’anarchique cortège où le code de la route n’est plus qu’un lointain souvenir (l’occasion de narguer les policiers assistant impuissants au spectacle). Direction une salle de réception où la fête se poursuivra jusque tard, très tard, dans la nuit.

Un mariage, qu’il soit religieux ou civil, est, comme chacun sait, la célébration d’une union entre deux personnes. Mais c’est aussi, lorsque l’on vit dans un contexte économique et social modeste, une marque de réussite. C’est une forme d’accomplissement personnel qui permet d’effacer la difficulté de la vie et les échecs rencontrés dans sa vie professionnelle. « On remet les compteurs à zéro et on démarre une autre vie », explique Imen, une jeune fille d’Aulnay-sous-Bois (93) s’apprêtant à se marier avec un jeune homme qu’elle a rencontré il y a deux ans.

Pour ceux qui ont réussi professionnellement, le mariage est alors le couronnement final d’un parcours souvent difficile fait de sacrifices. Autre cas de figure : celui des garçons dits « instables », à qui on conseillera : « Marie-toi, fais des mômes… Change ! » Dans ce cas précis c’est « quitte ou double ». Il y a des gens que la rue a trop imprégnés de son soul pour qu’un changement s’opère du jour au lendemain. A l’image d’Alioun, 30 ans. Il a commencé jeune à « traîner », peu à peu Marie Jeanne et le Clan Campbell sont devenus ses meilleurs amis.

Aujourd’hui, Alioun est marié, père et alcoolique, il n’est pas rare de le voir tard le soir titubant dans les rues de Montreuil alors que sa femme, que son père lui a trouvé, espérant ainsi qu’il change, passe ses nuits seule avec son enfant. Les bienfaits du mariage, c’est pas pou tout le monde...

Il demeure que dans certains quartiers populaires (du moins là où l’on a pu promener nos yeux, du 93 au 95, en passant par le 77), le mariage occupe encore une place importante, voire centrale. Il est généralement la consécration d’un amour mutuel et non d’un choix imposé, à l’instar du couple formé par Imen et son futur mari. Néanmoins, des tentsions se font jour parfois entre la « nouvelle » et l’« ancienne » génération : « Ma famille n’est pas du tout d’accord à propos de mon mariage, ce qui provoque des embrouilles, raconte Imen. Ils me jugent encore trop jeune, j’ai 20 ans. Et le fait que je n’ai pas de travail stable n’arrange rien. »

Mais le principal obstacle aux yeux de sa famille est ailleurs. « Elle n’apprécie pas la couleur de peau de l’homme avec qui je souhaite construire ma vie. Nous sommes tous les deux marocains, mais lui est noir », poursuit-elle. Même origine maghrébine, mais elle est blanche et lui, noir. Cette discordance des couleurs continue de gêner fortement dans certaines familles. Tantôt c’est le manque de mélanine qui fait défaut, tantôt l’excès.

On a tendance à croire que ce sont les « Blancs » qui rejettent les « Noirs » par sentiment de supériorité, mais ceux qu’on imagine victimes peuvent devenir bourreau (des cœurs). Laurent a les yeux bridés et les cheveux raides comme un bambou, il aime Djénéba, une fille à la peau couleur café et aux cheveux crépus. Ils s’aiment mais les parents de la belle refusent la « bête jaune ».

Cet attachement à des critères raciaux vient sans doute de ce que les parents ont pour beaucoup vécu « entre eux », entre gens de même origine, de même village, et l’arrivée d’un « autre » bouleverse alors les visions et habitudes de chacun. S’ajoutent à cela les idées reçues et les peurs que la société véhicule. Mais ces visions tendent à disparaître, que ce soit chez les parents ou les enfants.

Avant de se confronter à l’obstacle potentiel des parents, un autre problème, non des moindres, est de trouver l’âme sœur, le mec ou la meuf mortel. Aussi, beaucoup de jeunes gens organisent des rencontres avec des filles afin de tester la compatibilité de ce qui deviendra peut-être un couple. « Lorsqu’une fille m’intéresse, je rentre en contact avec elle en lui faisant comprendre que je suis intéressé par elle pour une vie à deux. Cela fait souvent peur aux filles, car elles ne veulent pas forcément s’engager. Ainsi, j’ai galéré pendant trois ans avant de trouver ma femme », raconte Olivier, fiancé depuis un mois.

Mehdi, un employé de bureau de 25 ans, a, lui, « rencontré plusieurs filles » avec qui « c’est pas passé ». « Quand tu vois toutes les tentations qu’il y a dans la rue aujourd’hui, t’as intérêt à trouver LA fille qui te plaise. Le physique, de nos jours, faut pas blaguer avec ça. Moi, faut qu’elle me plaise à fond sinon c’est pas la peine, je tiendrai pas. » Les réseaux sociaux de type « Fesseback » et les nombreux sites de rencontre du genre « Meetho » n’ont au final rien changé, il demeure encore et toujours des cœurs solitaires à prendre…

Néanmoins, en interrogeant notre jeunesse des ghettos sur la question du mariage, on remarque que le romantisme s’épanouit encore dans les poitrines, à l’image d’une fleur s’extirpant du sol au milieu du bitume. On se marie pour s’engager « concrètement » avec « quelqu’un d’intime », sur qui « on peut compter », mais aussi et surtout, pour « être aimé et aimer ». La chanteuse Wallen a raison : l’amour n’est pas mort...

Aladine Zaiane

Le secours au moment opportun (Héb. 4:16)

Le secours au moment opportun (Héb. 4:16)
Le secours au moment opportun (Héb. 4:16) — Lazare et les sœurs de Béthanie (Jean 11)


« Or il y avait un certain homme malade, Lazare, de Béthanie, du village de Marie et de Marthe, sa sœur (et c’était la Marie qui oignit le Seigneur d’un parfum et qui lui essuya les pieds avec ses cheveux, de laquelle Lazare, le malade, était le frère). Les sœurs donc envoyèrent vers lui, disant : Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade. Jésus, l’ayant entendu, dit : Cette maladie n’est pas à la mort, mais pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle » (Jean 11:1-4).

Au temps de leur épreuve, ces deux sœurs se tournèrent vers la vraie Source — leur divin Ami : Jésus était pour elles un vrai Refuge, ainsi qu’Il l’est pour tous les siens dans l’épreuve, où, et quels qu’ils soient. « Invoque-moi au jour de la détresse, et je te délivrerai, et tu me glorifieras ». Nous sommes le plus souvent déçus lorsque, dans le besoin ou la difficulté nous nous tournons vers la créature pour obtenir aide ou sympathie. Les sources de la créature sont souvent taries. Les soutiens de la créature cèdent. Notre Dieu nous fera éprouver la vanité et la folie de notre confiance dans la créature ; la folie aussi de toutes les espérances humaines et terrestres. Et d’autre part, Il nous prouvera, de la manière la plus touchante et la plus évidente, la vérité de sa parole : « Ceux qui s’attendent à moi ne seront pas confus ».

Non, jamais, que son nom soit béni, Il ne manque à un cœur qui se confie en Lui. Il ne peut se renier Lui-même. Il aime à prendre occasion de nos besoins, de nos maux et de nos faiblesses, pour illustrer ses tendres soins et sa sollicitude à l’égard des siens. Il nous enseignera en même temps la stérilité des ressources humaines. « Ainsi dit l’Éternel : Maudit l’homme qui se confie en l’homme, et qui fait de la chair son bras, et dont le cœur se retire de l’Éternel ! Et il sera comme un dénué dans le désert, et il ne verra pas quand le bien arrivera, mais il demeurera dans des lieux secs au désert, dans un pays de sel et inhabité » (Jér. 17:5-6).

Il en sera toujours ainsi. Déception, stérilité, désolation, voilà les résultats certains de la confiance dans l’homme. Mais d’autre part — et le contraste est à remarquer — « Béni l’homme qui se confie en l’Éternel, et de qui l’Éternel est la confiance ! Il sera comme un arbre planté près des eaux ; et il étendra ses racines vers le courant ; et il ne s’apercevra pas quand la chaleur viendra, et sa feuille sera toujours verte ; et dans l’année de la sécheresse il ne craindra pas, et il ne cessera pas de porter du fruit » (Jér. 17:7-8).

Tel est le constant enseignement de l’Écriture quant aux deux côtés de cette grande question pratique. C’est une erreur fatale de regarder à l’homme, fût-il même le meilleur des hommes ; c’est toujours s’attacher, directement ou indirectement, à des citernes crevassées, qui ne retiennent pas l’eau. Mais le vrai secret de la bénédiction, de la force et de la consolation, c’est de regarder à Jésus, de recourir avec une foi simple, au Dieu vivant, qui prend son plaisir en ceux qui le craignent, et qui s’attendent à sa bonté ? Il secourt celui qui est dans le besoin.

Les sœurs de Béthanie firent donc ce qui est juste en adressant à Jésus ce message touchant : « Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade ». Et cependant Jésus, après qu’Il eût entendu que Lazare était malade demeura encore deux jours au lieu où Il était. « Or Jésus aimait Marthe, et sa sœur, et Lazare ». Quand l’homme finit, Dieu commence ; il fallait non guérir un malade, mais ressusciter un mort, et un mort qui sentait déjà, pour que la gloire de Dieu fût manifestée. Il considéra et mesura tout cela parfaitement. Il était de cœur avec elles dans leur détresse. Aucun manque de sympathie n’était en Lui, ainsi que nous le verrons dans la suite. Malgré tout cela, Il ne vint pas ; Il pouvait leur sembler que le Maître les avait oubliées. Peut-être leur Seigneur et ami bien-aimé avait-il changé de sentiment à leur égard ? Quelque chose devait être arrivé pour élever un nuage entre elles et Lui. Nous savons bien comment notre pauvre cœur raisonne et se torture dans de pareils cas. Mais il y a un divin remède pour tous les raisonnements du cœur, et une réponse triomphante à toutes les sombres et horribles suggestions de l’ennemi. Quel est ce remède ? Une confiance inébranlable dans l’éternelle stabilité de l’amour de Christ.

Lecteur chrétien, ici gît le vrai secret de toute la force chrétienne. Ne permettez pas que rien n’ébranle votre confiance dans l’amour inaltérable de votre Seigneur. Quoiqu’il arrive : que la fournaise soit chauffée sept fois, les eaux très profondes, les ténèbres épaisses, le sentier raboteux ou la détresse sans nom, retenez toujours votre confiance dans l’amour parfait et la sympathie divine de Celui qui a prouvé son amour en descendant dans la poussière de la mort, en traversant les vagues effroyables de la colère de Dieu, afin de vous sauver de la mort éternelle. Ne craignez pas de vous fier à Lui pleinement, de vous abandonner à Lui sans réserve. Ne mesurez pas son amour à vos circonstances. Si vous le faites, i1 n’en résultera qu’une fausse conclusion. Ne jugez pas selon les apparences extérieures. Ne raisonnez pas d’après votre entourage. Allez au cœur de Christ et alors vous n’interpréterez plus son amour d’après vos circonstances, mais toujours vos circonstances d’après son amour. Laissez les rayons de sa faveur éternelle illuminer votre sentier. C’est alors que vous serez capables de répondre à toute pensée incrédule, d’où qu’elle vienne.

C’est une grande chose que d’être toujours capable de revendiquer ce qui est dû à Dieu ; même si nous étions capables de ne rien faire de plus, il est bon de se tenir comme un monument de son infaillible fidélité envers tous ceux qui mettent leur confiance en Lui. Qu’importe si l’horizon autour de nous est sombre et déprimant — si les nuages épais s’accumulent et si l’orage sévit. « Dieu est fidèle, qui ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de ce que vous pouvez supporter, mais avec la tentation, il fera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter ».

En outre, nous ne devons pas mesurer l’amour divin par la manière dont il se manifeste. Nous sommes tous enclins à le faire, mais cela est une grande erreur. L’amour de Dieu se revêt de formes variées, et assez souvent la forme nous paraît, d’après notre vue superficielle et limitée, mystérieuse et incompréhensible ; mais si nous attendons avec patience et simple confiance, la lumière divine brillera sur ce que dispense la divine Providence, et nos cœurs seront remplis d’étonnement, de reconnaissance et d’adoration. Les pensées de Dieu ne sont pas nos pensées ; ni ses voies semblables à nos voies ; ni son amour semblable à notre amour. Si nous entendons parler d’un ami dans la détresse ou la difficulté, notre première impulsion est de courir à son aide et de l’aider dans son malheur, autant que cela nous est possible. Mais en ceci nous pouvons inconsciemment commettre une grande erreur. En lui venant en aide dans ce qui nous semble naturel au point de vue humain, nous pourrions agir en opposition au propos de Dieu, qui avait sans doute permis l’exercice pour son bien présent et éternel. L’amour de Dieu est un amour sage et fidèle. Il abonde à notre égard en toute sagesse et prudence. Nous, au contraire, nous commettons de graves erreurs, même quand nous croyons sincèrement faire ce qui est juste et bon. Nous ne sommes pas compétents pour comprendre toute la portée des choses, pour sonder les sinuosités et les opérations de la Providence, ni encore pour peser le résultat final de ce que Dieu nous dispense. À cause de cela il y a un besoin urgent de s’attendre à Dieu ; et surtout de garder fermement la confiance dans son amour immuable, inaltérable, et qui ne se trompe pas. Il manifestera tout. Il fera sortir la lumière du sein des ténèbres, la vie de la mort, la victoire d’une apparente défaite. Il fera résulter, d’une noire et profonde détresse, une riche moisson de bénédictions. Il fera coopérer toutes choses pour le bien. Mais Il n’agit jamais à la hâte. Il a ses desseins en vue, et Il les atteindra en son temps et à sa manière ; bien plus, de ce qui nous semble être un sombre et inextricable labyrinthe, Il fera sortir la clarté, et remplira nos âmes de louange et d’adoration.

Les pensées ci-dessus exprimées nous aideront à comprendre et à apprécier la conduite de notre Seigneur à l’égard des sœurs de Béthanie. C’était la gloire de Dieu qui était en jeu dans cette circonstance. Il dit : « Cette maladie n’est pas à la mort, mais pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle ». C’était une occasion pour le Seigneur de manifester la gloire de Dieu, et cela à l’égard de celles qu’il aimait d’une affection réelle et profonde, car nous disons, « Jésus aimait Marthe, et sa sœur, et Lazare ».

Mais selon le jugement de notre Seigneur adorable, la gloire, de Dieu prenait le pas sur toute autre considération. Ni l’affection personnelle, ni la crainte de ceux qui voulaient le tuer n’avaient aucune influence sur ses mouvements. En toutes choses son mobile était la gloire de Dieu. De la crèche à la croix, dans toutes ses paroles et dans toutes ses œuvres, dans la vie et dans la mort il n’y eut devant Lui que la gloire de son Dieu et Père. C’est pourquoi, quoique ce pût être une bonne chose de soulager un ami en détresse, il en était une plus grande et beaucoup plus excellente : celle de glorifier Dieu ; et nous pouvons être assurés, que la chère famille de Béthanie ne souffrit aucune perte par un retard qui rendit plus éclatante encore la manifestation de la gloire de Dieu.

Souvenons-nous de ce fait dans nos jours d’épreuve et d’angoisse ! Si nous avons vraiment compris la pensée du Seigneur, même lorsqu’il semble être sourd à nos requêtes, ce sera pour nous une source de bénédictions au sein de la tribulation, quelque forme qu’elle puisse revêtir : que ce soit la maladie, les privations, la mort, le dépouillement, la pauvreté. « Cette maladie n’est pas à la mort, mais pour la gloire de Dieu ». Voilà le privilège de la foi. Et c’est non seulement près du lit d’un malade, mais même devant un tombeau, que le vrai croyant peut voir briller la lumière de la gloire divine.

Sans doute, le sceptique peut-être sourira à ces paroles : « Cette maladie n’est pas à la mort ». Il objectera que Lazare mourutquand même. Mais ces faits, pour la foi, n’étaient que des apparences ; elle y introduit Dieu et sa puissance, et trouve par ce moyen divin une solution à toutes les difficultés. Telle est l’élévation morale — la réalité d’une vie de foi. Elle voit Dieu au-dessus et au delà des circonstances. Elle raisonne, mais son raisonnement prend Dieu comme point de départ pour descendre aux circonstances humaines, au lieu de se baser sur les circonstances pour regarder à Dieu. La maladie et la mort ne sont plus rien en présence de la puissance de Dieu. La foi ne se laisse pas arrêter sur son chemin par ces difficultés. Celles-ci sont, ainsi que le disait Caleb à ses frères incrédules, simplement « le pain » pour le vrai croyant.

Mais ce n’est pas tout. La foi sait attendre le moment de Dieu, sachant que ce moment est le seul convenable. Elle se repose, en attendant, sur son amour immuable et sur son infaillible sagesse. Cela remplit le cœur de la plus douce confiance, et même, s’il y a du retard, — si le secours n’est pas envoyé de suite, — tout est pour le mieux, « en tant que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu », et tout doit par la suite concourir à la gloire de Dieu. La foi permet, à celui qui la possède, de revendiquer Dieu au milieu de la plus grande détresse, et de savoir confesser que l’amour de Dieu agit toujours pour le bien de ceux qui se confient en Lui.

C.H. Mackintosh

Qui sont les riches?



Pour financer les retraites, François Fillon envisage de taxer les riches. Si les modalités de cette taxe restent à définir, il en est de même pour la catégorie des «riches». S'il existe un seuil de pauvreté en France, on ne dispose en revanche d'aucun «seuil de richesse». A partir de quand est-on riche? Lire la suite l'article

Plus de 4.500 euros nets?

François Hollande, en 2006, estimait qu'un riche, c'était quelqu'un qui gagnait autour de 4.000 euros. Dernièrement, Laurent Wauquiez n'était pas loin de lui donner raison. Selon le secrétaire d'Etat à l'Emploi, dans une interview aux Echos, les classes moyennes gagnent entre 1.500 et 4.500 euros nets par mois. D'où la déduction: au-dessus de 4.500 euros, on appartiendrait aux «riches».

«Ceux qui gagnent plus que moi»?

Mais les riches, ce sont aussi «tous ceux qui gagnent plus que moi», s'amuse Janine Mossuz-Lavau, chercheur au Cevipof. «C'est ce que chacun a tendance à répondre dans un premier temps», explique-t-elle, relativisant le terme.

Dans une enquête parue en avril dernier, l'Insee estime quant à elle qu'on entre dans la catégorie des 10% les plus riches avec 35.000 euros par an de revenu net avant impôt, soit à partir de 3.000 euros par mois. «Quand on voit que des millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté (908 euros), j'aurais tendance à considérer que le seuil est plus bas», relativise Janine Mossuz-Lavau.

Tout dépend également du nombre de personnes vivant avec cette somme. Un couple sans enfant n'aura évidemment pas les mêmes besoins qu'une famille nombreuse.

Ceux qui ont du patrimoine?

Enfin, la richesse dépend du patrimoine dont on dispose et pas seulement des moyens. On peut ainsi se baser sur l'ISF, l'impôt de solidarité sur la fortune, payé par tous les foyers fiscaux français dont le patrimoine taxable dépasse, au 1er janvier 2010, 790.000 euros.

Ceux qui gagnent 100.000 euros par an?

Fin mai, le ministre du Budget, François Baroin, a pour sa part indiqué que la taxe de financement des retra ... lire la suite de l'article sur 20minutes.fr

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LAZARE ET LES SOEURS DE BETHANIE




LAZARE ET LES SOEURS  DE BETHANIE
Jean 11:4.


C’est un vrai repos pour le cœur de savoir que Celui qui a entrepris d’accomplir l’œuvre de notre salut au sein de notre faiblesse, de nos besoins et de toutes les exigences de notre chemin, du commencement à la fin, avait devant lui la gloire de Dieu. Dans l’œuvre de la rédemption, comme dans toute notre histoire, la gloire de Dieu occupe le premier rang dans le cœur de Celui avec qui nous avons à faire. À tout prix Il revendiqua et maintint la gloire divine. Il sacrifia toutes choses. Il déposa sa propre gloire, s’abaissa et se dépouilla Lui-même. Il offrit et laissa sa vie afin de poser le fondement impérissable de cette gloire qui remplit maintenant le ciel, — qui remplira bientôt la terre et brillera à travers tout l’univers pendant toute l’éternité.

La connaissance et le constant sentiment de ce fait doivent donner un profond repos à l’esprit, qu’il s’agisse du salut de l’âme ou du pardon des péchés ou encore des nécessités de notre marche journalière. Tout ce qui pourrait être un sujet d’anxiété pour nous pour le temps et l’éternité, Christ y a pourvu de la même manière qu’Il a pourvu à la manifestation de la gloire divine.

À cela, nous pouvons ajouter que dans toutes nos épreuves, nos difficultés, nos exercices, si un prompt secours ne nous est pas accordé, nous devons nous rappeler qu’il doit exister quelque motif caché en rapport avec la gloire de Dieu et avec notre bien final. Au temps de l’épreuve nous ne pouvons penser qu’à une chose, savoir à en être délivrés. Mais il y a beaucoup plus que cela à considérer. Nous devrions penser à la gloire de Dieu. Nous devrions nous efforcer de connaître son but en nous plaçant dans l’épreuve, et désirer ardemment que ce but soit atteint et que sa gloire soit en cela établie. Ceci serait pour notre pleine bénédiction, tandis que le soulagement que nous désirons si ardemment pourrait être la pire des solutions pour nous. Nous devons toujours nous rappeler que, par la grâce merveilleuse de Dieu, sa gloire et notre bénédiction sont si étroitement liées l’une à l’autre, que quand l’une est maintenue, l’autre est aussi parfaitement assurée.

Cette considération est très précieuse pour le cœur du chrétien. Toutes choses doivent concourir à la gloire de Dieu, de même que « toutes choses concourent ensemble au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son propos » (Rom. 8:28). Il n’est peut-être pas facile de se rendre compte de cela quand on est dans l’épreuve. Quand nous veillons anxieusement au chevet d’un de nos bien-aimés, ou que nous nous trouvons dans une maison où le deuil est entré, ou que nous sommes nous-mêmes sur un lit de souffrance, ou lorsque nous sommes accablés par la perte de ce qui est tout pour nous sur la terre, dans de telles circonstances il n’est pas facile de penser à la gloire de Dieu et à notre bénédiction ; mais la foi peut néanmoins voir tout cela, et quant à l’incrédulité, qui est aveugle, elle est toujours sûre de se tromper.

Si les chères sœurs de Béthanie avaient jugé seulement par ce qu’elles voyaient de leurs yeux, elles eussent été terriblement éprouvées durant ces jours et ces nuits pénibles passés au chevet de leur frère bien-aimé. Et non seulement cela, mais quand le moment terrible arriva et qu’elles durent voir l’issue immédiate de l’épreuve, que de sombres raisonnements se fussent élevés dans leurs cœurs brisés et abattus !

Mais Jésus avait l’œil sur elles. Son cœur était avec elles, Il avait l’œil à tout et en cela aussi, au point de vue de la gloire de Dieu.

La scène entière, dans toute sa portée, son influence et son issue, était présente à son esprit. Il sentait pouret avecces sœurs affligées comme un parfait cœur humain pouvait sentir. Quoique absent de corps, Il était avec elles en esprit, pendant qu’elles traversaient les eaux profondes de l’affliction. Son cœur humain entrait parfaitement, c’est-à-dire d’une manière divine, dans toutes leurs douleurs, et Il attendait seulement le « temps convenable » de Dieu pour leur venir en aide, et pour éclairer les ténèbres de la mort et du tombeau des rayons brillants de la gloire de la résurrection. « Après donc qu’il eut entendu que Lazare était malade, il demeura encore deux jours où Il était ». Il permit que les choses suivissent leur cours, que la mort entrât dans cette demeure aimée : tout cela en vue de la gloire de Dieu. L’ennemi pouvait croire que tout allait selon son désir, mais cela n’était qu’en apparence : en réalité la mort elle-même ne faisait que préparer la plateformesur laquelle la gloire de Dieu allait apparaître : « Cette maladie n’est pas à la mort, mais pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle ».

Tel fut alors le sentier parcouru par notre Seigneur bien-aimé, un sentier en communion avec le Père. Chaque pas, chaque action, chaque parole avait chez Lui un rapport direct avec la gloire du Père. Malgré toute l’affection qu’il portait à la famille de Béthanie, son intérêt personnel ne l’amena sur la scène de leur douleur qu’au moment voulu pour la manifestation de la gloire divine, et alors rien ne put le retenir de s’y rendre. « Puis après cela, il dit à ses disciples : Retournons en Judée. Les disciples lui disent : Rabbi, les Juifs cherchaient tout à l’heure à te lapider, et tu y vas encore ! Jésus répondit : N’y a-t-il pas douze heures au jour ? Si quelqu’un marche de jour, il ne bronche pas, car il voit la lumière de ce monde ; mais si quelqu’un marche de nuit, il bronche, car la lumière n’est pas en lui » (v. 7 à 11).

Quant à Lui, Il marchait dans la pleine lumière de la gloire de Dieu. Les mobiles de ses actions étaient tous divins, tous du ciel. Il était parfaitement étranger à tous les motifs des hommes de ce monde, lesquels s’en vont en bronchant dans les épaisses ténèbres morales qui les entourent, — leurs motifs sont égoïstes, leurs buts sont de la terre et sensuels. Lui ne faisait jamais rien pour se plaire à Lui-même. La volonté et la gloire de son Père le gouvernaient en toutes choses. Les sollicitations de sa profonde affection naturelle ne pouvaient l’amener à Béthanie, ni la crainte des Juifs le retenir pour y aller. En tout ce qu’Il faisait, et en tout ce qu’il ne faisait pas, Il trouvait ses motifs dans la gloire de Dieu.

Précieux Sauveur ! enseigne-nous à marcher dans les divines empreintes de tes pas ! Accorde-nous de nous abreuver davantage à ta Parole ! Cela est vraiment ce dont nous avons besoin. Nous sommes si enclins à nous rechercher nous-mêmes, lors même qu’apparemment nous faisons ce qui est bien et que nous sommes visiblement engagés dans l’œuvre du Seigneur. Nous courons ci et là, faisons ceci ou cela, voyageons, prêchons, écrivons, et en même temps nous pouvons très bien le faire pour nous plaire à nous-mêmes et ne pas chercher réellement la volonté de Dieu. Puissions-nous étudier davantage notre divin Modèle ! Puisse-t-Il être toujours devant nos cœurs comme Celui à qui nous sommes appelés à être conformes ! Dieu en soit béni, nous avons la douce et réconfortante assurance que nous serons semblables à Lui, car nous le verrons tel qu’Il est ! Encore bien peu de temps, et nous en aurons fini avec tout ce qui entrave nos progrès et interrompt notre communion. Jusqu’alors, puisse le Saint Esprit opérer dans nos cœurs, et nous tenir occupés de Christ, nous nourrissant par la foi de ses perfections, afin que nos voies soient une plus vive expression de Lui, et que nous puissions porter davantage les fruits de la justice qui sont par Jésus Christ à la gloire et à la louange de Dieu !

C.H. Mackintosh

Une tempête peut en cacher une autre



Une tempête peut en cacher une autre


Je n'étais qu'un tout jeune homme et j'avais déjà vécu pendant cinq ans dans la plus grande détresse morale. Si quelqu'un a connu au même degré que moi la crainte de la loi de Dieu, je puis sympathiser avec lui.

J'avais l'impression que le soleil avait disparu à tout jamais du ciel, que j'avais tellement péché contre Dieu qu'il n'y avait pour moi aucun espoir. Je priais. Le Seigneur seul sait comment je priais, mais pas un seul instant je ne fus conscient de la moindre réponse. Je fouillais la Parole de Dieu: ses promesses mêmes me semblaient plus terrible que ses menaces. Je lisais ce qui concernait les privilèges du peuple de Dieu; mais j'étais persuadé que ce n'étais pas pour moi. Le secret de ma détresse peut s'exprimer ainsi: je ne connaissais pas l'Evangile.

Je fréquentais tous les lieux de culte de la ville où j'habitais, mais, sincèrement, je crois que je n'entendis pas prêcher l'Evangile dans son intégralité. Je ne blême pas les prédicateurs. L'un d'entre eux prêchaient sur la souveraineté absolue de Dieu. J'avais plaisir à l'entendre, qu'est-ce que cela apportait à un pauvre pécheur qui désirait surtout savoir ce qu'il fallait faire pour être sauvé? - Un autre , homme admirable, prêchait toujours sur la Loi; mais à quoi bon travailler sans cesse un sol déjà labouré, au lieu d'y ajouter de la semence? Je savais qu'il était dit: " Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé " (Ac 16.31). Mais je ne savais pas ce qu'était croire en Jésus-Christ.

Quelquefois, je pense que je serais encore aujourd'hui plongé dans les ténèbres et le désespoir, si Dieu, dans Sa bonté, n'avait envoyé certain dimanche matin, une violente tempête de neige au moment même où je me mettais en route pour aller au culte. la marche était tellement difficile que finalement, j'entrais dans une petite chapelle .

Il y avait dans cette chapelle douze à quinze personnes. Le pasteur, sans doute empêché par la neige, ne vint pas ce jour là. Il fut remplacé par un homme d'apparence bien modeste, un cordonnier, un tailleur, un artisan quelconque, que sais-je, qui monta en chaire.

Ce brave homme était bien obligé de s'en tenir à son texte, pour la simple raison qu'il ne pouvait rien faire d'autre. Son texte était: "Regardez à moi et soyez sauvés, vous tous qui habitez les extrémités de la terre" (Es 45.22). Il ne prononçait même pas les mots clairement; mais cela n'avait pas beaucoup d'importance, car il y avait dans ce texte une lueur d'espérance pour moi.

Il commença ainsi: " Mes chers amis, ceci est un texte bien simple: il nous dit " Regardez " ".--Regarder ne demande pas un grand effort. Il n'est n'est pas nécessaire d'avoir fait des études pour regarder. N'importe qui peut le faire. Il ne s'agit pas de lever un pied, ni même un doigt. Il s'agit tout simplement de regarder. Un enfant même peut regarder. C'est ce que notre texte demande de nous.

Notre texte ajoute: " Regardez à moi ". Nombreux sont ceux, dit-il avec un fort accent de comté d'Essex, qui regardent à eux-mêmes. Inutile de regarder là. Vous ne trouverez aucun réconfort en vous-mêmes. D'autres regardent à Dieu le Père. Bien-sûr il faut regarder à Lui. Mais pour l'instant, Jésus-Christ nous dit: " Regardez à moi ". Peut-être quelqu'un parmi vous sera tenté de dire: " Je dois attendre que l'Esprit fasse son œuvre en moi ". Cela n'est pas notre affaire. " Regardez au Christ! " c'est Lui-même qui le dit: " Regardez-moi ".

Puis, reprenant son texte, le brave homme poursuivit en ces termes: "Regardez à moi, je transpire des gouttes de sang. Regardez à moi, je suis cloué à la Croix. Regardez à moi, je suis mort et enseveli. Regardez à moi, je suis ressuscité! Regardez à moi, je suis assis à la droite du Père. Oh, regardez, regardez-moi! ".

Parvenu à ce point, après, après avoir réussi à parler une dizaine de minutes, le prédicateur était à bout de ressources. Alors fixant ses regards sur moi, placé sous les tribunes, et remarquant, à cause du petit nombre de présents que j'étais étranger, il s'écria: "Vous, jeune homme, vous paraissez bien misérable ".

C'était vrai. j'étais bien misérable, mais je n'avais jamais été interpellé du haut de la chaire. Toutefois, j'avais reçu un fameux choc.

Puis, poursuivant: "Vous serez misérable, toujours misérable, misérable dans la vie, misérable dans la mort, si vous n'obéissez pas à mon texte. Mais si vous obéissez maintenant, à cet instant même vous serez sauvé ".

Alors, il cria à haute voix: " Jeune homme, regardez Jésus, regardez maintenant ". Il me fit sursauter sur mon siège. Mais je regardais à Jésus-Christ.


Charles Spurgeon

Graduating Class of Calvary Theological Seminary


Graduating Class of Calvary Theological Seminary

Blessings to you all

Kathy and I would like to invite you along with the faculty and Graduating Class of Calvary Theological Seminary to their Annual Commencement Exercise and the awarding of the degree "Bachelor of Arts in Religious Education" to Steven C. Cox saturday, June nineteenth Two Thousand Ten, at one o'clock in the afternoon at Cornerstone University 1605 Broad Street Lake Charles, Louisiana.

We know all our friends and those we right to every week can't be there, but you have been in some way a part of our lives and the accomplishing of this in my life. I, persona ly want to say thank you for letting us be a part of your lives, and we look forward to our best days.


Blessings,
Steve and Kathy