mercredi 21 juillet 2010

Une restauration de Jérusalem est-elle possible ?

Une restauration de Jérusalem est-elle possible ?
Une restauration de Jérusalem est-elle possible ? 1 Dieu et son châtiment sur le peuple

Dieu attend toujours que la conduite des siens réponde à son amour et à ses soins. Il commence le jugement par sa propre maison (1 Pierre 4:17). Les égarements du peuple d’Israël ayant été grands, la ruine de Jérusalem a été grande.

— Elle l’a d’abord été avant la venue de Jésus sur la terre (Lamentations de Jérémie).

— Elle l’a été encore plus après le rejet et le crucifixion du Messie (Matt. 23:28-31).

La relation entre les égarements du peuple d’Israël et les malheurs qui tombent sur eux sont abondamment affirmés dans l’Ancien Testament, soit par Moïse (Lévitique 26 ; Deut. 28 à 32), soit par les prophètes ; par exemple en Jérémie 30:14-15, l’Éternel dit : «je t’ai frappée d’une plaie d’ennemi, d’une correction d’homme cruel, à cause de la grandeur de ton iniquité : tes péchés se sont renforcés… Ta douleur est incurable ; je t’ai fait ces choses à cause de la grandeur de ton iniquité, parce que tes péchés se sont renforcés».

Mais si quelqu’un voulait justifier une quelconque action contre le peuple Juif, ce même prophète ajoute immédiatement après (30:16) : «Tous ceux qui te dévorent seront dévorés, et tous tes ennemis, oui, tous, iront en captivité, et ceux qui te dépouillent seront dépouillés, et ceux qui te pillent, je les livrerai au pillage». Celui qui touche à Israël touche à la prunelle de l’oeil de l’Éternel (Deut. 32:10 ; Zach. 2:8).

2 L’introduction du christianisme a-t-elle supprimé la bénédiction finale d’Israël comme peuple sur la terre ?

La bénédiction finale d’Israël demeure, tout simplement parce que ce que dit Dieu ne passe pas.

Le choix de l’Éternel et sa décision de bénir ne sont pourtant pas arrêtés par les manquements de l’homme en général, et du juif en particulier (Rom. 11: 28-29 déjà cité). C’est pourquoi la restauration finale de Jérusalem ne peut manquer d’avoir lieu.

Certains pensent que la séparation entre Juif et chrétien est définitivement abolie selon Éph. 2:14 et que les prophéties de l’Ancien Testament doivent être comprises spirituellement comme concernant l’Église. Cela est faux pour plusieurs raisons :

a) Le Nouveau Testament parle bien d’une Jérusalem d’en-haut (Galates 4), d’une Jérusalem céleste qui est l’Église (Apoc. 21:9-10), mais cela ne saurait annuler les promesses de Dieu quant à la Jérusalem terrestre.

b) La distinction juif-gentils est bien supprimée quant à l’Église chrétienne (Éph. 2:14 ; Gal. 3:28) dont le caractère est céleste, mais les promesses et le choix de Dieu quant à la terre restent inchangés : Romains 9 à 11 explique cela de la manière la plus formelle.

c) Les prophéties de l’Ancien Testament envers la restauration d’Israël, notamment dans Ésaïe (cf. ch. 35, 54, 60, 61 et bien d’autres) et Ézéchiel (ch. 40 à 48) sont si précises, même quant aux détails matériels, qu’il n’est pas raisonnable de les vider de leur sens par une soi-disante spiritualisation. Le témoignage surabondant des prophètes est irréfutable.

ANONYME

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