dimanche 28 février 2010

L'homosexualité est-elle un péché ?

Écrit par John MacArthur.


Que répondre aux partisans de l'homosexualité ?


Il n'est pas très populaire aujourd'hui de parler clairement de ce que la Bible enseigne à propos de l'homosexualité. Même si la Bible condamne clairement cette pratique, certaines dénominations chrétiennes admettent dans leurs églises des homosexuels pratiquants, et les acceptent même comme pasteurs. C'est désolant, et ce n'est pas biblique. Nous devons trouver toutes nos réponses dans la Bible. Etudions ce qui est clairement écrit dans la Bible, et laissons de côté nos propres interprétations. Nous ne devons pas laisser la culture du monde qui nous entoure dicter ou influencer ce qui se passe dans l'Eglise.

Des pasteurs de nombreuses dénominations chrétiennes ont présenté de nombreux arguments très habiles pour tenter de justifier l'homosexualité. Certains prétendent même que le péché de Sodome et de Gomorrhe était le manque d'hospitalité, et non l'homosexualité.

D'autres enseignent que 1 Corinthiens 6 : 9 ne concerne que la pédophilie, mais n'interdit pas l'homosexualité. Ils soutiennent aussi que les passages du Lévitique s'appliquent aux hommes qui se prostituaient dans les religions païennes, et ne concernent pas l'homosexualité.

Les pasteurs qui défendent l'homosexualité prétendent aussi que Romains 1 : 26-27 ne s'applique pas aux homosexuels qui s'aiment d'un "amour véritable", et que Paul faisait allusion à la pratique romaine de certains hommes adultes, qui recherchaient des jeunes garçons pour leur plaisir sexuel.

Bien d'autres arguments semblables ont été mis en avant. Mais vous devez choisir de suivre Dieu ou les hommes !

"Ainsi parle l'Eternel : Maudit soit l'homme qui se confie dans l'homme, qui prend la chair pour son appui, et qui détourne son cœur de l'Eternel !" (Jérémie 17 : 5).

"Mieux vaut chercher un refuge en l'Eternel que de se confier à l'homme" (Psaume 118 : 8).

Je prie que vous choisissiez de croire ce que Dieu nous a clairement enseigné dans ce domaine.

Voici les versets de l'Ecriture qui condamnent l'homosexualité comme un péché et une confusion :

"Tu ne coucheras point avec un homme comme on couche avec une femme. C'est une abomination. Tu ne coucheras point avec une bête, pour te souiller avec elle. La femme ne s'approchera point d'une bête, pour se prostituer à elle. C'est une confusion. Ne vous souillez par aucune de ces choses, car c'est par toutes ces choses que se sont souillées les nations que je vais chasser devant vous. Le pays en a été souillé ; je punirai son iniquité, et le pays vomira ses habitants" (Lévitique 18 : 22-25).

"Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable ; ils seront punis de mort : leur sang retombera sur eux" (Lévitique 20 : 13).

Note : A cette époque, la nation d'Israël était une théocratie, ce qui signifie que c'était Dieu qui les dirigeait directement. Aujourd'hui, toutefois, il n'y a plus aucune nation qui soit une théocratie. Il n'y a donc plus de peine de mort pour des péchés comme l'homosexualité ou le fait de violer le sabbat, comme c'était le cas autrefois en Israël.

"C'est pourquoi Dieu les a livrés à des passions infâmes : car leurs femmes ont changé l'usage naturel en celui qui est contre nature ; et de même les hommes, abandonnant l'usage naturel de la femme, se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement" (Romains 1 : 26-27).

"Ne savez-vous pas que les injustes n'hériteront point le royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas : ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, (6 :10) ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n'hériteront le royaume de Dieu" (1 Cor. 6 : 9-10).

"Nous n'ignorons pas que la loi est bonne, pourvu qu'on en fasse un usage légitime, sachant bien que la loi n'est pas faite pour le juste, mais pour les méchants et les rebelles, les impies et les pécheurs, les irréligieux et les profanes, les parricides, les meurtriers, les impudiques, les infâmes, les voleurs d'hommes, les menteurs, les parjures, et tout ce qui est contraire à la saine doctrine" (1 Timothée 1 : 8-10).

"Il y eut même des prostitués (mot à mot : "des sodomites") dans le pays. Ils imitèrent toutes les abominations des nations que l'Eternel avait chassées devant les enfants d'Israël" (1 Rois 14 : 24).

"Asa fit ce qui est droit aux yeux de l'Eternel, comme David, son père. Il ôta du pays les prostitués ("les sodomites"), et il fit disparaître toutes les idoles que ses pères avaient faites" (1 Rois 15 : 11-12).

"Le reste des actions de Josaphat, ses exploits et ses guerres, cela n'est-il pas écrit dans le livre des Chroniques des rois de Juda ? Il ôta du pays le reste des prostitués ("les sodomites"), qui s'y trouvaient encore depuis le temps d'Asa, son père" (1 Rois 22 : 44-46).

"Une femme ne portera point un habillement d'homme, et un homme ne mettra point des vêtements de femme ; car quiconque fait ces choses est en abomination à l'Eternel, ton Dieu" (Deut. 22 : 5).

Le péché de Sodome et de Gomorrhe était l'homosexualité :

"Ils n'étaient pas encore couchés que les gens de la ville, les gens de Sodome, entourèrent la maison, depuis les enfants jusqu'aux vieillards ; toute la population était accourue. Ils appelèrent Lot, et lui dirent : Où sont les hommes qui sont entrés chez toi cette nuit ? Fais-les sortir vers nous, pour que nous les connaissions. Lot sortit vers eux à l'entrée de la maison, et ferma la porte derrière lui. Et il dit : Mes frères, je vous prie, ne faites pas le mal ! Voici, j'ai deux filles qui n'ont point connu d'homme ; je vous les amènerai dehors, et vous leur ferez ce qu'il vous plaira. Seulement, ne faites rien à ces hommes puisqu'ils sont venus à l'ombre de mon toit" (Genèse 19 : 4-8).

"Les gens de Sodome étaient méchants, et de grands pécheurs contre l'Eternel" (Genèse 13 : 13).

"Que Sodome et Gomorrhe et les villes voisines, qui se livrèrent comme eux à l'impudicité et à des vices contre nature, sont données en exemple, subissant la peine d'un feu éternel" (Jude 7).

"S'il a condamné à la destruction et réduit en cendres les villes de Sodome et de Gomorrhe, les donnant comme exemple aux impies à venir, et s'il a délivré le juste Lot, profondément attristé de la conduite de ces hommes sans frein dans leur dissolution (car ce juste, qui habitait au milieu d'eux, tourmentait journellement son âme juste à cause de ce qu'il voyait et entendait de leurs œuvres criminelles)" (2 Pierre 2 : 6-8).

"Mais dans les prophètes de Jérusalem j'ai vu des choses horribles ; ils sont adultères, ils marchent dans le mensonge ; ils fortifient les mains des méchants, afin qu'aucun ne revienne de sa méchanceté ; ils sont tous à mes yeux comme Sodome, et les habitants de Jérusalem comme Gomorrhe" (Jérémie 23 : 14).

"L'aspect de leur visage témoigne contre eux, et, comme Sodome, ils publient leur crime, sans dissimuler. Malheur à leur âme ! Car ils se préparent des maux. Dites que le juste prospérera, car il jouira du fruit de ses œuvres. Malheur au méchant ! il sera dans l'infortune, car il recueillera le produit de ses mains" (Esaïe 3 : 9-11).

"Le châtiment de la fille de mon peuple est plus grand que celui de Sodome, détruite en un instant, sans que personne ait porté la main sur elle" (Lamentations 4 : 6).

"Je vous le dis en vérité : au jour du jugement, le pays de Sodome et de Gomorrhe sera traité moins rigoureusement que cette ville-là." (Matthieu 10 : 15).

"Et toi, Capernaüm, seras-tu élevée jusqu'au ciel ? Non. Tu seras abaissée jusqu'au séjour des morts ; car, si les miracles qui ont été faits au milieu de toi avaient été faits dans Sodome, elle subsisterait encore aujourd'hui. C'est pourquoi je vous le dis : au jour du jugement, le pays de Sodome sera traité moins rigoureusement que toi" (Matthieu 11 : 23-24).

"Ce qui arriva du temps de Lot arrivera pareillement. Les hommes mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient ; mais le jour où Lot sortit de Sodome, une pluie de feu et de soufre tomba du ciel, et les fit tous périr" (Luc 17 : 28-29).

Le plan de Dieu pour les gays.

Si vous avez suivi la presse au cours des six derniers mois, vous avez pu remarquer le développement incroyable de l'intérêt pour tout ce qui concerne l'homosexualité. Que ce soit au cœur d'un scandale religieux, ou un problème de corruption politique, de législation radicale, ou de redéfinition du mariage, l'Amérique se caractérise actuellement par une polarisation de l'intérêt de l'opinion publique sur les problèmes homosexuels. C'est une indication du succès du programme gay.

Mais, hélas, quand les gens refusent de reconnaître que l'homosexualité est un péché, et quand ils appellent bon ce qui est mauvais (Esaïe 5 : 20), ils le font au prix du salut de beaucoup d'âmes, et peut-être aussi de celui de leur propre âme.

Comment devons-nous réagir face à ce succès du programme gay ? Devons-nous accepter cette tendance récente à la tolérance ? Ou devons-nous prendre le parti de ceux qui excluent les homosexuels et qui dénoncent le péché ?

La Bible nous demande de choisir une position équilibrée entre ce qui est souvent considéré comme deux réactions opposées : la condamnation et la compassion.

En réalité, ces deux attitudes ne doivent pas être séparées et constituent deux éléments essentiels de l'amour biblique. Et c'est quelque chose dont les homosexuels ont désespérément besoin.

Les avocats de l'homosexualité ont été remarquablement efficaces pour faire accepter leurs interprétations perverties des passages de la Bible qui parlent de l'homosexualité.

Quand vous demandez à un homosexuel ce que dit la Bible concernant l'homosexualité (beaucoup d'entre eux le savent), ils ont manifestement digéré des interprétations qui non seulement sont perverties, mais aussi complètement irrationnelles.

Les arguments tirés de la Bible pour défendre l'homosexualité ne sont que des rideaux de fumée : plus vous les pénétrez, et plus ils dévoilent ce qu'ils cachent.

La condamnation de l'homosexualité par Dieu est parfaitement claire. Le Seigneur a toujours marqué Son opposition à cette pratique, quelles que soient les époques :


* A l'époque des patriarches (Genèse 19 : 1-28).


* Dans la Loi de Moïse (Lévitique 18 : 22 ; 20 : 13).


* A l'époque des prophètes (Ezéchiel 16 : 46-50).


* Dans le Nouveau Testament (Romains 1 : 18-27 ; 1 Corinthiens 6 : 9-10 ; Jude 7-8).

Pourquoi Dieu condamne-t-Il l'homosexualité ?

Parce qu'elle détruit le plan fondamental de Dieu concernant les relations de l'homme et de la femme. Dieu a toujours voulu que l'homme et la femme soient complémentaires (Genèse 2 : 18-25 ; Matthieu 19 : 4-6 ; Ephésiens 5 : 22-33).

Dans ces conditions, pourquoi les interprétations de l'Ecriture faites par les homosexuels ont-elles si bien réussi à persuader beaucoup de gens ? C'est simple : les gens veulent être convaincus. Comme la Bible est très claire sur ce problème, il a bien fallu que les pécheurs défient la raison et croient au mensonge, pour tranquilliser leur conscience coupable (Romains 2 : 14-16).

Comme Jésus l'a dit : "Et ce jugement c'est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dévoilées" (Jean 3 : 19-20).

En tant que Chrétien, vous ne devez pas compromettre ce que la Bible dit au sujet de l'homosexualité, jamais ! Quel que soit votre désir de montrer de la compassion envers les homosexuels, vos sympathies premières doivent aller au Seigneur, et Sa sainteté doit être exaltée. Les homosexuels se sont placés en état de rébellion complète contre la volonté de leur Créateur qui, dès le commencement, a créé l'homme et la femme (Matthieu 19 : 4).

Ne vous laissez jamais intimider par les avocats de l'homosexualité, ni par leurs raisonnements futiles. Leurs arguments sont inconsistants. Les homosexuels, et tous ceux qui défendent ce péché, sont profondément engagés dans une œuvre de destruction de la seigneurie de Jésus-Christ sur ce monde. Mais leur rébellion ne servira à rien, car le Saint-Esprit a dit :

"Ne savez-vous pas que les injustes n'hériteront point le royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas : ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n'hériteront le royaume de Dieu" (1 Cor. 6 : 9-10).

Quelle est donc la réponse de Dieu au programme homosexuel ? C'est un jugement certain et définitif. Prétendre tout autre chose, c'est compromettre la vérité de Dieu, et tromper ceux qui vont périr.

Dans vos contacts avec des homosexuels et leurs sympathisants, vous devez affirmer la condamnation biblique de cette pratique. Il ne s'agit pas de vouer à la damnation les homosexuels. Mais il s'agit de leur donner une conviction de péché, pour qu'ils se détournent de ce péché, et qu'ils acceptent leur seule espérance de salut, celle de tous les pécheurs, par la foi en Jésus-Christ.

Les homosexuels ont besoin d'être sauvés. Ils n'ont pas besoin de guérison, car l'homosexualité n'est pas une maladie. Ils n'ont besoin d'aucune psychothérapie, car l'homosexualité n'est pas un problème psychologique. Les homosexuels ont besoin d'être pardonnés, parce que l'homosexualité est un péché.

Je ne sais pas comment cela s'est produit, mais, il y a quelques décennies, on a commencé à donner aux homosexuels le pire surnom qui soit : les "gays." En général "gay" signifie "heureux." Mais, je peux vous l'assurer, les homosexuels ne sont pas des gens heureux. Ils poursuivent souvent le bonheur en cherchant à satisfaire leurs plaisirs destructeurs.

Si Romains 1 : 26 appelle l'homosexualité une "passion infâme," c'est qu'il y a une raison à cela. Il s'agit d'une convoitise sexuelle qui détruit le corps physique, ruine les rapports humains, et plonge l'âme dans une souffrance perpétuelle. La fin de toutes ces choses, c'est la mort (Romains 7 : 5). Les homosexuels sont déjà en train d'être jugés par Dieu (Romains 1 : 24, 26, 28), et c'est pour cela qu'ils sont si tristes.

1 Corinthiens 6 est très clair au sujet des conséquences éternelles pour tous ceux qui pratiquent l'homosexualité. Mais il y a une Bonne Nouvelle ! Dieu a prévu le pardon, le salut et l'espérance de la vie éternelle, pour tous ceux qui se repentent et acceptent Son Evangile. Juste après avoir dit que les "homosexuels n'hériteront pas le Royaume de Dieu," Paul ajoute :

"Et c'est là ce que vous étiez, quelques-uns de vous. Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus-Christ, et par l'Esprit de notre Dieu" (1 Cor. 6 : 11).

Le plan de Dieu pour les homosexuels, c'est le salut. Dans l'église de Corinthe, à l'époque de Paul, il y avait beaucoup d'anciens homosexuels, comme il y en a aussi beaucoup, aujourd'hui, dans mon église et dans beaucoup d'autres églises fidèles de ce pays. Ont-ils encore à lutter contre la tentation de l'homosexualité ? Oui, certainement. Quels sont les Chrétiens qui n'ont pas à lutter contre les péchés de leur ancienne vie ? Même le grand apôtre Paul a connu cela à un moment de sa vie (Romains 7 : 14-25).

Mais d'anciens homosexuels fréquentent des églises bibliques dans tout le pays. Ils louent leur Seigneur, en compagnie d'anciens fornicateurs, idolâtres, adultères, voleurs, cupides, ivrognes, grossiers et escrocs. Rappelez-vous, c'est ce qu'étaient aussi certains d'entre vous !

Quelle doit être votre réponse au programme homosexuel ? Donnez une réponse biblique. Confrontez ce programme à la vérité de l'Ecriture, qui condamne l'homosexualité et promet la damnation éternelle à tous ceux qui la pratiquent.

Que devez-vous répondre à un homosexuel ? Donnez-lui une réponse biblique. Confrontez-le avec la vérité de l'Ecriture, qui le condamne comme pécheur, mais qui lui offre l'espérance du salut, par la repentance et la foi en Jésus-Christ.

Restez fidèle au Seigneur dans votre attitude face à l'homosexualité, en honorant Sa Parole, et abandonnez-Lui tout le reste !
Écrit par John MacArthur

SOURCE:aucommencement

Quand le sexe devient une dépendance

Introduction

Les manchettes sont pleines de gens riches et célèbres, de religieux et politiciens, d'hommes et de femmes qui ont perdu leur famille, carrière et avenir à cause d'une habitude sexuelle compulsive qu'ils étaient impuissants à cesser. C'est facile pour nous de juger ceux qui sont dépendants sur le plan sexuel jusqu'à ce que les manchettes décrivent notre vécu.

Suite à de nombreux scandales et tragédies personnels, nous avons dû accepter que les chrétiens n'étaient pas immunisés contre ce problème. Nous avons les mêmes luttes et pouvons aussi nous faire prendre dans une contrefaçon de l'intimité authentique.

Stephen Arteburn, fondateur de New Life Treatment Centers (Centres de Traitement Nouvelle Vie) et auteur de Addicted to Love (Dépendant de l'amour - 1991, Servant Publications) offre de l'espoir à ceux qui sont dépendants du sexe et ceux qui partagent leur vie. Ce texte est composé d'extraits provenant de ce livre.



- Stephen Arteburn, M. Ed.

Le sexe en tant que drogue

Pour des millions de gens, chrétiens inclus, le sexe est une drogue. Comme toute autre drogue, il est utilisé pour tenter d'étouffer la douleur: la douleur du rejet, de la solitude, de la peur, de l'anxiété, d'abus subis dans l'enfance ou encore d'une douzaine d'autres blessures émotionnelles. Par la suite, ils découvrent tous que ça ne marche pas. Cela masque la douleur pour un moment, procurant un bref changement d'humeur - pas seulement lors de l'orgasme, mais aussi lors du rituel qui y mène - la recherche de ce qui devient le facteur central dans l'organisation de la vie quotidienne. Mais à long terme, au lieu de rendre la douleur plus supportable, cela finit par l'empirer à mesure que la personne expérimente une humiliation toujours plus profonde et une perte de contrôle sur sa vie.

Prenez en considération l'homme qui passe à travers ses journées stressantes en visitant quelques boutiques de livres érotiques et ensuite un salon de massage durant son heure de dîner. Le plaisir rapide et fiable de la rencontre sexuelle devient son antidote aux pressions de la vie. Il devient convaincu qu'il serait incapable de fonctionner sans sa «dose» quotidienne. Il se tourne vers le sexe de la même manière que l'héroïnomane tend la main pour saisir sa seringue. Mais tant que le besoin sous-jacent et le vide au coeur de sa vie ne sont pas adressés, sa dépendance va le mener toujours plus profondément dans l'esclavage sexuel.


Le sexe en tant que dépendance

Le sexe qui est dépourvu d'intimité rend aussi dépendant qu'une pilule ou une injection. Le sexe procure un rapide changement d'humeur. C'est une fuite fiable employée pour masquer la douleur. Éventuellement le dépendant sexuel devient de plus en plus incapable de se contrôler dans ce domaine à mesure que sa compulsion prend le dessus. Même des conséquences douloureuses ne peuvent dissuader le dépendant sexuel de répéter de manière compulsive l'acte et trouver le soulagement temporaire.

Le dépendant devient incapable de changer. Souvent il veut changer, il sait qu'il doit changer. Mais il a atteint un point où il est incapable de le faire sans aide extérieure. Il peut s'efforcer de cesser tant qu'il veut, mais il y a toujours un déclencheur sur sa route qui fait redémarrer le comportement obsessionnel encore une fois. Le dénominateur commun de tous les problèmes de dépendance est le suivant: Ce que le dépendant cherche à contrôler devient ce qui le contrôle. Même les conséquences comme la menace d'une maladie, de perturbation de la vie familiale et de l'humiliation publique ne sont pas assez puissantes pour éteindre la dépendance.

La dépendance sexuelle peut volontiers être perçue comme ayant plusieurs parallèles avec d'autres formes plus familières de dépendances. Comme toutes les autres dépendances, elle est progressive; elle empire avec le temps. Il ne reste pas au même degré. Le dépendant n'atteint pas un certain niveau pour y demeurer. Il y a une dynamique intrinsèque qui pousse toujours le dépendant au niveau suivant et le suivant et le suivant. La fin de la spirale est la folie ou même la mort.

La dépendance sexuelle procure une tolérance comme les autres dépendances


Les alcooliques sont fameux pour leur capacité à ingurgiter d'énormes quantités d'alcool. C'est la même chose avec le sexe: une stimulation toujours grandissante est requise pour produire une gratification qui s'en va en diminuant. Le dépendant a une tolérance pour le sexe qui laisse les autres attérés. 10 expériences sexuelles par jour le laissent encore insatisfait; en effet, loin de faiblir, son appétit grandit encore avec chaque tentative de le satisfaire.

La dépendance sexuelle produit le manque

Le dépendant sexuel souffre de symptômes de manque quand il essaie, ou est forcé, d'abandonner sa drogue pour une période de temps. Comme un alcoolique se met à trembler sans alcool, le dépendant sexuel est secoué. Il commence à penser qu'il va virer fou sans sexe et le manque obsessionnel le conduit à répéter l'acte n'importe où avec n'importe qui.

La dépendance sexuelle suit des patrons obsessionnels compulsifs

Des pensées d'alcool, ou de cocaïne, ou de nourriture, ou de la passion du jeu, ou de sexe, commencent à prendre toute la place dans la pensée du dépendant, jusqu'à ce qu'il atteigne le point où il doit faire quelque chose pour les chasser. Alors que l'obsession se change en compulsion, le dépendant se retrouve à faire des choses qu'il ne veut pas faire, des choses qu'il avait promis de ne jamais plus faire. C'est comme s'il est à côté de lui-même, plaidant avec lui-même de ne pas céder à la compulsion, mais restant sourd à son propre cri.

La dépendance sexuelle produit la honte

Au commencement, le dépendant choisit des comportements qui sont compatibles avec son sens de ce qui est approprié. Mais la force de sa dépendance le conduit par la suite à adopter des comportements qu'il déteste lui-même. Pour échapper au fardeau de la honte - qui l'écraserait s'il devait en porter le plein poids - il transfère le blâme résultant de ses actes sur ses parents, sa femme ou même son patron.

Caractéristiques du sexe dépendant

Il est facile de confondre le désir sexuel normal avec une conduite marquée par une dépendance compulsive et gratifiante. Une personne peut avoir un appétit sexuel peut fort que normal sans être dépendant sur le plan sexuel. Voici quelques caractéristiques du sexe dépendant qui aident à faire la distinction:

Le sexe dépendant est fait dans l'isolement

Cela ne signifie pas toujours qu'il soit fait physiquement seul. Plutôt cela signifie que mentalement et émotionnellement le dépendant est détaché, ou isolé, des relations et contacts humains. Les comportements humains les plus intimement personnels deviennent totalement impersonnels.

Le sexe dépendant est dissimulé

En fait, le dépendant développe une double vie, pratiquant la masturbation, allant dans les boutiques érotiques et les salons de massage, s'offrant les services de prostituées, tout en cachant aux autres son comportement - et, dans un sens, se le cachant même à lui-même. À cause de cela, la vie secrète est pleine de honte, la plus grande peur du dépendant sexuel est d'être débusqué.

Le sexe dépendant est dénué d'intimité

Le dépendant sexuel est complètement centré sur lui-même. Il est incapable d'atteindre l'intimité authentique parce que son obsession avec son moi ne laisse aucune place à donner aux autres. Dans son enfance, il n'y avait probablement aucune relation intime en dehors du sexe. La plupart des dépendants sexuels n'ont jamais goûté à la vraie intimité.

Le sexe dépendant est dénué de relations

Le sexe dépendant n'est que du sexe, du sexe pour le sexe, du sexe divorcé d'interaction authentique entre deux personnes. Ceci ressort particulièrement dans le cas des fantasmes, de la pornographie et de la masturbation. Mais même quand le sexe implique un autre partenaire, le partenaire n'est pas réellement une personne mais un numéro, une partie interchangeable dans un processus impersonnel - presque mécanique.

Le sexe dépendant fait des victimes

L'obsession irrésistible à s'auto-gratifier empêche le dépendant de voir les effets nocifs que son comportement produit sur les autres. Si l'obtention de la gratification signifie qu'un enfant de 6 ans deviendra une victime, le dépendant va inconsciemment aller de l'avant jusqu'à ce que la honte vienne l'écraser, après que l'acte gratifiant aura été accompli. Le dépendant sexuel a besoin d'aide pour qu'il cesse de faire des victimes.

Le sexe dépendant finit dans le désespoir

Quand un couple marié fait l'amour, ils expérimentent plus le contentement. Le sexe dépendant laisse un sentiment de culpabilité chez ceux qui le pratiquent et ils regrettent leur expérience. Plutôt que d'apporter le contentement, il est vide, et ils désespèrent en pensant à ceux avec qui ils ont commis l'acte ou à propos de la bassesse qu'ils ont dû atteindre pour le faire. Dans ces moments sombres de désespoir, le dépendant se sentira probablement abandonné par Dieu. Souvent ils réfléchiront à combien ils désirent arrêter et demander de l'aide, mais ils ne savent pas comment arrêter ni vers où se tourner.

Niveaux de dépendance sexuelle

Comme l'alcoolique débutant par une bière occasionnelle jusqu'à boire d'un coup sec une bouteille de scotch, comme le drogué passant de la marijuana au crack, le dépendant sexuel avance inévitablement au-delà de son répertoire présent de comportements pour arriver dans de nouvelles frontières de ce qui est défendu. La dépendance sexuelle, comme toutes les dépendances, s'intensifie. Au départ, le dépendant a des fantasmes, ensuite il cherche des façons d'expérimenter ces fantasmes. Il commence de façon hésitante en prenant des précautions par des formes douces; il finit par plonger tête première dans les manifestations extrêmes de ce problème. Au commencement, la personne a une dépendance; à la fin c'est la dépendance qui l'a.

Premier niveau: Fantasme, pornographie, masturbation

Quiconque s'est engagé dans le premier niveau de dépendance sexuelle n'aura aucune difficulté à justifier ses actes à la lumière des attitudes libérales de notre société par rapport aux comportements de promiscuité sexuelle. Même s'ils agissent en dehors de la volonté de Dieu, ils rationalisent que ce qu'ils pratiquent «n'est pas si grave que cela». Fantasmer est une forme de fuite qui tente presque tout le monde. Le dépendant compare cela avec des niveaux plus blessants et se sent en sécurité. Le dépendant sexuel ne saisit pas que la bataille contre la dépendance est une bataille pour la pensée et que la bataille est premièrement perdue quand on déshabille les autres mentalement de manière compulsive et on s'imagine en contact avec eux.

Le fantasme et la pornographie sont des liens étroitement reliés dans la chaîne de la dépendance. La pornographie est une industrie basée sur la combinaison du fantasme et de la masturbation. Par l'usage de la pornographie, le dépendant peut se masturber tout en fantasmant d'une relation sexuelle avec un petit enfant, de sexe violent en infligeant de la douleur ou de sexe avec plusieurs partenaires. La pornographie est la drogue qui est la porte d'entrée de la plupart des dépendances sexuelles, perçue comme inoffensive par la société, cependant elle est le carburant qui brûle dans le feu de la convoitise hors contrôle.

Ted Bundy, qui a tué quelque 28 femmes et enfants, a été interviewé par le Dr. James Dobson quelques heures avant son exécution. Durant cette interview, il a admis ouvertement sa culpabilité et a pris la pleine responsabilité de ses actions. Il a aussi mentionné quelques réflexions sur l'impact que la pornographie a eu dans sa vie:

«Pour moi, la pornographie est une dépendance. Tu continues à désirer quelque chose de plus en plus violent, ce qui t'apporte une plus grande excitation, mais il vient que tu atteins la limite de ce que la pornographie peut t'apporter. Tu atteins ce moment décisif où tu commences à te demander si le faire ne t'apporterait pas une plus grande sensation que juste le lire ou le voir.» Trop peu de gens sont capables de reconnaître le réel danger de la pornographie. Ceux qui sont pris dans sa grippe sans merci connaissent son pouvoir.

La pornographie concerne la masturbation. Dit d'une manière brutale, c'est ce que les gens font quand ils font usage de la pornographie. La porno n'est pas une forme d'art. C'est une aide pour se masturber. La Playboy Mansion fut construite grâce aux recettes provenant du désir des hommes d'avoir du sexe avec eux-mêmes en regardant des photos retouchées de femmes nues. La masturbation compulsive, nourrie par le fantasme et la pornographie, est une évasion rapide de l'intimité. Le masturbateur compulsif n'a pas l'habileté nécessaire pour développer des moyens d'entrer dans l'intimité authentique. Le sexe devient un processus à sens unique d'autogratification. Le dépendant préfère se masturber que de prendre le temps pour développer une relation interpersonnelle.

S'attendant à ce que le mariage élimine la pulsion à se masturber, le dépendant a tôt fait de se rendre compte que le sexe intime est trop de tracas et revient à sa compulsion. Diverses écoles de psychologie et de théologie sont en désaccord à savoir si la masturbation est acceptable sous certaines circonstances.

Mon opinion personnelle est que pour le dépendant sexuel, la masturbation n'est jamais acceptable sous aucune circonstance, parce qu'elle démarre le cycle de dépendance à nouveau = de la même manière qu'un verre d'alcool fait effet sur un alcoolique.

Le fantasme, la pornographie et la masturbation ensemble constituent le premier niveau de la dépendance sexuelle. Ils sont essentiellement solitaires. Ils ne sont pas considérés comme des actes criminels (exception faite des formes extrêmes de pornographie). La société fait un clin d'oeil à cette forme d'amusement qu'elle considère comme insignifiante, parfois elle l'encourage, la trouvant normale. Mais cette forme d'amusement est la porte d'entrée à des niveaux plus profonds d'esclavage.

Deuxième niveau: La pornographie en direct, le fétichisme et les aventures

Comme pour le premier niveau, le deuxième n'implique pas un comportement criminel. Il diffère du premier en ce sens qu'un contact est fait avec une autre personne. Au premier niveau, le sexe était sur papier, dans un film ou un vidéo ou encore en pensée. Maintenant, au deuxième niveau, des gens bien en vie sont impliqués. Le deuxième niveau couvre tout depuis les bars de danseuses nues aux aventures extramaritales. Cela inclut le fétichisme, qui consiste à s'exciter à partir de vêtements ou d'objets appartenant à une autre personne. Cela inclut aussi le sexe par téléphone et toutes les formes de toucher sexuel «accidentellement par exprès», comme se frotter sur quelqu'un dans un ascenseur pour le toucher sexuellement.

La forme la plus commune du niveau deux de dépendance est d'avoir des aventures à répétition. Quelqu'un qui a une affaire n'est pas pour autant un dépendant sexuel. Mais plusieurs personnes que nous étiquetons simplement comme «infidèles» pourraient être perçues plus justement comme des dépendants sexuels, puisqu'ils ne peuvent exister en dehors de leurs aventures à répétition. Fréquemment, les aventures ne procurent pas assez de sensations fortes de manière durable. Le dépendant peut alors s'enfoncer dans des formes perverses de sexe impliquant les liens, le masochisme ou le sadisme. Ils peuvent désirer avoir du sexe avec plusieurs partenaires à la fois ou commencer à fréquenter les prostituées. Tous ces comportements dérivés démontrent la satisfaction toujours décroissante du sexe dépendant dénué d'intimité.

Troisième niveau: Les offenses criminelles mineures, la prostitution, le voyeurisme et l'exhibitionnisme

Longtemps après que ce soit devenu malsain et immoral, le dépendant sexuel progresse au point où il franchit la frontière de la légalité. Le niveau trois se réfère aux comportements criminels mineurs, comme la prostitution, qui est parfois considérée comme un crime sans victime. La prostituée, à la surprise de certains, est souvent une dépendante sexuelle et une victime du système du sexe à louer. Plusieurs dépendants sexuels progressent au point de payer des centaines de dollars par soir pour avoir plusieurs prostituées, croyant pratiquer l'amour libre alors qu'ils se rendent l'esclave de la plus vieille profession du monde.

D'autres actes du niveau trois impliquent le voyeurisme et l'exhibitionnisme. De tels actes peuvent ne pas être si évidents que cela à noter. Un joggeur qui regarde dans les fenêtres de chambre est autant un voyeur que celui qui se cache dans les buissons et épie sa cible. Un exhibitionniste peut être rien de plus que quelqu'un qui laisse ses rideaux ouverts quand il se change ou qui laisse la fermeture éclair de son pantalon ouverte quand il est en public.

Tous ces actes sont illégaux, même s'ils apportent seulement des conséquences mineures aux victimes et des sanctions légales mineures aux offenseurs. Des plus sévères infractions constituent le niveau quatre de la dépendance sexuelle.

Le quatrième niveau: De sévères conséquences légales, l'attentat à la pudeur, l'inceste, le viol

L'attentat à la pudeur d'enfant, l'inceste et le viol sont des comportements qui caractérisent le quatrième niveau de dépendance. L'abuseur ira faire un séjour en prison s'il est appréhendé et condamné. La victime paiera un prix encore plus élevé: souvent une sentence à vie de troubles émotionnels et de douleur. Cette victime pourrait bien grandir et devenir à son tour abusive, répétant la chaîne de dépendance de génération en génération. Ce cycle sans fin de représailles devrait nous pousser tous à confronter le dépendant sexuel et l'aider à recevoir le traitement dont il a besoin.

Le cycle de dépendance

Les étapes de la dépendance sexuelle vont de l'offense mineure à extrêmement sévère. Les conséquences - à la fois pour le dépendant et ses victimes - sont à la mesure de la gravité de l'offense. La dépendance est douloureuse pour le dépendant à tous les niveaux. Il peine habituellement sous son propre déni, si profondément pris au piège dans le cycle dépendant qu'il est incapable de voir une façon de s'en sortir. En comprenant les étapes dans ce cycle, cela peut devenir plus facile pour le dépendant - et pour ceux qui l'entourent - d'identifier le problème et choisir de chercher de l'aide.

L'obsession

La dépendance commence avec une attention sévèrement centrée sur soi, soit la variété «pauvre de petit moi» ou une obsession avec des blessures du passé. Le dépendant perd l'habileté à se concentrer sur la vie quotidienne alors que son esprit devient saturé de pensées à propos de la façon dont il va se prendre pour obtenir un soulagement. Les déclencheurs de la pensée obsessionnelle peuvent être la colère, la honte, la douleur, l'anxiété ou quelque autre bouleversement émotionnel passager. Le déclencheur peut être aussi sexuel de nature: une forme de pornographie, une personne attrayante aperçue en passant, une photo innocente dans un magazine ou en regardant la télévision suffisent à exciter la convoitise. Quel que soit l'élément déclencheur, le dépendant se sent poussé à trouver un soulagement aussitôt que possible.

La chasse

Il viendra un temps où le dépendant sera poussé à l'action. Il recherchera quelque chose ou quelqu'un en vue d'une expérience sexuelle. Il peut aller à la librairie ou à la boîte de nuit pour jouir de la pornographie. Il peut sortir pour trouver un partenaire sexuel, peut-être dans les bars de célibataire ou sur la rue. Ou il peut simplement trouver une salle de bain où il peut être seul avec ses fantasmes et se masturber.

Le recrutement

Identifier et avoir une victime peut être aussi simple qu'acheter un magazine ou aller voir un peep-show. Ça peut être bien plus complexe, comme de séduire une autre personne qui ne se doute de rien.

La gratification

D'un côté, la gratification est simplement une question d'avoir un orgasme, soit par la masturbation ou le rapport sexuel. Mais ce n'est pas toujours aussi simple. Plusieurs dépendants ne peuvent arriver à l'orgasme sous l'accomplissement de fantasmes de plus en plus élaborés. Quand il trouve la «bonne» sorte de pornographie, la «bonne» sorte de partenaire, ou la «bonne» sorte de comportement sexuel pervers, cela nourrit le processus de dépendance pour le faire passer au niveau suivant.

Le retour au normal

Après qu'il a joui de sa fantaisie et que l'orgasme est terminé, l'obsession s'en va et le dépendant se sent à nouveau «normal». Ted Bundy décrit même un sentiment de normalité après avoir commis un meurtre. Mais comme avec les autres dépendances l'état de normalité ne dure pas. La réalité s'immisce une fois de plus, amorçant le cycle une fois de plus.

Justification

Alors que le dépendant se permet de prendre conscience de ce qu'il a fait, le besoin de se justifier est soulevé. Les dépendants sont des gymnastes mentaux accomplis, passant à travers des contorsions logiques colossales pour se persuader eux-mêmes que tout est correct. Personne n'a été blessé. Tout le monde le fait.

Le blâme

Quand le dépendant ne croit plus ses propres rationalisations, il cherche un bouc émissaire sur qui il peut projeter ses problèmes. Il cherche quelqu'un à blâmer pour les sentiments terribles qui font toujours surface après que l'euphorie de la gratification se soit dissipée. Il va blâmer ses parents, la société, même Dieu pour l'avoir fait comme il est. Il va blâmer presque n'importe qui plutôt que d'accepter la responsabilité personnelle pour ses actions.

La honte

Alors que le dépendant trouve de plus en plus difficile de blâmer les autres pour ce qu'il a fait, la culpabilité et la honte s'installent et dévorent son âme. Il se sent tout croche, moins pour ce qu'il a fait que pour ce qu'il est devenu. Il se sent lui-même au bas de l'échelle de la société.

Le désespoir

Le dépendant en viendra à un point où la douleur est plus grande après avoir cédé à ses compulsions qu'avant. Il se sent sans espoir de changement. Rendu à ce point, il peut se tourner vers l'alcool ou augmenter sa dépendance sexuelle avec une autre forme parmi la douzaine d'options, tout cela dans une tentative désespérée d'évacuer la douleur. Le suicide devient une possibilité à considérer attentivement.

Les promesses

Le dépendant se dit à lui-même et aux autres que cela n'arrivera plus jamais. Il n'ira plus jamais à cet endroit. Il ne verra plus jamais cette personne. Mais ses promesses servent seulement à recentrer son attention sur sa pensée obsessionnelle et à déclencher à nouveau le processus encore une fois.

Le dépendant sexuel s'en va vers un affrontement avec sa famille et sa désintégration personnelle. Dans son sillage repose fréquemment une traînée de relation ruinée, où la convoitise a supplanté l'amour dans sa poursuite de la gratification sexuelle sur demande. Les victimes du dépendant se sentent désirées - pour un temps. Ensuite, elles sentent qu'on les a simplement utilisées. Souvent ce sera leur réaction au traitement qu'elles ont subi de la part du dépendant qui aidera à déterminer si celui-ci a pris conscience de son problème et cherche de l'aide avant qu'il soit trop tard.

Origines de la dépendance sexuelle

Avec une consistance remarquable, la dépendance sexuelle trouve ses origines au pied de la montagne de l'abandon, l'abus et la dysfonction familiale pendant l'enfance. Dans plusieurs cas, c'est spécifiquement l'abus sexuel qui a lancé le dépendant dans la carrière d'abus des autres. Certaines études estiment qu'au moins 80% des dépendants sexuels ont été sexuellement abusés dans leur enfance. Souvent la victime devient abuseur en grandissant, pratiquant les comportements appris de la part d'un parent ou d'une autre personne adulte importante à ses yeux.

L'intimité est habituellement au centre de la question pour le dépendant sexuel. Cela a à voir avec le don de soi sans réserve à une autre personne, et à être capable de recevoir d'une autre personne le don de soi avec liberté et transparence. L'intimité peut être sapée par la peur d'échouer dans la relation, une peur qui peut être basée sur une histoire d'échecs. Elle peut être basée sur la peur du rejet ou sur l'incapacité de se mesurer aux attentes des autres - à nouveau, cette peur peut être basée sur une expérience antérieure agonisante. La difficulté avec l'intimité peut avoir bien des sources, mais la plus commune est l'enfant laissé à lui-même ou abusé. Si la personne ne fait pas monter à la surface les causes à la racine du problème et ne les traite pas ensuite, son espérance de se libérer de sa dépendance est grandement restreinte.

Les problèmes avec l'intimité sont habituellement couplés avec l'obsession de soi, dans les domaines de la culpabilité et la honte, la peur ou la colère. Je pourrais me sentir coupable de choses que j'ai faites, ou de choses que j'ai subies. Si j'ai été violenté et ne peux pardonner à l'abuseur, je vais continuer à porter un sentiment de culpabilité et de honte à propos de ce qui s'est produit même si j'étais la victime. Si je ne suis pas venu à terme avec ce qui s'est produit et pourquoi cela s'est produit, la peur de la récidive ombragera mes relations, rendant impossible que je me donne librement à une autre personne. Une telle peur est une forme d'obsession de soi. Si je me concentre à faire confiance à Dieu et à servir les autres, je n'ai pas besoin d'avoir peur du résultat. Si je peux pardonner à ceux qui m'ont blessé, je n'ai plus besoin d'être lié par la douleur qu'ils m'ont causé.

Bien sûr, ce ne sont pas tous les dépendants sexuels qui ont été abusés dans leur enfance. Et tous les enfants abusés sexuellement ne deviennent pas des dépendants sexuels. Il y a d'autres facteurs qui entrent en ligne de compte pour produire une dépendance sexuelle. Ceux qui ont de pauvres mécanismes pour composer avec la vie utiliseront souvent le sexe comme moyen pour réduire le stress. Ils peuvent devenir des abuseurs périodiques, se tournant vers le sexe seulement quand les pressions de la vie deviennent insoutenables. Plus le stress est grand, plus cela augmente l'intensité du comportement compulsif de dépendance. Quand un adulte qui a été abusé sexuellement dans son enfance fait face à ce qui semble être une pression insurmontable, la source la plus rapide de soulagement est souvent perçue comme sexuelle. Sous le stress, ils commencement à jouer un scénario qui a été écrit dans leur jeunesse, un scénario qu'ils pensaient pouvoir éviter dans leur vie adulte.

Parfois la dépendance sexuelle se développe plus tard dans la vie sans les graines de l'abus subi dans l'enfance. La personne s'introduit doucement dans la dépendance avec désinvolture par un processus de conditionnement. Par exemple, un homme avec un arrière-plan solide a emménagé au collège avec un autre étudiant qui était abonné au magazine Penthouse. Il en est devenu fasciné, attendant la prochaine sortie chaque mois et commençant à se masturber en regardant les photos. Ceci l'a conduit au téléphone sexuel qui lui a coûté plus de 500$ pour un mois. Après son mariage, sa femme l'a surpris en train de se masturbant au téléphone. Cela a pris beaucoup de temps en relation d'aide pour préserver leur mariage.

La société nous conditionne par rapport à l'activité sexuelle. Les médias nous aident à faire passer l'inhabituel pour la norme. Des partenaires de sexe multiples, des aventures répétées, du sexe au premier rendez-vous galant: ces choses ne choquent pas celui qui regarde régulièrement les émissions de télévision aux grandes heures d'écoute. Plusieurs qui grandissent dans un tel environnement seront disposés à la dépendance sexuelle même sans une histoire d'abus ou de dysfonction dans leur famille.

Les fausses croyances sont aussi à la racine de la plupart des dépendances sexuelles. Quand les dépendants sexuels s'ouvrent et expriment honnêtement leurs sentiments, ils disent les mêmes choses d'une manière frappante: «Je ne pense pas que je vais finir par trouver quelqu'un qui m'aime», «Je me sens indigne d'être aimé et respecté», «J'ai toujours été convaincu de ne pas être à la hauteur», «La seule manière que je peux entrer en contact avec quelqu'un est sur le plan sexuel.» Ces fausses croyances à propos de soi et de la nature des relations nourrissent évidemment le processus de dépendance. Nous faisons tous des choix chaque jour à propos du style de vie que nous allons vivre et le genre de personne avec qui nous allons nous tenir. Ces choix sont basés sur la fondation de nos croyances primordiales à propos de nous-mêmes et du monde qui nous entoure. Si notre fondation est déficiente, nos choix le seront aussi. L'attrape est que les mauvais choix renforcent les fausses croyances, ce qui en retour stimule plus de mauvais choix et ainsi de suite.

Il y a encore d'autres facteurs qui conduisent à développer une dépendance sexuelle. Cela va d'une pauvre estime de soi à une éducation rigide, des parents contrôleurs, en passant par une incapacité à entrer en relation avec le sexe opposé et une difficulté à exprimer ses émotions. Ce qui n'est pas le moindre facteur additionnel c'est notre propension innée à faire le mal au lieu du bien: ce que la Bible appelle notre nature déchue. Même si des circonstances douloureuses aident à former nos choix, ils sont encore nos choix, et le chemin du recouvrement comporte toujours l'apprentissage à prendre la responsabilité de nos choix. Mais notre liberté à prendre des choix sains est rehaussée par notre compréhension plus claire des facteurs qui nous influencent, et la décision de les désamorcer ou de les contre-attaquer.

Quand des femmes épousent des dépendants sexuels

Quand elles y repensent, la plupart des partenaires de dépendants sexuels peuvent se rappeler plusieurs occasions qui auraient dû soulever des drapeaux rouges. Elles peuvent, par exemple, avoir vu des choses inhabituelles appartenant au dépendant: de la pornographie, de la lingerie féminine, des reçus, des parfums ou autres cadeaux, divers articles sexuels. Quand il est confronté le dépendant trouvera des explications avec un semblant de rationalisation plausible. Il peut même essayer de persuader sa femme que le «vrai problème» est qu'elle réagit trop fortement à quelque chose d'inoffensif.

Avec les preuves tangibles, il peut y avoir d'autres indicateurs plus subtils: des absences inexpliquées et des heures tardives de rentrée, des inconsistances en rapport avec l'endroit où il se trouvait et pour combien de temps. Typiquement, le partenaire dépendant essayera de «couvrir» ses gaffes avec une attention accrue, des cadeaux, de la flatterie et ainsi de suite. Il peut même admettre des bêtises mineures, essayant de créer l'impression d'une relation ouverte et honnête - tout en couvrant les brèches plus graves. Ceux qui vivent une relation intime avec quelqu'un dépendant du sexe sont presque toujours entourés de signes d'une double vie secrète. Mais leur déni les empêche de voir ce qui est droit devant leurs yeux.

En reculant encore, avant même le mariage, il peut être clair que l'individu cachait quelque chose dès le début de la relation. Il peut y avoir eu des signes que la relation elle-même faisait partie des tentatives du dépendant de composer avec son problème. Il peut avoir espéré qu'une relation stable lui procurerait la solution à son problème. C'est presque toujours un faux espoir.

Il y a des formes plus sérieuses de dysfonction maritale quand un des partenaires est dépendant du sexe. L'une d'elle est quand le mari dépendant essaie de vivre sa dépendance avec son épouse, la pressant d'agir sexuellement de manières qui la rendent inconfortable. Finalement, quand elle refuse de compromettre ses valeurs, ou même en vient à trouver le sexe déplaisant et à l'éviter, le mari en fait un prétexte pour justifier sa recherche de gratification en dehors du mariage. Il se dit en lui-même qu'il ne peut pas s'en empêcher; ses besoins ne sont pas satisfaits à la maison; il doit regarder ailleurs - passant par-dessus le fait que c'était son propre comportement manipulateur qui a créé la situation.

Il se peut qu'il n'y ait aucun groupe de personnes plus esseulées que les épouses de dépendants sexuels. Habituellement ces femmes savent ou suspectent que leur mari est impliqué dans un comportement qu'elles ne peuvent ni supporter ni comprendre. Ce qui empire les choses est qu'il semble n'y avoir personne à qui en parler. La plupart des villes ont des douzaines de groupes de soutien pour les conjoints d'alcooliques ou de drogués, et le stigmatisme rattaché à l'assistance de ces groupes a grandement diminué ces dernières années.

Mais il n'en est pas ainsi avec la dépendance sexuelle. La seule personne qui ressent une plus grande honte que le dépendant sexuel lui-même est souvent la femme du dépendant. La nature même du problème semble l'impliquer comme étant un facteur qui y a contribué: si elle avait été suffisamment féminine, son homme n'aurait pas eu besoin d'aller satisfaire ses besoins ailleurs. Cette ligne de pensée est un mensonge cruel, mais cela place d'innombrables femmes sous un énorme fardeau de culpabilité et les empêche de chercher le conseil et le soutien dont elles ont tant besoin.

Quelques conseils aux femmes de dépendants sexuels

Si vous êtes mariée à un homme pris dans la dépendance sexuelle, j'espère que le conseil suivant vous aidera. Tout d'abord, tenez compte de la première leçon que vous avez apprise en classe à l'école : en matière de réponses sexuelles, les hommes et les femmes sont des créatures très différentes. Pour les femmes, le sexe est entrelacé d'intimité, de tendresse, de stabilité et d'engagement dans la relation. Le sexe est vraiment l'expression ultime de ces choses. Bien entendu, les femmes expérimentent aussi des désirs sexuels et de la gratification sur le plan physique. Mais cela est rarement divorcé de ces aspects plus relationnels et spirituels.

Chez les hommes cette distinction est bien plus commune. Bien sûr, les hommes peuvent expérimenter - et ils le font - un désir d'intimité et d'engagement; ils peuvent voir en théorie et en pratique le sexe comme l'expression de ces choses. Mais la réponse sexuelle mâle peut aussi facilement se détacher des autres considérations et devenir une pulsion psychologique et physiologique se nourrissant d'elle-même. Les stimuli sensoriels laissent les femmes relativement indifférentes, des images érotiques par exemple auront un effet puissant et immédiat sur les hommes. Ceci n'est ni bien ni mal en soi. Mais c'est une différence importante que les femmes ont besoin de comprendre et d'accepter même si elles ne peuvent pas s'y identifier complètement.

L'amour et la convoitise

Une autre chose à garder en pensée est que la dépendance sexuelle concerne la convoitise, et non l'amour. L'amour est personnel; la convoitise est impersonnelle. L'amour est concret, centré sur un objet particulier; la convoitise est diffuse, capable de se fixer sur presque tout objet disponible. L'amour tend à être fidèle, la convoitise est vagabonde. L'amour cherche la stabilité; la convoitise est éphémère et changeante. L'amour concerne la pensée et le coeur; la convoitise concerne les émotions et les hormones. L'amour a rapport avec donner; la convoitise a rapport avec prendre.

Les hommes et les femmes sont capables tous deux d'aimer et de convoiter. Mais les hommes semblent bien plus sujets à expérimenter la convoitise que les femmes, et à l'expérimenter plus intensément et inconfortablement. Ceci explique pourquoi la majorité des dépendants sexuels sont des hommes: la dépendance au sexe est une dépendance à la convoitise. La convoitise est le carburant qui fait tourner le moteur de la dépendance.

Ceci, en retour, explique pourquoi les hommes ne voient souvent aucune contradiction entre aimer leur femme d'un côté, et de convoiter des photos de femmes nues, ou même des prostituées d'un autre côté. Ils expérimentent les deux de manière distincte et séparée; aucune ne semble entrer en interférence avec l'autre. Ainsi ce qui est entrelacé et inséparable pour la femme - l'amour et le sexe - semble occuper deux niches entièrement séparées dans la pensée mâle.

Pourquoi ce n'est pas suffisant d'être «assez féminine»

Quand une épouse comprend la manière dont les hommes séparent la convoitise de l'amour, cela l'aide à se libérer de la prison la plus agonisante de toutes : la fausse croyance que la dépendance sexuelle de son mari est d'une manière quelconque de sa faute, si seulement elle était plus mince, plus jolie, plus séduisante, ou disponible, plus délurée au lit, le besoin sexuel de son mari serait satisfait. Plusieurs femmes viennent sous un fardeau écrasant de culpabilité, croyant que c'est leur insuffisance en tant que femme, épouse, amoureuse qui a rendu leur mari compulsif sur le plan sexuel.

Pour plusieurs hommes, spécialement pour les dépendants sexuels, l'amour et la convoitise sont deux appétits distincts, satisfaits de deux manières différentes. Plusieurs femmes croient que si elles traitent mieux leur mari, ou si elles ont avec lui des rapports sexuels plus régulièrement, les pulsions dépendantes de leur mari seront satisfaites. C'est comme s'attendre qu'un homme soit satisfait en buvant plus. Ça ne marche pas. Le problème de l'alcoolique n'est pas la soif, et il n'est pas réglé simplement en buvant du liquide. Plutôt c'est seulement l'alcool qui nourrit et satisfait la compulsion. De la même manière, ce n'est pas seulement le sexe mais la convoitise qui nourrissent le comportement dépendant. Le dépendant sexuel peut jouir d'une expérience sexuelle merveilleusement tendre avec sa femme et rôder le même jour en vue de faire des rencontres pleines de convoitise.

Le message aux femmes est simple: vous n'êtes pas la cause de la dépendance de votre mari, et vous ne pouvez pas être la solution. Le problème est en lui, et c'est là que la bataille doit être faite et gagnée. Combattre ce problème n'est pas facile. Vous avez besoin de prendre soin de vous-même, de rechercher un conseiller chrétien qui saura vous épauler. Apprenez tout ce que vous pouvez sur ce problème. Ceci vous évitera de prendre cela sur vous. Cherchez un groupe de soutien qui pourra certains besoins personnels alors que vous peinez à travers ce dilemme. De plus, aimez-le aussi durement qu'il a besoin d'être aimé. Ne permettez pas à sa dépendance de progresser et de faire d'autres victimes. Soyez prêtes à tout faire pour l'aider à voir ce qu'il fait et son besoin d'arrêter le cycle et commencer la restauration aussitôt que possible.

Finalement, lisez la liste suivante d'interdiction et adhérez-y autant que possible:

* N'ignorez pas les signes de double vie chez votre mari
* N'accédez pas aux demandes sexuelles inconvenantes de votre mari
* Ne tolérez pas de comportement abusif envers vous-mêmes ou vos enfants
* Ne vous placez pas à risque d'attraper une maladie sérieuse
* Ne couvrez pas le comportement de votre mari en mentant ou en faisant des excuses à ses patrons, co-ouvriers, amis et famille

Les femmes et la dépendance à la convoitise

Alors que vous, en tant que femmes, ne pouviiez comprendre l'attraction de la pornographie et des autres variantes de la dépendance sexuelle mâle, vous pourriez être impliquées dans une forme de dépendance de convoitise vous-mêmes. Plutôt que la gratification retirée de photos, vous pourriez expérimenter une stimulation similaire en lisant des romans d'amour, en regardant des feuilletons à la télévision ou tout autre véhicule qui vous assisteraient dans une vie de fantasme où votre mari ne pourrait jamais être à la hauteur. Vous pouvez aussi faire participer des personnes dans vos pulsions de convoitise. Il semble y avoir deux catégories de ces relations compulsives dans lesquelles les femmes s'engagent. L'une implique la romance et la dépendance à l'attraction. Cela implique d'attirer les autres dans son monde de fantaisie sans l'intention de s'engager. L'excitation vient d'attirer l'autre personne et d'être poursuivie. L'autre catégorie implique les relations et la dépendance à l'attachement. Ici le but est d'être capable de s'engager aussitôt que possible. Chaque nouvelle personne est considérée comme étant celle avec qui elle passera le reste de ses jours. Une fois que l'attachement est fait, l'insatisfaction s'installe rapidement. La convoitise s'amenuise et la réalité s'installe dans le fait que peut-être, une fois de plus, vous vous êtes accrohées à une autre personne très malsaine.

Les dépendantes à la romance et aux relations désirent être près de quelqu'un, mais elles recherchent des gens avec qui l'intimité est impossible. Elles recherchent la sécurité, mais trouvent des gens qui les abandonneront rapidement. Elles veulent être libres d'aimer mais comme le dépendant sexuel, elles sont prises dans leurs obsessions autodestructrices. Elles sont comme des personnes se noyant dans le remous de leurs propres émotions non résolues, se tournant vers un sauveteur qui ne sait pas nager.

Dans ces deux cas la vraie obsession n'est pas avec les autres; mais en fait elle est avec vous-même. La dépendante romantique et relationnelle est totalement centrée sur sa propre âme brisée, avec les blessures causées par toutes les blessures infligées par ceux qui l'ont abandonnée dans le passé. Il y a seulement une chose qui importe: se sentir mieux maintenant. Il y a seulement une chose qui est recherchée: le soulagement immédiat de la douleur. Que ce soit la romance, les relations ou le sexe, les trois se produisent chez des gens qui sont blessés, des gens qui ont besoin de changer. Ils sont des gens qui ont besoin de commencer un processus de recouvrement disponible à quiconque est prêt à passer à travers le douloureux processus de changement et de gratification reportée pour y accéder.

Le recouvrement et le retour à l'intimité

Quand une personne est accrohée à la romance, aux relations ou au sexe, elle doit en venir à la question de l'intimité si elle veut s'en sortir et être libérée de toute autre dépendance qu'elle aurait ramassée en cours de route. Si le recouvrement n'inclut pas de venir à un point où l'intimité authentique soit possible, le recouvrement sera incomplet et éphémère. Quand l'intimité authentique est accomplie et maintenue, le moteur qui propulsait toutes les dépendances de romance, relation et sexe en vient à manquer d'essence.

Un des obstacles principaux à la réalisation de l'intimité est l'assortiment de fausses conceptions présenté dans notre culture. Aux yeux du monde, l'intimité égale proximité, ce qui inclut presque toujours le contact sexuel. Plus deux personnes seront «intimes» plus elles seront sexuellement actives ensemble, plus elles seront «intimes» plus on assumera que ce sera le cas. La «proximité» implique aussi des concepts comme la transparence, l'habileté à partager avec l'autre ses plus profonds désirs et vulnérabilités.

Selon les standards bibliques, l'intimité authentique peut impliquer le sexe quand deux personnes sont mariées, et comportera certainement un haut degré de transparence et de vulnérabilité. Mais ce sont des sous-produits de l'intimité, non la chose en elle-même. La sexualité est souvent orientée sur l'autogratification. Et même l'«ouverture» et la «vulnérabilité» peuvent être des formes d'exhibitionnisme émotionnel qui servent des besoins égoïstes plutôt que de contribuer à la vraie intimité.

Mais l'intimité authentique, biblique, n'a rien à voir avec le soi et tout à voir avec l'autre personne. L'attention est ôtée de mes désirs, mes besoins, et placée sur les désirs et besoins de l'autre personne. La joie de l'intimité n'est pas dans la réception mais dans le don, non d'être servi mais de servir. C'est complètement différent de la codépendance, dans laquelle je me sers de l'autre pour gratifier mes motivations égoïstes. C'est servir l'autre seulement pour le bien de l'autre.

Évidemment, l'intimité authentique demande le don de soi d'une manière et à un degré que la faiblesse peut être partagée sans s'inquiéter des conséquences. Vous devenez ouvert à ce que vous êtes réellement, plutôt que d'essayer de présenter une «image» d'ouverture. Vous acceptez aussi l'autre personne pour ce qu'elle est vraiment, non sur la base d'une image idéalisée ou pour le goût de satisfaire ses propres besoins. Ironiquement, cette attention désintéressée sur les autres rapporte de grandes récompenses. Nous sommes capables d'expérimenter l'appréciation, l'acceptation et l'amour sur la base de la réalité plutôt que sur la base de la prétention.

Les étapes en vue de l'intimité et du recouvrement

Si un dépendant sexuel est pour atteindre un tel niveau d'intimité, il doit commencer le processus de recouvrement. Personne ne peut le faire pour lui. Il doit le faire seul. Une combinaison de ressources est requise pour surmonter ce problème. L'église doit apporter son soutien. Le dépendant doit trouver un endroit où la guérison de l'âme est plus importante que d'humilier des gens. Cette dépendance produit des dommages spirituels sévères. Sans une relation d'aide et un enseignement bibliques adéquats, le processus de recouvrement tout entier sera déséquilibré.

Tous les dépendants sexuels que j'ai connus ont aussi eu à faire quelque chose qu'ils ont trouvé, au début, assez repoussant. Ils ont dû s'engager à s'impliquer avec d'autres dépendants dans un groupe de recouvrement sur une base à long terme, comme dans la vraie vie. Dans ce groupe, ils ont rencontré la confrontation aussi bien que l'encouragement. Ils ont appris comment être authentiques avec des compagnons qui en arrachent comme eux et cette authenticité sera transférable ensuite dans d'autres relations.

La redevabilité est probablement le facteur le plus important dans le recouvrement à long terme. C'est le manque de redevabilité qui permet au problème de se développer et le manque de redevabilité qui ramènera le dépendant dans son problème. Non seulement le dépendant sexuel en voie de guérison devrait être redevable au groupe, mais il devrait aussi trouver une personne en particulier, un mentor, qui le tiendra individuellement redevable. Ceci signifie que sur une base régulière le dépendant se fera demander où il a été et comment il a passé son temps.

Après la redevabilité, le mot «protection» est le prochain en importance. Chaque dépendant doit avoir un plan de protection qui le gardera loin des librairies, des bras des prostituées et des aventures extraconjugales. Le plan doit s'adresser à tous les domaines de la personne, physique, mental, social et spirituel. Un plan de protection inclut de la lecture d'aide, l'écoute de cassettes, des études bibliques et la prière, et même quand et comment une personne aura un bon temps. L'appât de la convoitise est puissant et pour l'éviter, le dépendant doit être sage en protégeant tous les domaines possibles.

Finalement, chaque dépendant sexuel a besoin d'être conscient qu'il existe des centres de traitement, des centres de traitement chrétiens partout en Amérique du Nord qui peuvent l'assister dans ce problème. Ce texte malgré ses meilleures intentions ne réglera pas ce problème. Ces problèmes sont formés sur une fondation de certaines blessures profondes psychologiques et spirituelles. Vous avez besoin d'aide professionnelle pour résoudre ces douleurs profondes. Sans cette aide, plusieurs survivront seulement et n'entreront jamais vraiment dans le processus de recouvrement.

Le mot de la fin

La dépendance sexuelle est une manufacture à honte. Tous ceux qui sont pris dans cette dépendance sont probablement saturés de culpabilité et de honte. Ils se sentent aliénés de Dieu et très indignes. Même si vous ne le croyez peut-être pas, Dieu vous aime inconditionnellement. Il veut vous ravoir à lui. Il veut faire partie du processus de recouvrement et de guérison. Sa grâce est assez grande pour composer avec votre problème. Son pardon est réel.

Les Écritures sont remplies de versets qui nous assurent que peu importe la distance où nous avons dérivé de la vie que Dieu avait préparée pour nous, son pardon est disponible. Le passage suivant est l'une des plus grandes illustrations de la volonté de Dieu que nous expérimentions la joie de son pardon. S'il vous plaît, prenez le temps de le lire lentement afin de saisir l'amour et le pardon de Dieu pour vous:

Ps.103:8 L'Eternel est miséricordieux et compatissant, lent à la colère et riche en bonté;
9 Il ne conteste pas sans cesse, il ne garde pas sa colère à toujours;
10 Il ne nous traite pas selon nos péchés, il ne nous punit pas selon nos iniquités.
11 Mais autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant sa bonté est grande pour ceux qui le craignent;
12 Autant l'orient est éloigné de l'occident, autant il éloigne de nous nos transgressions.
13 Comme un père a compassion de ses enfants, l'Eternel a compassion de ceux qui le craignent. La distance entre l'est et l'ouest est une description de l'infinité. Voici le message de Dieu pour nous; une fois qu'il a pardonné nos péchés, il les enlève loin de nous et ne nous force jamais à y faire face à nouveau. C'est un acte de l'amour divin de la part de notre Créateur qui nous permet un nouveau départ.

Le problème n'est pas dans le fait que Dieu nous pardonne le problème est dans le fait que nous nous pardonnions à nous-mêmes et aux autres. Avec l'aide de Dieu, ceci peut aussi se produire et nous permettre de réparer des relations et des coeurs brisés. Je me souviens d'un homme qui s'était engagé dans de nombreuses aventures et qui avait une lutte quotidienne avec la pornographie. Il voulait être traité parce qu'il ne pouvait plus vivre avec la culpabilité, la honte et le remords. Par l'apprentissage de la vérité biblique, le travail ardu pour régler ses problèmes et un désir de restaurer son mariage, il a fait un départ solide vers son recouvrement.

Sa plus grande peur était que s'il confessait son problème à sa femme, celle-ci le rejetterait. Finalement, il lui a tout avoué. Elle fut blessée, mais plus que tout, elle fut soulagée. Depuis un certain temps elle savait qu'il y avait un problème dans la relation mais ne savait pas quel était ce problème ni la manière de le traiter. Maintenant, confrontée à un mari qui voulait changer, elle a ressenti de l'espoir pour son mariage. Elle a fait la chose qui est la plus difficile pour les femmes de dépendant sexuel, elle lui a pardonné. Non seulement elle lui a pardonné, elle s'est engagée à travailler sur ses propres problèmes avec l'intimité qui avait permis à son mari de lutter si longtemps sans qu'elle intervienne. Ensemble, avec l'aide de Dieu et la liberté acquise par le pardon total, ils ont fait un nouveau départ et sont de merveilleux exemples de ce que Dieu peut faire quand ses principes sont placés en priorité avant toute autre chose. Ils font partie des milliers de gens qui ont vu leur vie transformée, corps, âme et esprit.

L'âme vagabonde d'un dépendant sexuel est déchirée entre la convoitise et le désir de changer. C'est une lutte quotidienne. Dieu, par son fils, veut vous aider à gagner cette bataille. Il est de votre côté, et avec lui, vous pouvez gagner. N'attendez pas de faire les changements que vous avez besoin de faire. Entrez en contact avec quelqu'un et demandez-lui de l'aide pour que vous puissiez recommencer à neuf et trouver la vie que vous voulez vivre, la vie que Dieu a planifiée depuis toujours pour vous. Il y a un nouveau monde qui vous attend pour que vous l'expérimentiez, un monde plein d'espoir et de contentement. Personne ne peut trouver ce monde à votre place, vous devez faire le premier pas. Ma prière est que vous le fassiez aujourd'hui.
Yvan Rheaut
SOURCE:aucommencement




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vendredi 26 février 2010

Aux frontières du désespoir

Jean 16.32

"Voici, l'heure vient, et elle est déjà venue, où vous allez être dispersés; chacun ira de son côté, et vous me laisserez seul..."


Jésus ne reproche pas à ses disciples de manquer de foi. Il constate seulement que leur foi est troublée, parce qu'elle ne se réalise pas dans des actions concrètes. Les disciples étaient moralement dispersés, chacun d'eux préoccupé de ses intérêts particuliers, qui n'avaient rien de commun avec ceux de Jésus-Christ. Quand la sanctification nous a mis en contact direct avec Dieu, il faut que notre foi se fasse jour dans des réalités concrètes. Sans doute, la tempête nous dispersera, nous écartera de notre travail, nous jettera dans la désolation: nous éprouverons le sacrifice, la mort intérieure, la privation des bienfaits de Dieu. Sommes-nous prêts à subir cette mort ? Dieu nous éprouve. Jusque-là, notre foi était soutenue par les bénédictions de Dieu, dont nous ressentions la douceur. Il s'agit de croire sans cet appui. Alors seulement notre foi sera vigoureuse, et se réalisera dans la vie concrète, malgré tous les orages.


" Vous me laisserez seul."Avons-nous abandonné Jésus, en dispersant aux quatre vents les dons de la Providence? Les ténèbres où nous sommes amenés sont voulues de Dieu. Sommes-nous prêts à vivre sans le réconfort des bienfaits de Dieu? Notre foi est-elle vigoureuse? Jésus est-il devenu vraiment notre Seigneur? Dieu, patiemment est en train de nous faire comprendre que ce n'était pas Lui que nous cherchions, mais la jouissance de Ses bienfaits. Sans doute, il faut bien commencer par là. Mais ce n'est qu'un premier degré.


" Prenez courage, j'ai vainçu le monde." Enfants de Dieu, montrez de quoi vous êtes faits!

(Chambers)
Publié par aucommencement

jeudi 25 février 2010

Dieu ne s’inquiète-t-Il pas de ce que nous périssons? Par Claude Payan

Un but majeur de l'Ecriture est de nous faire comprendre QUI est Dieu et comment les choses fonctionnent dans le monde spirituel.

Il y a des choses qui doivent être comprises pour que nous ne restions pas dans la confusion vis-à-vis du caractère de Dieu et de Ses voies.

Notre texte pour ce message :
Marc 11 : 35-38
35 36 Lire la suite

Les disciples sont dans une barque avec Jésus, sur le lac de Galilée. Jésus fait la sieste, Il est profondément endormi. Une tempête se lève et la situation devient vite dramatique : l'eau commence à entrer dans la barque.

Les disciples commencent sérieusement à paniquer. Et ils réveillent Jésus en Lui posant la question suivante : « Ne Te soucies-Tu pas de ce que nous périssons ? »

Cette question est le point majeur de mon message. Car c'est la question que nous avons tous envie de poser à Dieu lorsque l'épreuve devient trop forte, et que l'on a l'impression que Dieu ne fait rien pour nous en sortir. Dieu ne se soucie-t-Il pas de ce que nous périssons ?

La réponse doit être apportée à cette question. D'elle dépendent plusieurs facteurs : ma relation avec Dieu, ma foi, la position de Père de Dieu.
Si Dieu ne se soucie pas quand je péris, que ça ne Lui fait rien, c'est difficile d'avoir avec Lui une relation d'amis, de confiance, d'Amour même, et de Le considérer comme un père.

Ma foi va être aussi empêchée de se libérer pour sortir de ma situation difficile, car je ne sais plus si c'est la volonté de Dieu que j'en sorte ou que j'y reste.

Si Dieu est mon Père, et Il l'est, Il veut que je sorte des situations qui me détruisent. Il veut que je sorte du filet que le diable m'a tendu. Car un père digne de ce nom se soucie de voir Ses enfants dans les ennuis. Et Il va faire tout ce qui est en Son pouvoir pour les en sortir.

La question qui intervient automatiquement est : « Alors, pourquoi semble-t-il parfois… qu'Il ne fait-Il rien ? »

Il nous semble logique (d'après un certain concept) que Dieu fasse quelque chose pour nous sortir des problèmes à la rigueur sans qu'on le Lui demande même, simplement parce qu'Il nous voie dans les problèmes.

Mais, cela c'est sans prendre en considération le monde dans lequel nous vivons. Ce monde où ne règne pas Dieu mais le diable, nous dit la Bible :
1 Jean 5 : 19
19 Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est sous la puissance du malin.

C'est lui qui est, d'après Jésus est “le voleur” qui “... ne vient que pour dérober, égorger et détruire ...” (Jean 10 : 10)

Vous avez été volé, votre santé ou celle vos proches a été détruite, vous criez à l'injustice ? Oui, criez, c'est normal, mais n'accusez pas Dieu ! Car c'est le diable qui en est la cause !

“Oui, mais pourquoi Dieu n'est pas intervenu pour l'empêcher ?” Je répète ce verset : “... le monde entier est sous la puissance du malin !” Si le malin n'avait pas de vraie puissance, de vrais DROITS, ce verset n'aurait aucun sens. Car le monde ne serait pas vraiment sous le contrôle du diable. C'est bien parce qu'il l'est que c'est un monde de souffrances. Dieu ne l'a pas voulu ainsi.

Il question que le diable soit « le prince de ce monde « , il a un réel pouvoir quelque part. Et on peut même dire qu'il a le pouvoir d'empêcher la volonté de Dieu de se faire.

La volonté de Dieu peut-elle être empêchée de se faire ? Certainement ! Dans ce monde où règne le diable, c'est même sa volonté qui se fait NATURELLEMENT. Quand un roi règne quelque part, ce sont les lois qu'il a mises en place qui ont cours. C'est la loi de la malédiction et des problèmes qui ont cours ici-bas. Ce n'est pas la loi de Dieu. Que ce soit bien clair !

S'attendre à ce que ce soit la loi de Dieu qui se fasse naturellement, c'est de la naïveté et une notion « religieuse », mais non biblique.

Lorsque les disciples étaient dans la barque, le fait que Jésus soit avec eux ne manifestait pas naturellement la protection ou la victoire.

Cela n'empêchait pas l'eau d'entrer dans la barque. Il en est de même pour nous chrétiens nés de nouveau. Le fait que Jésus soit avec nous ne libère pas pour autant naturellement la bénédiction ou le secours dont nous avons besoin.

Alors, que faire ? En tant qu'enfants de Dieu, nous devons comprendre quelle autre loi libérer pour échapper à cette loi de destruction de Satan.
Dieu veut-Il me sortir de là ?

Dieu veut-Il te sortir des mauvaises passes dans lesquelles tu es peut-être en train de périr ?

Beaucoup de gens se résignent à souffrir sans voir la solution de Dieu intervenir. Ils se sont convaincu, en fait, que la volonté de Dieu est de ne pas leur envoyer de solution.

Dieu ne se soucie-t-Il pas de nous lorsque nous souffrons ? Pourquoi semble-t-Il arriver quand c'est bien souvent trop tard ?

Dieu veut que nous apprenions à mettre en œuvre une loi contraire à celle de la destruction pour produire la victoire dans l'épreuve ! Et de ce fait nous empêcher de périr dans l'épreuve. La résignation ou l'attente de la venue du miracle, sans rien faire n'amène à rien !

Qu'a enseigné Jésus à Ses disciples à travers cet épisode de la barque et la tempête ?
Marc 11 : 39-41
39 40 Lire la suite

Jésus se réveille, menace le vent, stoppe la tempête !

Premier enseignement : c'est la volonté de Dieu de stopper les tempêtes qui interviennent dans notre vie, avant qu'elles nous détruisent.

Ensuite, Il n'a pas l'air très content de Ses disciples. Et leur dit : « Pourquoi avez-vous si peur ? »

Si tu es en train de paniquer, Jésus te dit : « Pourquoi as-tu si peur ? »

La question paraît bizarre. On a envie de répondre : « Hé bien Seigneur, je ne sais pas si Tu as vu, mais on périt. C'est normal d'avoir peur quand on est en train de périr. Surtout quand il semble que tu ne t'en soucies pas.»

Cela ne paraît plus bizarre seulement dans la mesure où l'on se met au niveau de la manière de voir et concevoir les choses de Jésus. Jésus raisonne selon des principes spirituels. S'Il dit à Ses disciples : « Pourquoi avez-vous peur », cela signifie que c'est le premier point sur lequel nous devons travailler face à l'adversité. Chasser, prendre autorité sur : l'inquiétude, la crainte, la peur.
Bannir la crainte !

Face à une situation désagréable, nous sommes humainement tentés d'être dans le souci ou l'inquiétude. Prenons trois versets sur l'inquiétude :

Concernant notre attitude devant l'accusation des hommes :
Luc 12 : 11
11 Quand on vous mènera devant les synagogues, les magistrats et les autorités, ne vous inquiétez pas de la manière dont vous vous défendrez ni de ce que vous direz ;

Vis-à-vis des besoins matériels :
Luc 12 : 22
22 Jésus dit ensuite à ses disciples : C'est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez , ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus .

Et en général :
Philipiens 4 : 6
6 Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces .

Ne pas s'inquiéter semble être le premier terrain à travailler, face à l'adversité, POUR POUVOIR ALLER PLUS LOIN, pour voir nos prières porter du fruit.

Car l'inquiétude, au bout d'un moment, engendre la crainte. De très nombreux versets, tant dans l'Ancien Testament que dans le Nouveau, nous encouragent à ne pas craindre :
Josué 8 : 1
1 L'Eternel dit à Josué : Ne crains point, et ne t'effraie point! Prends avec toi tous les gens de guerre, lève -toi, monte contre Aï. Vois , je livre entre tes mains le roi d'Aï et son peuple, sa ville et son pays.

Ne pas craindre est l'ingrédient qui permet de livrer un combat qui conduit à la victoire. La crainte va empêcher, dans un combat, le bon déroulement de la suite des évènements. De ne pas craindre, c'est la première chose que disait souvent Jésus aux candidats à un miracle :
Luc 8 : 50
50 Mais Jésus, ayant entendu cela, dit au chef de la synagogue : Ne crains pas, crois seulement, et elle sera sauvée .

C'est ce qu'Il nous dit en priorité si nous écoutons Son Esprit :
Lamentations 3 : 57
57 Au jour où je t'ai invoqué , tu t'es approché , Tu as dit : Ne crains pas!

Sortir de notre problème demande à D'ABORD bannir la crainte. C'est un effort de notre volonté. Pas toujours facile, je l'accorde ! Mais si biblique !!!

Deutéronome 31 : 8
8 L'Eternel marchera lui-même devant toi, il sera lui-même avec toi, il ne te délaissera point, il ne t'abandonnera point; ne crains point, et ne t'effraie point.

Si l'inquiétude engendre la crainte, la crainte engendre une crainte plus grande : la peur ! Et la peur « court-circuite » la foi. Lorsque Pierre, marchant sur l'eau, prit peur :
Matthieu 14 : 30
30 Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur ; et, comme il commençait à enfoncer , il s'écria : Seigneur, sauve -moi !

Cela commence par le souci qui engendre l'inquiétude, qui engendre la crainte, qui engendre la peur.

Satan doit savoir que vous n'acceptez de le craindre, ni de craindre ses pièges, ni de craindre les hommes, ni les éléments, etc.
Psaumes 3 : 7
7 Lève -toi, Eternel ! sauve -moi, mon Dieu ! Car tu frappes à la joue tous mes ennemis , Tu brises les dents des méchants.

Il y a un travail à faire à se décharger des soucis avant d'aller plus loin :
1 Pierre 5 : 7
7 et déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous.

Il y a un effort de notre volonté à bannir l'inquiétude car elle ne part pas toute seule :

Esaïe 54 : 14
14 Tu seras affermie par la justice; Bannis l'inquiétude, car tu n'as rien à craindre , Et la frayeur, car elle n'approchera pas de toi.

Esaïe 54 : 14
14 Tu seras affermie par la justice; Bannis l'inquiétude, car tu n'as rien à craindre , Et la frayeur, car elle n'approchera pas de toi.

Le facteur foi

Après avoir mis en évidence le principe destructeur de la crainte, Jésus dit à Ses disciples : « Comment n'avez-vous point de foi ? ».

On peut interpréter cette question : « Comment n'avez-vous point de foi ? », de deux manières. Jésus peut vouloir dire : « Pourquoi n'avez-vous point de foi puisqu'il suffit de Me réveiller pour que Je règle le problème ? »

ça se tient, mais j'opterai néanmoins pour une deuxième option. Jésus leur fait remarquer par là, que le fait qu'Il soit avec eux dans la barque suffit pour que les disciples exercent leur autorité.

Dans le même principe que lorsque le père du jeune homme lunatique est venu trouver les disciples pour qu'ils chassent le démon de son fils, et qu'ils n'ont pas pu. Jésus leur a de même reproché leur manque de foi. Il impliquait qu'ils auraient dû pouvoir chasser ce démon eux-mêmes.

A cause de Lui bien sûr et de l'autorité qu'Il leur avait communiquée en partage, mais c'était A EUX de le faire.

Sur la base de chasser la crainte, il va falloir maintenant LIBERER la foi. On bannit l'un, la crainte, et on libère l'autre, la foi!

D'où l'importance de savoir en quoi consiste de libérer sa foi. Si avoir la foi était simplement avoir confiance que quelque chose va se passer, ça ne serait pas trop compliqué, voire naturel.Or la foi n'est pas un processus naturel chez l'homme. La crainte, elle, est un processus naturel. On a naturellement peur de certaines choses. Avoir la foi s'apprend, de même que chasser la crainte s'apprend.

C'est une nuance importante à saisir. Vous n'avez pas naturellement la foi agissante en vous alors que vous avez la crainte agissante naturellement.

De même que le miracle c'est aller à l'encontre des lois naturelles, recevoir un miracle demande d'apprendre à libérer un principe qui n'est pas naturel : celui de la foi.
Habakuk 2 : 4
4 Voici, son âme s'est enflée , elle n'est pas droite en lui; Mais le juste vivra par sa foi.

Pour libérer ce principe, il faut comprendre les choses suivantes :

- Que la foi et la crainte ne peuvent aller ensemble ! Déjà vu !

- Que la foi biblique (car c'est celle qui nous intéresse) consiste à croire ce que l'on dit. On ne croit pas seulement. On ne dit pas seulement. On dit et on croit. On croit ce que l'on dit.

Lorsque Jésus a été réveillé par Ses disciples, la première chose qu'Il a faite, c'est qu'Il a PARLE. Il a parlé à la tempête :

« S'étant réveillé, Il menaça le vent, et dit à la mer : Silence ! Tais-toi ! »

Après l'épisode où Jésus maudit un figuier (Il lui a parlé), Il enseigne Ses disciples sur la foi et leur dit :
Marc 11 : 23
23 Je vous le dis en vérité, si quelqu'un dit à cette montagne : Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, et s'il ne doute point en son coeur, mais croit que ce qu'il dit arrive , il le verra s'accomplir .

La foi consiste à parler d'une manière déterminée et croire que ce que l'on dit s'accomplit à l'instant où on le dit.

Il est question d'un combat de la foi. Paul dit à Timothée :
1 Timothée 6 : 12
12 Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé , et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence d'un grand nombre de témoins.

Il y a un combat à livrer, une foi à développer ! Vous allez me dire : « Mais les disciples, sur le bateau, n'ont pas eu le temps de développer leur foi. Il fallait calmer la tempête de suite. » Le fait est que les principes de foi doivent se développer dans la vie de tous les jours, POUR QUE LES MECANISMES SOIENT DEJA RODES et puissent libérer la foi nécessaire lorsque l'on est confronté à une épreuve plus grosse que d'habitude, où quand le résultat doit être immédiat.
La suite… un principe !

La suite de l'épisode de la tempête est assez intéressante. Il nous est dit qu'…

« Ils arrivèrent sur l'autre bord de la mer, dans le pays des Gadaréniens. »

Et c'est là qu'apparaît un homme possédé de 4000 démons environ d'après son nom : Légion. Ce qui signifie, je pense, qu'une bonne partie des démons qui influençaient cette région habitaient cet homme. Il était leur maison, d'où ils partaient faire du mal dans la région, puis revenaient.

Pourquoi cette précision. Car je crois que l'épisode de la tempête a préparé celui de la délivrance d'une région.

Lorsque vous êtes confronté à une grosse épreuve, vous devez savoir que, si en bannissant la crainte et libérant votre foi vous en sortez vainqueur, au lieu d'être stoppé ou détruit par elle, vous allez ressortir avec une autorité supérieure qui fait que Dieu pourra vous utiliser pour faire bien plus que sauver vos « billes » personnelles. Mais pour libérer d'autres.

La guérison de votre maladie va vous donner l'autorité pour prier pour des malades et les guérir au nom de Jésus.

La victoire pour payer vos factures va vous donner l'autorité pour faire venir de l'argent pour l'œuvre de Dieu.

C'est peut-être parce qu'Il sait à quoi vous êtes appelé que le diable a mis l'épreuve qui est sur votre route actuellement, pour que vous ne parveniez jamais à cet appel supérieur de libérateur.

Pour en sortir, il faut aussi changer d'état d'esprit : voir plus loin que juste vouloir vaincre et sortir de notre problème. Il faut voir plus loin que nos intérêts directs qui sont d'en sortir. Et voir le désir d'en sortir pour être un instrument de délivrance pour d'autres.

La tempête s'est levée, l'eau a commencé à entrer dans la barque ? Tout en toi semble vouloir demander à Dieu : « Ne t'inquiètes-Tu pas de ce que je suis en train de périr ? »

Oui, Il se soucie de Toi. Oui, Il veut t'en sortir ! Il veut, plus précisément, que tu t'en sortes en Son nom. Par la puissance de Son nom et de Son sang.

Ramène le calme dans ton être soucieux et inquiet, voire rempli de craintes ou de peurs.

Tu vas te lever tous les jours, et la nuit s'il le faut, et proclamer que la victoire est ton partage. Ordonner aux obstacles de s'ôter de ton chemin, à cette tempête de se calmer.

Et vois la gloire de Dieu se manifester !!!

lundi 22 février 2010

HISTOIRE INTERESSANTE

Un vieil homme Mumbai appelle son fils à New York et lui dit,

Je suis désolé de gâcher ta journée mon fils, mais je suis obligé de te dire que ta mère et moi allons divorcer;
Après 35 ans de mariage.... les misères ça suffit! '

' Papa, de quoi parles-tu ? ' crie son fils.

' Nous ne pouvons plus rester ensemble, ' dit le vieux.

' Nous avons marre l ' un de l ' autre, et ça me rend malade d ' en parler, donc tu appelles ta sœur à Hong Kong et tu l ' informes! '

Frantic, son fils appelle sa sœur, qui explose au téléphone.

' Quoi ?!! Ils divorcent ?! Écoute, je m ' en occupe. '

Elle appelle Mumbai immédiatement, et crie au vieil homme, ' Vous ne divorcez pas. Tu ne fais pas la moindre petite chose jusqu ' à ce que j ' arrive là-bas. Je rappelle mon frère et nous serons là tous les deux demain. Pendant ce temps, tu ne fais rien, tu entends ? Rien !! et elle raccroche le téléphone.

Le vieux raccroche son téléphone et se tourne vers son épouse. "Okay", c ' est fait. Ils arrivent tous les deux pour notre anniversaire et ils paient eux-mêmes leurs billets d ' avion!! '


MORALE:

Aucun homme / aucune femme n ' est occupé dans ce monde pendant 365 jours.

Le ciel ne va pas tomber si tu prends quelques jours de congés pour aller voir ceux que tu aimes.

Le travail et la recherche de l ' argent ne sont pas l ' essentiel de la vie.

"Il nous faut un champ nouveau"

Texte de base : Hébreux 11. 24 à 27

Dans le livre d’Osée 10. 12, Dieu interpelle le peuple d’Israël au changement.

Dieu est dynamique, il nous invite à changer notre position et à passer à une nouvelle dimension.

Le temps et l’action vont ensemble pour apporter le changement.

Moïse petit fils de pharaon avait pris conscience que son appartenance était au peuple de Dieu et non à celle de l’Égypte.

Le changement auquel nous aspirons est une question de volonté, de foi et de choix.

Moïse décide de son propre gré de quitter le luxueux palais de pharaon pour rejoindre à son peuple qui croupit dans l'esclavage.

Nous devons refuser d’accepter la position de statu quo dans la laquelle nous sommes établis et aspirer au changement.

Voici quelques éléments qui peuvent provoquer ou entraîner le changement :

1. La soif et la détermination : Moïse avait compris qu’il n’était pas l'héritier de pharaon et était déterminer à conduire le peuple de Dieu (Verset 24).

Nous devons refuser d’être appelé ce que nous ne sommes pas, refuser la situation dans laquelle nous sommes établis.

2. Le courage :

Le changement comme la foi est une question de courage.

Moïse connaissant l’autorité et la puissance de pharaon à tout de même décider de partir du palais pour rejoindre son peuple.

Malgré la facilité que Moïse avait dans la maison de pharaon, il était conscient que dans cette position, il ne pouvait pas conduire le peuple de Dieu à la liberté. Il pouvait attendre hériter du titre de pharaon et ça aurait était pus facile pour lui de libérer le peuple juif. Mais cette voie n’était pas dans le plan de Dieu.

La décision de Moïse avait impacté tout le peuple d’Israël

3. L’effort, l’action.
4. Le sacrifice : Moïse a sacrifié sa position de facilité, de confort dans la maison de pharaon pour consacrer à son peuple.
5. La révélation de Dieu.
6. La maturité, la responsabilité : beaucoup de nos combats et nos problèmes sont une conséquence de notre manque de maturité.

L’enfant n’est pas différent de l’esclave parce qu’il attend tout de ses parents.

Le fils connaît ses droits et son héritage.

Le fils dans l’Église connait ses responsabilité et s’engage dans la bonne marche de celle-ci.

il est temps de quitter la position d’enfant et de passer à celle de fils.

Contrairement à l'enfant, le fils jouit de la grâce et des bienfaits de Dieu (Galates 4. 1 et 6-7).

7. La réflexion : Moïse devenu adulte savait qu’il était temps pour lui d’abandonner ses privilèges de petit fils de pharaon.
8. Un objectif à atteindre : Moïse était conscient qu’il avait une rémunération dans sa décision de changer de statut (Verset 26)

Il est temps de faire les choses autrement en développant un esprit de changement positif à l’Église et dans la vie quotidienne.

Dr Floribert Mawit

samedi 20 février 2010

Déplacer les montagnes

Déplacer les montagnes

Déplacer les montagnes

Déplacer les montagnes


Matthieu 17.20 : « Si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d’ici là, et elle se transporterait ; rien ne vous serait impossible. »


Des croyants avaient construits leur salle sur un terrain donné par l’un d’entre eux. Il se trouve que la commission de sécurité ne leur donnait pas l’autorisation d’ouvrir, ils n’avaient pas un parking suffisamment important. La seule partie de terrain inutilisée, était une montagne près du bâtiment. Le dimanche avant l’ouverture de leur nouveau lieu de culte, le pasteur a demandé à tous ceux qui croyaient que Dieu pouvait encore déplacer des montagnes, de venir ce soir-là à une réunion de prière. Sur 300 personnes qui composaient cette Église, seulement 24 sont venues à la réunion. Après avoir prié environ 3 heures, le pasteur a déclaré qu’il ne savait pas de quelle manière, mais il croyait que Dieu allait déplacer la montagne et aplanir le terrain des 7 prochains jours.


Le jour suivant, un homme a frappé à la porte du pasteur. Il s’est avéré que c’était un entrepreneur du bâtiment d’une région voisine qui était en train de bâtir un centre commercial et avait besoin de remblai pour niveler l’emplacement de la construction. Est-ce que sa compagnie pourrait acheter la montagne qui se trouvait derrière l’Église ? Il a ajouté que s’ils pouvaient avoir la terre immédiatement, en retour ils payaient le parking et le marquage au sol. Le pasteur a immédiatement accepté, et leur nouveau local pu ouvrir à temps le dimanche suivant.


La personne qui a raconté l’histoire a ajouté qu’il y avait ce dimanche-là, bien plus de gens ayant une foi qui déplace les montagnes que le dimanche avant !


Dieu ne nous demande pas d’essayer de savoir comment Il va s’y prendre, Il nous demande seulement de croire en Sa Parole, en Sa puissance.

(René Hascoet)

Publié par aucommencement

jeudi 18 février 2010

Faites fructifier votre talent !

Faites fructifier votre talent !
Par Eric Célérier
"Celui qui avait reçu les cinq talents s'approcha, en apportant cinq autres talents, et il dit : Seigneur, tu m'as remis cinq talents ; voici, j'en ai gagné cinq autres." Matthieu 25.20
"Si vous avez un talent, utilisez-le de toutes les manières imaginables. Ne le gardez pas en réserve ! Ne faites pas l’avare en l’utilisant au compte-gouttes. Employez-le sans compter comme un millionnaire qui voudrait dilapider sa fortune." Brendan Francis.

Les trésors que Dieu vous a confiés méritent d’être partagés
Vous êtes unique ! Dieu, votre créateur, a placé en vous un talent qui vous est propre. Quelles que soient votre position, vos limites, il y a en vous la capacité de vous distinguer, d’exceller dans un ou plusieurs domaines.

Quelqu'un a dit un jour, que la vraie richesse d’une personne se voit moins à ce qu'elle possède, qu’à ce que Dieu a enfoui en elle ! La Bible regorge d’anecdotes sur des personnes qui sont sorties de l’ordinaire, le jour où elles ont pris conscience de leur potentiel.

Avez-vous identifié vos talents ? Comment, les utilisez-vous pour améliorer votre vie et celle des autres au quotidien ? Vous focaliser sur vos lacunes ne vous aidera pas à progresser. Car le chemin de votre développement passe inévitablement par une prise de conscience de votre réelle valeur.

Il n’est pas trop tard pour exploiter vos talents ! Créez-vous des occasions, repoussez vos limites afin de les maximiser ! Il est certain que vous obtiendrez des résultats époustouflants, qui dépassent la compréhension humaine !

Les trésors que Dieu vous a confiés méritent d’être partagés !

Une prière pour aujourd’hui

Seigneur, je te demande pardon d’avoir douté de mes capacités. Aide-moi à prendre conscience des talents que tu m’as confiés, afin que je puisse les mettre à la disposition de ceux qui en ont besoin. Au nom de Jésus. Amen.


Merci à Yannis Gautier de nous avoir transmis ce texte dont il est l'auteur.


Eric Célérier
SOURCE:TOPCHRETIEN

mercredi 17 février 2010

Le chrétien et l’argent. -D Floribert Mawit

I- Notre argent et vos biens appartiennent à Dieu. Vous n’êtes qu’un gestionnaire.

* Osée 2 : 8-9 - Dieu est la source de tout ce que vous avez. Reconnaissez cela.

* Aggée 2 :8 – L’or et l’argent appartiennent à Dieu. Y compris le vôtre. Même si c’est par votre labeur et vos efforts que vous l’avez gagné.

* Psaumes 24:1 – A l'Éternel la terre et ce qu'elle renferme, Le monde et ceux qui l'habitent!

Tout appartient à Dieu. En tant que créateur, il est le véritable propriétaire de tout. Savez vous qu’en Hébreu le verbe « avoir » n’existe pas, ainsi que l’idée de propriété, parce que pour le juif tout appartient à Dieu et nous sommes seulement les gérants de ses biens.

* Deutéronome 8 :10-18 – L’argent, ainsi que la force de travailler pour le gagner sont un don de Dieu.

Ne tombez pas dans l’orgueil de croire que c’est à cause de votre force, de votre intelligence, ou de vos capacités personnelles que vous réussissez à prospérer.

* Ecclésiastes 5 :16 – Jouir de tout ce que vous avez est un don de Dieu

* 1 Corinthiens 4:7 - Qu’ 'as-tu que tu n’aies reçu? Posez-vous humblement cette question, et considérez la grâce et la bonté de Dieu qui vous donne toute chose.

Changez d’attitude. Arrêtez de vous comporter en propriétaire, de gérer votre argent comme vous le voulez, mais prenez l’attitude d’un gérant, posez vous la question de savoir comment Dieu veut que vous gériez l’argent et les ressources matérielles qu’Il vous accorde gracieusement.

II. Pourquoi devons nous enseigner sur l’argent ?

A. Parce que votre porte monnaie en dit plus sur quel genre de chrétien vous êtes que tous vos discours et vos belles confessions.

Quelqu’un a dit que l’on n’est pas véritablement converti tant que notre porte monnaie aussi ne l’est pas.

C’est une mauvaise conception de croire que la vie spirituelle se limite à la prière, à la méditation, à l’adoration, et que Dieu ne s’intéresse pas de ce que vous faites avec votre argent et vos biens matériels. Rien n’est plus faux. La vie spirituelle consiste à appliquer les principes de Dieu dans tous les aspects de notre vie, y compris la gestion de l’argent.

* 2 Corinthiens 8 :7 – Les standards de l’excellence spirituelle impliquent aussi la libéralité et la générosité, choses qui ont à faire avec nos biens et notre argent.

* Luc 3 :10-14 – Les fruits d’une repentance véritable avaient un impact sur des aspects de la vie matérielle

* Luc 19:8 - Mais Zachée, se tenant devant le Seigneur, lui dit: Voici, Seigneur, je donne aux pauvres la moitié de mes biens, et, si j'ai fait tort de quelque chose à quelqu'un, je lui rends le quadruple.

La conversion de Zachée a eu un impact direct sur son rapport à l’argent.

* Esaïe 58 : 6-11 – Le Seigneur lie la qualité d’un bon jeûne à la générosité et à la libéralité.

L’étude de l’A.T nous montre que la désobéissance du peuple juif aux prescriptions de Dieu quant à la gestion de leurs biens matériels et de leur argent entrainaient le déclin sur le plan spirituel.

Jésus, l’homme le plus spirituel qui ait existé à parler de l’argent plus que de tout autre sujet.

La Bible, le livre le plus spirituel jamais écrit comporte plus de 2000 allusions à l’argent et aux richesses.

* Actes 2 : 43-45, 4 :32-35 - La naissance de l’église dans le livre des Actes ne s’est pas seulement accompagnée de manifestations miraculeuses de la puissance du Saint Esprit, mais aussi d’une extraordinaire générosité et d’un esprit de libéralité et de partage parmi les chrétiens.

Une spiritualité profonde aura toujours comme impact positif de transformer nos rapports avec l’argent et les biens matériels. Ce qui sera d’ailleurs un indice révélateur du degré de notre maturité spirituelle.

B. Parce que votre prospérité ne dépend pas uniquement de vos efforts, mais surtout de votre obéissance aux principes de Dieu.

* Deutéronome 11 :13-15 - obéissez aux prescriptions divines si vous voulez prospérer.

L’enseignement biblique sur l’agent fait partie de « tout le conseil de Dieu » pour votre vie. Jésus a enseigné sur l’argent, les apôtres aussi. L’objectif ici n’est pas de vous manipuler pour vous extorquer ou voler votre bien, encore moins de vous donner un évangile de la prospérité. Mais de faire de vous un gestionnaire fidèle à qui Dieu pourra confier d’avantage.

* Luc 19 :11-25 – On donnera à celui qui a, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a.

* Matthieu 25:21 – Parce que tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup.

Si vous voulez que Dieu vous confie plus, vous avez intérêt à être fidèle dans la gestion de ce que vous avez maintenant.

C. Parce qu’un enseignement biblique juste est une délivrance et une protection contre l’idolâtrie de l’argent

* 2 Timothée 3 :16 – Dans les derniers temps les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, et cupides, prêts à tout pour de l’argent.

Vous n’avez qu’à regarder autour de vous pour constater la pertinence de la parole de Dieu.

L’idole de ce monde c’est le dieu « argent ». Malheureusement cette fausse adoration gagne de plus en plus aussi l’église et les chrétiens. A tel point que l’on pense aujourd’hui qu’avoir beaucoup d’argent est nécessairement un signe de la bénédiction divine et par conséquent la pauvreté est un signe du mécontentement de Dieu.

Arrêtons de faire de l’argent est un sujet tabou, difficile à aborder dans l’église. Arrêtons avec cette attitude de « TOUCHE SURTOUT PAS A MON ARGENT ». Cela n’a rien de biblique et de spirituel, c’est une stratégie satanique pour maintenir esclave de l’argent et nous priver de la véritable prospérité.

D. Parce que Dieu veut vous apprendre la générosité

* Genèse 12 : 2 (…) Et je te bénirai; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction.

C’est cela le fondement de la pensée divine, vous êtes bénis non pas seulement pour vous, mais surtout pour devenir une source, un canal de bénédiction pour plusieurs. Pour cela l’amour de l’argent, la cupidité, l’égoïsme et l’avarice doivent être vaincues dans votre cœur.

III. L’argent veut être votre dieu, Résistez lui

Il est vrai que l’argent n’est qu’un moyen d’échange. Il est vrai qu’il n’a rien de mauvais et de démoniaque en soi, mais nous devons démasquer la véritable prétention de l’argent : se prendre pour notre Dieu. L’argent est un faux dieu, une idole qui veut être adorée et servie. Et Jésus la bien compris lorsqu’il a mis l’argent sur le même plan que Dieu.

Regardez et considérez comment l’argent essaie de dominer, de réguler et de contrôler votre vie. Il est malheureux de constater que même parmi les chrétiens nous accordons une importance démesurée à l’argent par rapport à sa vraie valeur.

L’argent veut prendre la place du Saint Esprit dans l’église. C’est lui gère l’établissement de nos relations, la considération que nous avons envers les gens, les rapports de force entre les hommes etc.

A. L’argent cherche à gagner votre cœur. Il a un caractère séducteur.

1. Il semble donner la sécurité à l’homme

2. Il donne une forme de liberté de pouvoir à ceux qui le possèdent

3. Il semble omniprésent

Mais nous savons que tout cela n’est que vanité et illusion.

B. L’argent est l’une des plus grandes menaces de votre relation avec Dieu.

* Luc 16:13 - Nul serviteur ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un et aimera l'autre; ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon.

L’idée communément admise est que c’est nous qui nous servons de l’argent. Mais le Seigneur nous montre ici que nous pouvons tomber dans le piège de servir l’argent. Entre l’argent et vous qui est au service de l’autre ?

* Matthieu 10 :21 – Entre le jeune riche et son argent qui possédait en fait l’autre. L’amour de l’argent ne l’a –t-il pas conduit à rejeter le salut de son âme.

Marc 8:36 - Et que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s'il perd son âme?

* Luc 4 :5-8 - Le diable, l'ayant élevé, lui montra en un instant tous les royaumes de la terre, et lui dit: Je te donnerai toute cette puissance, et la gloire de ces royaumes; car elle m’a été donnée, et je la donne à qui je veux. Si donc tu te prosternes devant moi, elle sera toute à toi. Jésus lui répondit: Il est écrit: Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul.

La proposition que la diable a faite à Jésus est la même que l’argent, dans sa prétention à être votre Dieu vous fait aujourd’hui. L’argent promet le bonheur, la sécurité, la gloire etc.

* 1 Timothée 6 :10 - les péchés lié à l’argent.

IV. La grâce de donner

John Wesley disait : « Plus je donne, plus j’échappe à l’emprise et à la condamnation de l’enfer »

Le fait de donner joue un rôle important dans notre lutte pour échapper à l’emprise de l’argent et le détrôner dans nos vies. Donner c’est réduire à néant les prétentions de l’argent à être notre Dieu, et lui redonner sa véritable, un serviteur pour accomplir la volonté de Dieu.

Quand nous donnons, nous lâchons un peu de notre égocentrisme et de notre fausse sécurité.

A. Comment Dieu a appris à son peuple la gestion de l’ argent dans l’Ancien Testament

Dieu l’a fait au travers des prescriptions qu’il a données à son peuple dans la loi de Moïse, prescriptions qui enseignaient au peuple les principes de Dieu en la matière.

- Toujours reconnaître et honorer la source de la bénédiction, c'est-à-dire Dieu qui est celui qui donne

- La bénédiction est liée à la mise en pratique des instructions de Dieu.

- Reconnaître que l’on n’est pas béni pour devenir égoïste mais pour partager et être généreux

1. La dîme (Lévitiques 27:30 ; Nombres 18 :26-29 ; Malachie 3 :8-12)

C’est donner la 10ième partie de nos revenus à Dieu. Elle était utilisée pour supporter les lévites. Il y avait aussi une dîme spéciale qu’on prenait tous les 3 ans pour les pauvres, les étrangers, les orphelins, les veuves (Deutéronome 26 :12 ; 14 :29 ; 15 :7)

2. Les prémices (Proverbes 3 :9 ; Lévitiques 26 :1-11)

3. L’année de relâche (Deut 15 : 1-2)

4. Les règles liées aux étrangers, les orphelins, les veuves, les créanciers, les prêts à usure, les récoltes (Deutéronome 24 :10-22)

5. Les offrandes volontaires et les sacrifices d’actions de grâces

Nous voyons ici une société basée non pas sur l’accumulation égoïste des richesses, mais plutôt sur le partage et la libéralité.

B. Apprendre à donner :

Le nouveau testament pour sa part contient de nombreux textes qui parlent du donner.

2 Corinthiens 9 :6-10

2 Corinthiens 8 :14-15

Hébreux 13 :16

Romains 12 :8

1 Timothée 6 :18

1. L’exemple des macédoniens et les principes du donner

Paul l’a cité en exemple aux corinthiens pour les encourager à être généreux et à honorer leurs vœux à l’occasion de la collecte en faveur des chrétiens de Jérusalem.

* 2 Corinthiens 8 :2 ; Marc 12 :41-44 - Riche ou pauvre, nous pouvons tous donner. C’est plus une question de cœur que de ce que notre porte-monnaie dispose.

§ 2 Corinthiens 8 :5 – Donner c’est reconnaître que nous nos vies et tout ce que nous avons appartient à Dieu.

* 2 Corinthiens 8 :7 – Donner est une composante importante de la vie spirituelle.

2. Organiser notre libéralité

* 1 Corinthiens 16 :1-2 – Ne laissons pas notre libéralité au gré de nos humeurs, de nos émotions, des circonstances, ou de la pression de ceux qui nous demandent. Prenons des engagements et des résolutions, et respectons-les. Cela nous aidera à donner régulièrement en prenant des engagements par rapport à certains montants et à une certaine durée de temps.

Soyez un gestionnaire fidèle

Allez plus loin dans votre consécration financière

Réfléchissez sur votre rôle en tant que gérant des biens de Dieu.