lundi 19 juillet 2010

L’Église n’est pas édifiée par un changement extrinsèque



L’Église n’est pas édifiée par un changement extrinsèque

L’Église n’est pas édifiée par un changement extrinsèque



Notre fardeau est lourd, car nous craignons que bien des frères et sœurs pensent inconsciemment que nous allons former un nouveau mouvement ou préparer certains à mettre au point un type d’Église inédit. Ceci nous préoccupe.

Tournons tous nos yeux vers le Seigneur afin que nous abandonnions totalement ce genre de concept et une telle compréhension, et qu’ils soient à cent pour cent purgés de notre sang

Nous ne sommes pas appelés à commencer un nouveau mouvement. Pas du tout ! Cent fois non ! Si c’est là notre désir, cela prouve que nous ne connaissons pas l’économie * de Dieu.

Je me permets d’insister maintes fois sur ce point : l’Église n’est pas formée en suivent un modèle particulier. Le Dieu vivant qui demeure en nous est différent d’une doctrine.

Nous pouvons observer dans la marche quotidienne des chrétiens modernes, que la plupart d’entre eux ignorent la vie intérieure et Christ en tant que leur vie. Cet état de fait nous trouble profondément et nous pèse.

Lorsque certaines personnes réalisent quelque chose ou apprennent une nouvelle méthode, elles essaient d’instaurer un mouvement nouveau là où elles habitent.

Mais le Seigneur ne procède pas de cette manière.


Aujourd’hui, nous n’avons pas besoin d’un changement de vêtements, mais d’une transfusion sanguine.


Notre sang naturel doit être changé.

Notre comportement extérieur et surtout notre vie intérieure doivent changer.

Imaginons un homme qui auparavant était un pasteur répondant au titre de « révérend ». Imaginons qu’il avait même l’habitude de se vêtir d’un habit religieux particulier. Un jour, il reçut la lumière, et découvrit que toutes ces choses sont mauvaises et que ses titres et son habit sont tous inacceptables. À la suite de cela, il obéit à la lumière reçue, rayant des papiers officiels le titre qu’il portait, et s’habillant de vêtement ordinaires. Ensuite, il s’en alla œuvrer pour le Seigneur dans un autre lieu, suivant une méthode différente, ne portant ni titre, ni le vêtement d’un membre du clergé.


Je ne me permettrais pas de porter un jugement vous disant si ces changements sont bons ou mauvais. J’aimerais seulement dire que nous devons tâcher de découvrir si une transformation réelle a eu lieu dans cet homme.

Sans aucun doute, il a abandonné ce qu’il pratiquait auparavant ; mais ce changement est trop superficiel. Jadis, cette personne était un ministre indépendant, œuvrant selon sa vie naturelle.

Désormais, il est transformé dans ses habitudes apparentes, mais en est-il de même de sa vie intérieure ?

Très probablement, il œuvre et dispense la Parole pour le Seigneur par la même vie qu’il possédait lorsqu’il portait encore un titre.

Même s’il a véritablement subi une transformation visible, il est identique intérieurement. Un tel changement devient uniquement un mouvement superficiel.

Jadis, il pratiquait « l’Église » en votant et en formant un comité exécutif ; et maintenant, il abandonne cela et le remplace par un groupe d’anciens. Bien que ce changement soit réel, la vie intérieure reste la même. La transformation extérieure n’a pas pris source dans un changement de vie au fond de lui !

A cause de cela, ses pratiques n’engendrent qu’un autre mouvement religieux.


Il nous faut toutefois progresser, passant d’un changement de la vie intérieure à la réalisation de l’Église qui est le mélange de Dieu avec l’homme.

Nous avons abordé avec grand détail les sujets de l’âme, de l’esprit et du cœur pour nous aider à réaliser que Dieu est notre contenu et que nous sommes Ses récipients.

Nous devons savoir corriger notre cœur afin que nous puissions l’ouvrir et laisser Dieu y entrer. Il nous faut aussi savoir exercer notre esprit afin de Le contacter, de Le contenir et même de Le digérer.

Par exemple, supposons que vous mangiez du bœuf pour votre dîner.

Après quatre heures passées dans votre estomac, la tranche de bœuf sera digérée et deviendra un élément constitutif de votre corps. Ceci est une excellente image de l’Église. Mais le christianisme moderne est plus une religion que la réalité de la vie.

Aujourd’hui, nous avons besoin d’un changement intérieur de vie.

* Économie : ce terme correspond au grec, un mot qui signifie tout d’abord la gestion de la maisonnée, l’administration, l’arrangement, la distribution ou la dispensation (de richesses, de propriétés, de biens…).

Le terme insiste su le point central de l’entreprise divine de Dieu qui consiste à distribuer, ou à dispenser Dieu Lui-même dans l’homme. L’économie de Dieu signifie que Dieu Lui-même S’œuvre en nous. Il accomplit cette économie au moyen de trois personnes qui sont le Père le Fils et l’Esprit.


Extrait de « La connaissance de la vie »

Witnees Lee

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